Quand le Brésil rencontre l'Afrique
Soccer lundi, 26 juin 2006. 11:30 vendredi, 13 déc. 2024. 07:12
DORTMUND (AFP) - Une rencontre peu fréquente entre le Brésil et l'Afrique: le 8e de finale du Mondial-2006 de football entre la Seleçao, grande favorite du match, et le Ghana, "grande surprise du 1er tour", selon Carlos Alberto Parreira, promet un beau spectacle à Dortmund mardi.
"Ils ont des caractéristiques proches des nôtres et cela va donner un très bon match", estime Ronaldinho. "Le football africain ressemble au football sud-américain et particulièrement au brésilien", analyse également le sélectionneur national brésilien, qui connaît bien le sujet pour avoir entraîné le Ghana au début de sa carrière en 1968 et 1969.
"Aujourd'hui, la plupart des joueurs évoluent en Europe, ils n'ont plus ce côté innocent, ils connaissent le jeu, sont malins, savent appliquer une tactique. C'est une équipe respectable: agressive mais techniquement très bonne. C'est le premier Mondial du Ghana mais ses joueurs ont de l'expérience", poursuit Parreira. Ce dernier souligne l'absence de la star ghanéenne Michael Essien, suspendu, mais met en garde contre Stephen Appiah "à surveiller".
Le Brésil n'a pas souvent croisé des équipes d'Afrique noire. Il a battu le Cameroun (3-0) en 1994 et le Zaïre (3-0) en 1974 mais l'Afrique ne lui réussit pas bien pour autant. Le seul titre manquant au Brésil est la médaille d'or olympique.
Sans Robinho
A deux reprises, le Brésil s'est déjà fait éliminer par des équipes africaines qui devaient remporter le titre: le Cameroun (2000 à Sydney) et le Nigeria (1996 à Atlanta). Chez les moins de 20 ans en 2001 en Argentine, le Brésil où jouaient Kaka, Luisao et Adriano, avait buté sur le futur finaliste... le Ghana d'Essien et Muntari.
Carlos Alberto Parreira ne changera pas ses plans de bataille: "Il y a des précautions d'usage mais le Brésil ne change pas son jeu en fonction de l'adversaire, c'est l'adversaire qui change son jeu en fonction du Brésil. Nous voulons imposer notre jeu".
Le sélectionneur, qui aurait pu avoir la velléité de changer son schéma tactique avec les bonnes entrées en jeu de Robinho, a enregistré le forfait du jeune prodige du Real et devrait donc revenir au prometteur mais laborieux "carré magique" initial (1-0 contre Croatie, 2-0 contre Australie) avec en pointe Adriano et Ronaldo, qui a égalé le record de Gerd Müller (14 buts en Coupe du monde). Si le jeu s'avère statique, il pourrait alors choisir de faire entrer Juninho, qui se profile une nouvelle fois comme le 12e homme.
Parreira se méfie en tout cas de la surprise ghanéenne: "Ils n'ont rien à perdre. Ils jouent contre le quintuple champion du monde. Ils seront des francs-tireurs."
Caméléon
Côté ghanéen, l'abence d'Essien au milieu de terrain risque de peser mais le rusé sélectionneur serbe du Ghana Ratomir Dujkovic estime qu'il y a moyen de jouer un mauvais tour au champion du monde. "Je crois que nous pouvons les éliminer parce qu'ils ne s'appliquent plus autant qu'avant avec toutes ces stars", estime Dujkovic. Celui-ci a su faire du Ghana un caméléon footballistique qui change perpétuellement de jeu et de système selon les opportunités.
Parfois ultra-défensif, parfois très offensif, le Ghana, l'équipe qui a commis le plus de fautes (76) au premier tour (contre 35 au Brésil qui en a commis le moins), devrait essayer de couper et ralentir le jeu au maximum pour éviter d'être asphyxié par les Brésiliens. S'il y réussit, ce ne sera sans doute pas le feu d'artifice attendu.
"Ils ont des caractéristiques proches des nôtres et cela va donner un très bon match", estime Ronaldinho. "Le football africain ressemble au football sud-américain et particulièrement au brésilien", analyse également le sélectionneur national brésilien, qui connaît bien le sujet pour avoir entraîné le Ghana au début de sa carrière en 1968 et 1969.
"Aujourd'hui, la plupart des joueurs évoluent en Europe, ils n'ont plus ce côté innocent, ils connaissent le jeu, sont malins, savent appliquer une tactique. C'est une équipe respectable: agressive mais techniquement très bonne. C'est le premier Mondial du Ghana mais ses joueurs ont de l'expérience", poursuit Parreira. Ce dernier souligne l'absence de la star ghanéenne Michael Essien, suspendu, mais met en garde contre Stephen Appiah "à surveiller".
Le Brésil n'a pas souvent croisé des équipes d'Afrique noire. Il a battu le Cameroun (3-0) en 1994 et le Zaïre (3-0) en 1974 mais l'Afrique ne lui réussit pas bien pour autant. Le seul titre manquant au Brésil est la médaille d'or olympique.
Sans Robinho
A deux reprises, le Brésil s'est déjà fait éliminer par des équipes africaines qui devaient remporter le titre: le Cameroun (2000 à Sydney) et le Nigeria (1996 à Atlanta). Chez les moins de 20 ans en 2001 en Argentine, le Brésil où jouaient Kaka, Luisao et Adriano, avait buté sur le futur finaliste... le Ghana d'Essien et Muntari.
Carlos Alberto Parreira ne changera pas ses plans de bataille: "Il y a des précautions d'usage mais le Brésil ne change pas son jeu en fonction de l'adversaire, c'est l'adversaire qui change son jeu en fonction du Brésil. Nous voulons imposer notre jeu".
Le sélectionneur, qui aurait pu avoir la velléité de changer son schéma tactique avec les bonnes entrées en jeu de Robinho, a enregistré le forfait du jeune prodige du Real et devrait donc revenir au prometteur mais laborieux "carré magique" initial (1-0 contre Croatie, 2-0 contre Australie) avec en pointe Adriano et Ronaldo, qui a égalé le record de Gerd Müller (14 buts en Coupe du monde). Si le jeu s'avère statique, il pourrait alors choisir de faire entrer Juninho, qui se profile une nouvelle fois comme le 12e homme.
Parreira se méfie en tout cas de la surprise ghanéenne: "Ils n'ont rien à perdre. Ils jouent contre le quintuple champion du monde. Ils seront des francs-tireurs."
Caméléon
Côté ghanéen, l'abence d'Essien au milieu de terrain risque de peser mais le rusé sélectionneur serbe du Ghana Ratomir Dujkovic estime qu'il y a moyen de jouer un mauvais tour au champion du monde. "Je crois que nous pouvons les éliminer parce qu'ils ne s'appliquent plus autant qu'avant avec toutes ces stars", estime Dujkovic. Celui-ci a su faire du Ghana un caméléon footballistique qui change perpétuellement de jeu et de système selon les opportunités.
Parfois ultra-défensif, parfois très offensif, le Ghana, l'équipe qui a commis le plus de fautes (76) au premier tour (contre 35 au Brésil qui en a commis le moins), devrait essayer de couper et ralentir le jeu au maximum pour éviter d'être asphyxié par les Brésiliens. S'il y réussit, ce ne sera sans doute pas le feu d'artifice attendu.