Platini convoque les chefs de police
Soccer lundi, 12 mars 2007. 10:07 mercredi, 11 déc. 2024. 07:45
BRUXELLES - Le président de l'Union européenne de football, Michel Platini, a annoncé lundi qu'il recevrait, le 24 mars au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse), les chefs de police des pays européens dans le cadre de la lutte contre la violence dans le soccer.
Présent à Bruxelles pour une rencontre avec le président de la Commission, José Manuel Barroso, Michel Platini a lancé un appel "aux politiques pour qu'ils aident l'UEFA à lutter contre la violence".
"L'UEFA n'a pas de pouvoir législatif et se trouve démunie face au problème de la violence. Nous demandons à tous les gouvernements européens leur aide pour lutter contre ce fléau", a indiqué lors d'une conférence de presse le dirigeant du football européen.
"Dans cette optique, l'UEFA rencontrera le 24 mars les chefs de police des pays européens", a-t-il poursuivi.
"L'UEFA peut mettre des stadiers dans les tribunes ou peut faire en sorte d'améliorer la sécurité des stades. Mais pour ce qui est des violences commises en ville avant ou après les matches, ce sont les autorités politiques qui doivent prendre leurs responsabilités", a estimé le nouveau président de l'UEFA, en poste depuis janvier.
"Force internationale de police"
L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France est aussi revenu sur son idée de créer un "Europool", une "force internationale de police, un organe de surveillance du football qui agirait au niveau supranational pour contenir certaines dérives".
"C'est une idée qui fait actuellement l'objet d'un dialogue avec le monde politique et d'autres organes. Car cela fait 40 ans que le football est confronté à la violence, notamment, mais aussi au dopage, à la corruption et qu'il est incapable de s'en sortir seul", a concédé Platini.
"Je veux savoir si cette idée d'un +Europool+ aurait du sens. Cela existe dans d'autres secteurs que le sport. Je constate aujourd'hui que le monde du sport n'est pas capable et n'a pas les moyens de faire face à tous ces problèmes", a conclu le président de l'UEFA.
L'idée de Michel Platini semble être inspirée par l'office européen Europol, créé en 1999 par les Etats membres de l'UE pour faciliter l'échange d'informations entre leurs polices criminelles en matière de stupéfiants, de criminalité internationale, de terrorisme et de pédophilie.
Présent à Bruxelles pour une rencontre avec le président de la Commission, José Manuel Barroso, Michel Platini a lancé un appel "aux politiques pour qu'ils aident l'UEFA à lutter contre la violence".
"L'UEFA n'a pas de pouvoir législatif et se trouve démunie face au problème de la violence. Nous demandons à tous les gouvernements européens leur aide pour lutter contre ce fléau", a indiqué lors d'une conférence de presse le dirigeant du football européen.
"Dans cette optique, l'UEFA rencontrera le 24 mars les chefs de police des pays européens", a-t-il poursuivi.
"L'UEFA peut mettre des stadiers dans les tribunes ou peut faire en sorte d'améliorer la sécurité des stades. Mais pour ce qui est des violences commises en ville avant ou après les matches, ce sont les autorités politiques qui doivent prendre leurs responsabilités", a estimé le nouveau président de l'UEFA, en poste depuis janvier.
"Force internationale de police"
L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France est aussi revenu sur son idée de créer un "Europool", une "force internationale de police, un organe de surveillance du football qui agirait au niveau supranational pour contenir certaines dérives".
"C'est une idée qui fait actuellement l'objet d'un dialogue avec le monde politique et d'autres organes. Car cela fait 40 ans que le football est confronté à la violence, notamment, mais aussi au dopage, à la corruption et qu'il est incapable de s'en sortir seul", a concédé Platini.
"Je veux savoir si cette idée d'un +Europool+ aurait du sens. Cela existe dans d'autres secteurs que le sport. Je constate aujourd'hui que le monde du sport n'est pas capable et n'a pas les moyens de faire face à tous ces problèmes", a conclu le président de l'UEFA.
L'idée de Michel Platini semble être inspirée par l'office européen Europol, créé en 1999 par les Etats membres de l'UE pour faciliter l'échange d'informations entre leurs polices criminelles en matière de stupéfiants, de criminalité internationale, de terrorisme et de pédophilie.