Les États-Unis ont remporté pour la sixième fois de leur histoire la Gold Cup en battant la Jamaïque 2 à 1 en finale, mercredi à Santa Clara (Californie).

Les États-Unis ont ouvert la marque grâce à Jozy Altidore sur un superbe coup-franc direct de plus de 30 m à la 45e minute, mais la Jamaïque a répliqué dès le début de la seconde demie (50) par Je-Vaughn Watson qui a surpris la défense américaine sur un corner rapidement tiré.

La finale s'est décidée à la 88e minute lorsque les Américains ont repris l'avantage et brisé la résistance jamaïcaine grâce à Jordan Morris qui a repris victorieusement un ballon mal dégagé par la défense adverse.

« Team USA » succède au palmarès de l'épreuve-phare de la zone CONCACAF (Amérique du nord, Amérique centrale et Caraïbes) au Mexique, éliminé en demi-finales par la Jamaïque (1-0).

La sélection dirigée par Bruce Arena a signé son 14e match sans défaite, sa plus longue série d'invicibilité depuis 2005.

Arena, qui a succédé à Jürgen Klinsmann limogé en novembre 2016 après une déroute 4 à 0 face au Costa Rica en éliminatoires du Mondial 2018, n'a pas encore connu la défaite depuis sa prise de fonction.

Son équipe, très séduisante en demi-finales contre le Costa Rica (2-0), a dominé la finale, mais s'est heurtée à l'excellente organisation défensive des Jamaïcains.

Il a fallu attendre la 19e minute pour que les États-Unis s'offrent une occasion nette de but pas Altidore, mais son tir de 25 m a été détournée par Andre Blake.

Le gardien de but jamaïcain, très en vue depuis le début du tournoi, a ensuite télescopé un joueur américain et a dû quitter, blessé à la main droite, ses coéquipiers.

Malgré ce coup du sort, la Jamaïque a tenu la dragée haute pendant 88 minutes, avant de céder devant Morris, avec son troisième but du tournoi.

« Il faut rendre hommage à la Jamaïque, ils ont réalisé une super finale, un super tournoi, mais on a réussi à trouver l'ouverture », a-t-il expliqué.

« Ce titre est très important pour ce groupe de joueurs, on va pouvoir penser avec confiance à la prochaine échéance », la reprise début septembre des qualifications pour le Mondial 2018, a apprécié Michael Bradley, le capitaine des États-Unis.