Après s'être effondrés à la fin de leur match retour face au Santos Laguna, les joueurs de l'Impact sont revenus à Montréal en début de soirée vendredi. Moins de 24 heures après leur élimination en quarts de finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, les joueurs cherchaient encore à comprendre ce qui avait bien pu se passer.

Avec une avance de 2-1 à la mi-temps, tout le monde croyait que l'Impact allait accéder aux demi-finales de la Ligue des champions. Tout le monde, incluant les joueurs de l'Impact. Selon l'entraîneur John Limniatis, c'est à partir de ce moment que son équipe a commencé à connaître des ennuis.

"On était à un point de croire à la demi-finale, mais à la fin c'était différent. Les joueurs n'ont pas cru qu'ils pouvaient marquer cinq buts. Après le troisième but, on n'y croyait pas encore. On les savait capables, mais on n'a pas réagi."

Les joueurs de l'Impact partagent l'avis de leur entraîneur. Psychologiquement, ils n'ont pas su tenir le coup, bien que le Santos Laguna devait marquer quatre buts en deuxième demiee afin de l'emporter.

"À cinq minutes de la fin, ils n'avaient pas encore compté leurs deux buts. On pensait déjà qu'on était qualifiés", avoue le défenseur Cédric Joqueviel.

"Nous n'étions pas là en deuxième demie et c'est là que tu commences à faire des erreurs individuelles et collectives", analyse Limniatis.

Pas de doute, cette défaite fait très mal. Cependant, l'Impact sort grandi de cette expérience et le onze montréalais a su gagner le respect des amateurs de soccer sur la scène internationale.

"On a cloué le bec à tous ceux qui ne nous voyaient pas là. C'est une revanche", dit Joqueviel pour se consoler.

"Ce fut une expérience incroyable, surtout le match au Stade olympique avec 55 000 personnes, remarque Adam Braz. Jamais je n'oublierai ça."

L'Impact aura environ un mois et demi pour se remettre de cette défaite puisque son match d'ouverture dans les USL aura lieu le 18 avril prochain.

*D'après un reportage de Didier Orméjuste.