Psychose au Brésil
Soccer jeudi, 24 mars 2005. 12:03 mercredi, 11 déc. 2024. 10:27
RIO DE JANEIRO (AFP) - L'enlèvement ces derniers mois des mamans de quatre joueurs brésiliens de soccer, certaines déjà libérées, d'autres dont on est sans nouvelle, ont créé une psychose au sein de la Seleçao (sélection nationale), à tel point que plusieurs internationaux ont décidé de rapatrier leur famille en Europe.
Inés Fidélis, la mère du joueur du Sporting Lisbonne (1re div. portugaise) Régis, a été enlevée lundi par trois hommes armés, dans sa propre maison à San Vicente (état de Sao Paulo).
"Depuis, je n'ai aucune nouvelle", a déclaré le milieu de terrain à la radio portugaise Renascencia, dont les propos ont été repris par le quotidien sportif Lance! mercredi. "Je suis en contact avec mes proches au Brésil et j'attends, ainsi que la police, de savoir ce que veulent les ravisseurs".
Il s'agit de la quatrième mère de joueur de soccer enlevée en cinq mois au Brésil, après celle de la maman de Robinho (Santos/1re div. brésilienne), Marina de Souza, le 7 novembre 2004, libérée après 41 jours de captivité et le paiement d'une rançon de 200.000 reales (55.750 euros).
En février, c'était Irma Libanio, la mère de Grafitte (Sao Paulo/1re div. brésilienne) qui avait été séquestrée, pendant un jour, tandis qu'on est toujours sans nouvelle de la maman de Luis Fabiano (FC Porto/1re div. portugaise), Sandra Helena Clemente, enlevée le 11 mars.
"Nous sommes tous terrifiés", a confié le milieu de terrain de Lyon (1re div. française) Juninho. "Apparemment, il semblerait que (ces enlèvements) soient devenus +à la mode+. C'est un crime barbare", s'est-il insurgé dans un entretien au quotidien Folha de Sao Paulo, en réclamant un châtiment "exemplaire" pour les ravisseurs.
Gardes du corps
Pour contrer toute tentative d'enlèvement, 9 des 22 joueurs convoqués en sélection brésilienne ont choisi d'embaucher des gardes du corps pour leurs proches et amis, à l'image de Roberto Carlos (Real Madrid/1re div. espagnole), exigeant de leurs familles qu'elles restent le plus souvent possible confinées à leurs domiciles.
"Malheureusement, c'est la triste réalité dans notre pays, a témoigné le latéral gauche +merengue+. Mes parents vivent toujours au Brésil et sont tout le temps accompagnés de gardes du corps". "J'appelle souvent ma mère au téléphone et je lui demande expressément de ne pas sortir dans la rue", a-t-il ajouté dans un entretien à Lance!.
Kaka, l'attaquant du Milan AC (1re div. italienne), a demandé à ses parents et à son frère de le rejoindre en Italie et Ronaldinho (FC Barcelone/1re div. espagnole) a fait venir presque toute sa famille de Porto Alegre (sud) en Espagne, selon Folha de Sao Paulo.
Les enlèvements au Brésil "ont toujours été courants, mais jusqu'à présent ils n'avaient pas atteint le monde du soccer", a expliqué l'entraîneur de la Seleçao, Carlos Alberto Parreira.
"A présent, les ravisseurs sont capables de tout. On en parle beaucoup entre nous, durant les rassemblements de la sélection", a-t-il ajouté.
En 2002, les autorités brésiliennes avaient calculé qu'au moins une personne par jour était enlevée à Sao Paulo.
Inés Fidélis, la mère du joueur du Sporting Lisbonne (1re div. portugaise) Régis, a été enlevée lundi par trois hommes armés, dans sa propre maison à San Vicente (état de Sao Paulo).
"Depuis, je n'ai aucune nouvelle", a déclaré le milieu de terrain à la radio portugaise Renascencia, dont les propos ont été repris par le quotidien sportif Lance! mercredi. "Je suis en contact avec mes proches au Brésil et j'attends, ainsi que la police, de savoir ce que veulent les ravisseurs".
Il s'agit de la quatrième mère de joueur de soccer enlevée en cinq mois au Brésil, après celle de la maman de Robinho (Santos/1re div. brésilienne), Marina de Souza, le 7 novembre 2004, libérée après 41 jours de captivité et le paiement d'une rançon de 200.000 reales (55.750 euros).
En février, c'était Irma Libanio, la mère de Grafitte (Sao Paulo/1re div. brésilienne) qui avait été séquestrée, pendant un jour, tandis qu'on est toujours sans nouvelle de la maman de Luis Fabiano (FC Porto/1re div. portugaise), Sandra Helena Clemente, enlevée le 11 mars.
"Nous sommes tous terrifiés", a confié le milieu de terrain de Lyon (1re div. française) Juninho. "Apparemment, il semblerait que (ces enlèvements) soient devenus +à la mode+. C'est un crime barbare", s'est-il insurgé dans un entretien au quotidien Folha de Sao Paulo, en réclamant un châtiment "exemplaire" pour les ravisseurs.
Gardes du corps
Pour contrer toute tentative d'enlèvement, 9 des 22 joueurs convoqués en sélection brésilienne ont choisi d'embaucher des gardes du corps pour leurs proches et amis, à l'image de Roberto Carlos (Real Madrid/1re div. espagnole), exigeant de leurs familles qu'elles restent le plus souvent possible confinées à leurs domiciles.
"Malheureusement, c'est la triste réalité dans notre pays, a témoigné le latéral gauche +merengue+. Mes parents vivent toujours au Brésil et sont tout le temps accompagnés de gardes du corps". "J'appelle souvent ma mère au téléphone et je lui demande expressément de ne pas sortir dans la rue", a-t-il ajouté dans un entretien à Lance!.
Kaka, l'attaquant du Milan AC (1re div. italienne), a demandé à ses parents et à son frère de le rejoindre en Italie et Ronaldinho (FC Barcelone/1re div. espagnole) a fait venir presque toute sa famille de Porto Alegre (sud) en Espagne, selon Folha de Sao Paulo.
Les enlèvements au Brésil "ont toujours été courants, mais jusqu'à présent ils n'avaient pas atteint le monde du soccer", a expliqué l'entraîneur de la Seleçao, Carlos Alberto Parreira.
"A présent, les ravisseurs sont capables de tout. On en parle beaucoup entre nous, durant les rassemblements de la sélection", a-t-il ajouté.
En 2002, les autorités brésiliennes avaient calculé qu'au moins une personne par jour était enlevée à Sao Paulo.