MONACO (AP) - Après le départ de Didier Deschamps de Monaco, son adjoint, Jean Petit, présent au club depuis 1969, a dirigé mardi matin sa première séance en tant qu'entraîneur principal, à huis clos comme c'est l'usage les veilles de match.

"Les joueurs étaient nerveux, a-t-il raconté. C'est une bonne chose. Ils sont dos au mur. Contre Troyes, leurs qualités vont ressortir car se sont des joueurs hors norme qui manquent simplement de confiance."

Monaco se rend à Troyes, mercredi soir, dans le cadre de la 8e journée de Ligue-1.

Une nervosité liée au départ de Deschamps, mais peut-être à rattacher aussi à la présence du président Michel Pastor, venu en début de séance motiver ses troupes et confirmer l'intérim de Petit, qui a indiqué la durée de son bail.

"Je me suis fixé quatre matches. Je pense qu'il faut un renouveau. Et puis j'ai toujours dit, en tant qu'adjoint, à l'entraîneur principal, qu'il travaille sereinement, que je ne prendrai jamais sa place. Ce n'est pas maintenant que je vais changer."

Concernant le départ de Didier Deschamps, Petit a confié qu'il lui laissait "un goût d'inachevé".

"Car Didier souhaitait effectuer un travail de longue haleine", a dit Petit, qui se situe dans la "continuité" de l'ancien capitaine de l'équipe de France.

Quatre matches sous la direction de Petit (trois rencontres de L1 et le match retour de Coupe de l'UEFA contre les Néerlandais de Willem-II) conduiront l'ASM jusqu'à la prochaine trêve internationale qui durera une semaine et demie (du 3 au 12 octobre). Un laps de temps suffisamment long pour permettre aux dirigeants monégasques de trouver le successeur et la formule.

Lundi, en conférence de presse, le président Pastor n'excluait aucune possibilité. En coulisses, les noms de Paul Le Guen et Claude Puel sont ceux qui reviennent le plus souvent pour succéder à Deschamps.