Real - Juve: une finale en huitième
Soccer lundi, 21 févr. 2005. 10:44 mercredi, 11 déc. 2024. 18:32
MADRID (AFP) - Le Real Madrid et la Juventus Turin, les deux clubs des grands championnats européens qui ont remporté le plus de titres de champion, 29 pour l'Espagnol et 27 pour l'Italien, s'affrontent, mardi à Madrid, en 8e de finale aller de la Ligue des champions de soccer.
La comparaison des palmarès des deux formations en présence confère indéniablement à ce match un label de "finale avant l'heure".
D'un côté, le Real Madrid et ses 29 Ligas, 17 Coupes d'Espagne et 11 Coupes d'Europe (neuf C1 et deux C3). De l'autre, la Juventus Turin et ses 27 championnats d'Italie, neuf coupes nationales et six coupes d'Europe (deux C1, une C2 et trois C3).
En plus de pouvoir se targuer de vitrines bien remplies, les deux clubs sont aux avant-postes dans leur championnat respectif. Le Real, malgré une défaite samedi face à l'Athletic Bilbao, est deuxième de la Liga, à sept points du FC Barcelone. La Juventus partage la première place du Calcio avec le Milan AC.
En outre, deux des plus beaux effectifs du soccer européen, avec au total cinq Ballons d'or - Ronaldo (1997 et 2002), Zidane (1998), Figo (2000), Owen (2001) pour le Real et Nedved (2003) pour la Juventus - seront face à face sur la pelouse du Santiago-Bernabeu.
Ce Real-Juve est aussi l'occasion d'un duel à distance entre probablement les deux meilleurs gardiens du monde, l'Espagnol Iker Casillas et l'Italien Gianluigi Buffon.
"Faire pareil"
Pour autant, au mois de décembre 2004, à l'évocation de ce huitième de finale, il n'était pas insensé d'imaginer le club turinois ne faire qu'une bouchée de son rival madrilène.
Le 18 décembre, pour son dernier match avant la trêve hivernale, la Juventus concédait le nul à domicile devant le Milan AC (0-0) mais conservait quatre points d'avance en tête du Calcio sur l'adversaire du jour.
Le Real Madrid, battu le 22 décembre au Santiago-Bernabeu par le FC Séville (0-1), se retrouvait alors à la cinquième place du classement, à 13 points du FC Barcelone.
Mais deux mois plus tard, la Juve de Capello n'est plus souveraine en Italie et le Real, bien que restant sur une défaite en Liga, s'est refait une santé sous la houlette de Vanderlei Luxemburgo. L'entraîneur brésilien, qui a posé ses valises à Madrid le 30 décembre, a fait gagner 21 points - sur 24 possibles - à sa nouvelle formation.
"Le Real Madrid, c'est vraiment l'équipe à battre, d'autant qu'ils ont retrouvé leurs sensations ces derniers temps", reconnaissait d'ailleurs l'attaquant de la Juventus David Trezeguet lors d'un rassemblement avec l'équipe de France. Mais le club turinois ne pourra pas compter mardi sur son champion du monde 1998, grippé.
Leur dernière confrontation en Ligue des champions avait tourné à l'avantage de l'équipe italienne. En demi-finale de l'édition 2002-2003, la Juventus, qui allait s'incliner en finale face au Milan AC, sortait alors le tenant du titre (1-2, 3-1).
"On avait joué deux matches très physiques, très +méchants+, se souvient Trezeguet. Il va falloir essayer de faire pareil."
Liverpool (ANG) - Bayer Leverkusen (ALL): distancés en Premier League (5e à 25 points du leader Chelsea), les Reds ont tout intérêt à consacrer leurs efforts sur la C1, épreuve qu'ils ont déjà remportée quatre fois. Liverpool est cependant fortement handicapé par l'absence de son milieu de terrain Gerrard (suspendu), les convalescences de Cissé, Sinama-Pongolle et Xabi Alonso, ainsi que les "non qualifications" pour l'épreuve des recrues du mercato, Morientes et Xabi Pellegrino. Du côté du Bayer - finaliste surprise en 2002 -, les bonnes performances réalisées en première phase (1-1 face au Real à Madrid, 1-1 contre l'AS Rome au stade Olympique, notamment) témoignent du bon comportement des Allemands en déplacement. L'actuel 4e de Bundesliga, à six points du Bayern Munich, leader, devra néanmoins se passer des services de son capitaine et défenseur Nowotny, blessé.
PSV Eindhoven (PBS) - Monaco (FRA): "Les deux équipes ont beaucoup changé en un an et pas forcément en notre défaveur", lançait peu après le tirage au sort l'entraîneur du PSV Guus Hiddink. Monaco a en effet un tout autre visage que celui affiché lors de victoire à Eindhoven en septembre 2003 (2-1), qui a inauguré l'étonnante aventure des Monégasques jusqu'à la finale de C1. Si la défense française a peu changé, le quatuor offensif Rothen-Morientes-Prso-Giuly s'est envolé. Et les Saviola, Chevanton et Kallon peinent à les faire oublier. Pour son premier 8e de finale en Ligue des champions depuis la création de l'épreuve, le PSV, qui alignera son équipe type avec Phillip Cocu à la barre, voudra faire bonne figure au Philipsstadion.
Bayern Munich (ALL) - Arsenal (ANG): maudit en Ligue des champions, Arsenal, qui participe pourtant à sa 7e édition consécutive, n'a atteint les quarts de finale de l'épreuve que deux fois (2001 et 2004). Distancés en championnat (3e à 11 pts du leader Chelsea), les Gunners doivent réussir un coup en C1 pour se débarrasser de cette étiquette pesante. Ce chemin passe par Munich, où le Bayern, leader du championnat d'Allemagne, pourrait devoir se passer de Ballack, en plus de l'attaquant international paraguayen Roque Santa Cruz. En revanche, Bixente Lizarazu devrait être de la partie. Le défenseur français devrait croiser de nombreux compatriotes puisqu'outre Patrick Vieira et Thierry Henry, Pascal Cygan pourrait remplacer Sol Campbell, Mathieu Flamini, Edu (ischio-jambiers), et Gaël Clichy, Ashley Cole (grippé). Dennis Bergkamp, aviophobe, ne fera pas le déplacement en Allemagne.
La comparaison des palmarès des deux formations en présence confère indéniablement à ce match un label de "finale avant l'heure".
D'un côté, le Real Madrid et ses 29 Ligas, 17 Coupes d'Espagne et 11 Coupes d'Europe (neuf C1 et deux C3). De l'autre, la Juventus Turin et ses 27 championnats d'Italie, neuf coupes nationales et six coupes d'Europe (deux C1, une C2 et trois C3).
En plus de pouvoir se targuer de vitrines bien remplies, les deux clubs sont aux avant-postes dans leur championnat respectif. Le Real, malgré une défaite samedi face à l'Athletic Bilbao, est deuxième de la Liga, à sept points du FC Barcelone. La Juventus partage la première place du Calcio avec le Milan AC.
En outre, deux des plus beaux effectifs du soccer européen, avec au total cinq Ballons d'or - Ronaldo (1997 et 2002), Zidane (1998), Figo (2000), Owen (2001) pour le Real et Nedved (2003) pour la Juventus - seront face à face sur la pelouse du Santiago-Bernabeu.
Ce Real-Juve est aussi l'occasion d'un duel à distance entre probablement les deux meilleurs gardiens du monde, l'Espagnol Iker Casillas et l'Italien Gianluigi Buffon.
"Faire pareil"
Pour autant, au mois de décembre 2004, à l'évocation de ce huitième de finale, il n'était pas insensé d'imaginer le club turinois ne faire qu'une bouchée de son rival madrilène.
Le 18 décembre, pour son dernier match avant la trêve hivernale, la Juventus concédait le nul à domicile devant le Milan AC (0-0) mais conservait quatre points d'avance en tête du Calcio sur l'adversaire du jour.
Le Real Madrid, battu le 22 décembre au Santiago-Bernabeu par le FC Séville (0-1), se retrouvait alors à la cinquième place du classement, à 13 points du FC Barcelone.
Mais deux mois plus tard, la Juve de Capello n'est plus souveraine en Italie et le Real, bien que restant sur une défaite en Liga, s'est refait une santé sous la houlette de Vanderlei Luxemburgo. L'entraîneur brésilien, qui a posé ses valises à Madrid le 30 décembre, a fait gagner 21 points - sur 24 possibles - à sa nouvelle formation.
"Le Real Madrid, c'est vraiment l'équipe à battre, d'autant qu'ils ont retrouvé leurs sensations ces derniers temps", reconnaissait d'ailleurs l'attaquant de la Juventus David Trezeguet lors d'un rassemblement avec l'équipe de France. Mais le club turinois ne pourra pas compter mardi sur son champion du monde 1998, grippé.
Leur dernière confrontation en Ligue des champions avait tourné à l'avantage de l'équipe italienne. En demi-finale de l'édition 2002-2003, la Juventus, qui allait s'incliner en finale face au Milan AC, sortait alors le tenant du titre (1-2, 3-1).
"On avait joué deux matches très physiques, très +méchants+, se souvient Trezeguet. Il va falloir essayer de faire pareil."
Liverpool (ANG) - Bayer Leverkusen (ALL): distancés en Premier League (5e à 25 points du leader Chelsea), les Reds ont tout intérêt à consacrer leurs efforts sur la C1, épreuve qu'ils ont déjà remportée quatre fois. Liverpool est cependant fortement handicapé par l'absence de son milieu de terrain Gerrard (suspendu), les convalescences de Cissé, Sinama-Pongolle et Xabi Alonso, ainsi que les "non qualifications" pour l'épreuve des recrues du mercato, Morientes et Xabi Pellegrino. Du côté du Bayer - finaliste surprise en 2002 -, les bonnes performances réalisées en première phase (1-1 face au Real à Madrid, 1-1 contre l'AS Rome au stade Olympique, notamment) témoignent du bon comportement des Allemands en déplacement. L'actuel 4e de Bundesliga, à six points du Bayern Munich, leader, devra néanmoins se passer des services de son capitaine et défenseur Nowotny, blessé.
PSV Eindhoven (PBS) - Monaco (FRA): "Les deux équipes ont beaucoup changé en un an et pas forcément en notre défaveur", lançait peu après le tirage au sort l'entraîneur du PSV Guus Hiddink. Monaco a en effet un tout autre visage que celui affiché lors de victoire à Eindhoven en septembre 2003 (2-1), qui a inauguré l'étonnante aventure des Monégasques jusqu'à la finale de C1. Si la défense française a peu changé, le quatuor offensif Rothen-Morientes-Prso-Giuly s'est envolé. Et les Saviola, Chevanton et Kallon peinent à les faire oublier. Pour son premier 8e de finale en Ligue des champions depuis la création de l'épreuve, le PSV, qui alignera son équipe type avec Phillip Cocu à la barre, voudra faire bonne figure au Philipsstadion.
Bayern Munich (ALL) - Arsenal (ANG): maudit en Ligue des champions, Arsenal, qui participe pourtant à sa 7e édition consécutive, n'a atteint les quarts de finale de l'épreuve que deux fois (2001 et 2004). Distancés en championnat (3e à 11 pts du leader Chelsea), les Gunners doivent réussir un coup en C1 pour se débarrasser de cette étiquette pesante. Ce chemin passe par Munich, où le Bayern, leader du championnat d'Allemagne, pourrait devoir se passer de Ballack, en plus de l'attaquant international paraguayen Roque Santa Cruz. En revanche, Bixente Lizarazu devrait être de la partie. Le défenseur français devrait croiser de nombreux compatriotes puisqu'outre Patrick Vieira et Thierry Henry, Pascal Cygan pourrait remplacer Sol Campbell, Mathieu Flamini, Edu (ischio-jambiers), et Gaël Clichy, Ashley Cole (grippé). Dennis Bergkamp, aviophobe, ne fera pas le déplacement en Allemagne.