Paris enfin maître chez lui
Soccer dimanche, 13 janv. 2008. 14:48 vendredi, 13 déc. 2024. 07:00
PARIS - Lyon, qui a creusé l'écart en tête du classement, et Bordeaux, revenu à égalité de Nancy à la 3e place, sont les deux principaux bénéficiaires du début des matches retours du Championnat de France, samedi et dimanche lors de la 20e journée, qui a également vu la première victoire du Paris SG au Parc des Princes face à Lens (3-0).
Avec un trio Ben Arfa-Juninho-Benzema de feu, l'OL a brisé les prétentions de Toulouse (3-2), et compte désormais une marge appréciable, six points, sur ses deux dauphins, Bordeaux et Nancy.
La prestation magistrale du trio infernal lyonnais a fait oublier la délicate première sortie en championnat cette saison de Grégory Coupet, battu à deux reprises pour son retour, après sa grave blessure au genou gauche.
Chacun dans leur style, Ben Arfa après une série de dribbles, Juninho sur coup franc, et Benzema à la suite d'un raid solitaire (13e but), ont trouvé la faille et relancé un sextuple champion de France qui restait sur trois matches d'affilée sans succès.
Cavenaghi s'affirme
Derrière, Nancy n'est plus le fringant deuxième qu'il a longtemps été comme l'a prouvé son nul, le 5e consécutif, à Caen (0-0). Les Lorrains marquent singulièrement le pas, facilitant le retour de Bordeaux, impérial contre Auxerre (4-1), grâce notamment à un doublé de Fernando Cavenaghi.
En l'absence de Chamakh, convoqué par le Maroc pour disputer la Coupe d'Afrique des Nations (20 janvier-10 février au Ghana), l'Argentin, guère utilisé depuis son arrivée en janvier 2007, s'est positionné comme une alternative crédible pour le futur.
Bordeaux a désormais pris quelque peu ses distances avec Valenciennes (4e), Nice (5e) et Caen (6e). Les Nordistes ont fait plonger un peu plus Saint-Etienne (battu 2-0 et 13e), alors que Nice l'a emporté à Strasbourg après un missile parti des pieds d'Ederson (1-0).
Marseille a, de son côté, subi sa première défaite en deux mois (le 27 octobre à Sochaux) en prenant l'eau à Rennes (3-1) après avoir joué les 21 dernières minutes en infériorité numérique (exclusion de la recrue argentine Krupoviesa) et malgré le premier but de Cissé en championnat depuis le 2 septembre. Guy Lacombe a, lui, ouvert son compteur en championnat avec Rennes et mis un terme à l'hémorragie bretonne (7 matches sans victoire).
Metz rate le coche
L'autre fait marquant de cette 20e journée est le déblocage du PSG au Parc des Princes. Les Parisiens, à l'aise à l'extérieur, se donnent de l'air au classement (11e) et surtout mettent fin à ce qui s'apparentait à une vraie paralysie devant leur public.
Pour les Lensois, la nomination au poste de directeur technique de Daniel Leclercq n'a rien changé à un tableau toujours aussi noir (18e).
Pour les autres équipes de bas de tableau, les situations n'ont pas évolué, mais les arrivées de Francis Gillot à Sochaux et d'Yvon Pouliquen à Metz semblent avoir servi d'électrochoc. Les Sochaliens, avant-derniers, ont confirmé leurs belles dispositions à l'extérieur en allant gagner pour la 4e fois hors de leurs bases, au Mans (2-0).
La lanterne rouge messine est, elle, passée tout près de l'exploit, ne concédant l'égalisation à Lille que sur un coup franc de Cabaye dans les arrêts de jeu (1-1).
Avec un trio Ben Arfa-Juninho-Benzema de feu, l'OL a brisé les prétentions de Toulouse (3-2), et compte désormais une marge appréciable, six points, sur ses deux dauphins, Bordeaux et Nancy.
La prestation magistrale du trio infernal lyonnais a fait oublier la délicate première sortie en championnat cette saison de Grégory Coupet, battu à deux reprises pour son retour, après sa grave blessure au genou gauche.
Chacun dans leur style, Ben Arfa après une série de dribbles, Juninho sur coup franc, et Benzema à la suite d'un raid solitaire (13e but), ont trouvé la faille et relancé un sextuple champion de France qui restait sur trois matches d'affilée sans succès.
Cavenaghi s'affirme
Derrière, Nancy n'est plus le fringant deuxième qu'il a longtemps été comme l'a prouvé son nul, le 5e consécutif, à Caen (0-0). Les Lorrains marquent singulièrement le pas, facilitant le retour de Bordeaux, impérial contre Auxerre (4-1), grâce notamment à un doublé de Fernando Cavenaghi.
En l'absence de Chamakh, convoqué par le Maroc pour disputer la Coupe d'Afrique des Nations (20 janvier-10 février au Ghana), l'Argentin, guère utilisé depuis son arrivée en janvier 2007, s'est positionné comme une alternative crédible pour le futur.
Bordeaux a désormais pris quelque peu ses distances avec Valenciennes (4e), Nice (5e) et Caen (6e). Les Nordistes ont fait plonger un peu plus Saint-Etienne (battu 2-0 et 13e), alors que Nice l'a emporté à Strasbourg après un missile parti des pieds d'Ederson (1-0).
Marseille a, de son côté, subi sa première défaite en deux mois (le 27 octobre à Sochaux) en prenant l'eau à Rennes (3-1) après avoir joué les 21 dernières minutes en infériorité numérique (exclusion de la recrue argentine Krupoviesa) et malgré le premier but de Cissé en championnat depuis le 2 septembre. Guy Lacombe a, lui, ouvert son compteur en championnat avec Rennes et mis un terme à l'hémorragie bretonne (7 matches sans victoire).
Metz rate le coche
L'autre fait marquant de cette 20e journée est le déblocage du PSG au Parc des Princes. Les Parisiens, à l'aise à l'extérieur, se donnent de l'air au classement (11e) et surtout mettent fin à ce qui s'apparentait à une vraie paralysie devant leur public.
Pour les Lensois, la nomination au poste de directeur technique de Daniel Leclercq n'a rien changé à un tableau toujours aussi noir (18e).
Pour les autres équipes de bas de tableau, les situations n'ont pas évolué, mais les arrivées de Francis Gillot à Sochaux et d'Yvon Pouliquen à Metz semblent avoir servi d'électrochoc. Les Sochaliens, avant-derniers, ont confirmé leurs belles dispositions à l'extérieur en allant gagner pour la 4e fois hors de leurs bases, au Mans (2-0).
La lanterne rouge messine est, elle, passée tout près de l'exploit, ne concédant l'égalisation à Lille que sur un coup franc de Cabaye dans les arrêts de jeu (1-1).