Premiership : des reprises vidéo ?
Soccer dimanche, 13 août 2006. 12:31 vendredi, 13 déc. 2024. 12:42
LONDRES (AFP) - Les clubs de première division anglaise de soccer envisagent de recourir à l'arbitrage vidéo dès la saison 2007-2008, a annoncé le directeur général de la Premier League Richard Scudamore, cité dimanche dans The Observer.
Réunis cet été, "les clubs ont clairement dit: +Nous voulons utiliser la technologie pour aider les arbitres à prendre de meilleures décisions+. Il me semble que c'est une évolution logique", explique M. Scudamore, rappelant que "les gens tolèrent de moins en moins les erreurs d'arbitrage".
"L'argument selon lequel (ces erreurs) sont dans la nature du jeu ne porte guère lorsqu'il s'agit de votre équipe et qu'une qualification pour la Ligue des champions est en jeu", poursuit-il, se démarquant clairement de la position officielle de la Fédération internationale de football (FIFA).
Une première étape, mise en place à l'essai dès 2007-2008, consisterait à installer quatre caméras miniatures dans les buts pour permettre à l'arbitre de voir si la balle franchit la ligne ou non, selon l'hebdomadaire britannique.
Dans un second temps, l'arbitrage vidéo pourrait servir à vérifier si une faute a été commise à l'intérieur de la surface de réparation ou non --donc s'il s'agit d'un penalty ou d'un coup-franc--, et si un joueur a eu un geste violent ou s'est livré à la simulation, poursuit The Observer.
La FIFA a répété lors de la Coupe du monde son opposition à l'arbitrage vidéo et l'International Board (IFAB), gardien des "lois du jeu", a rejeté en mars la proposition des instances françaises du football qui souhaitaient effectuer des essais dans ce domaine.
Dans le Championnat anglais, plusieurs entraîneurs y sont ouvertement favorables, notamment Arsène Wenger (Arsenal) et Sir Alex Ferguson (Manchester United).
Réunis cet été, "les clubs ont clairement dit: +Nous voulons utiliser la technologie pour aider les arbitres à prendre de meilleures décisions+. Il me semble que c'est une évolution logique", explique M. Scudamore, rappelant que "les gens tolèrent de moins en moins les erreurs d'arbitrage".
"L'argument selon lequel (ces erreurs) sont dans la nature du jeu ne porte guère lorsqu'il s'agit de votre équipe et qu'une qualification pour la Ligue des champions est en jeu", poursuit-il, se démarquant clairement de la position officielle de la Fédération internationale de football (FIFA).
Une première étape, mise en place à l'essai dès 2007-2008, consisterait à installer quatre caméras miniatures dans les buts pour permettre à l'arbitre de voir si la balle franchit la ligne ou non, selon l'hebdomadaire britannique.
Dans un second temps, l'arbitrage vidéo pourrait servir à vérifier si une faute a été commise à l'intérieur de la surface de réparation ou non --donc s'il s'agit d'un penalty ou d'un coup-franc--, et si un joueur a eu un geste violent ou s'est livré à la simulation, poursuit The Observer.
La FIFA a répété lors de la Coupe du monde son opposition à l'arbitrage vidéo et l'International Board (IFAB), gardien des "lois du jeu", a rejeté en mars la proposition des instances françaises du football qui souhaitaient effectuer des essais dans ce domaine.
Dans le Championnat anglais, plusieurs entraîneurs y sont ouvertement favorables, notamment Arsène Wenger (Arsenal) et Sir Alex Ferguson (Manchester United).