République tchèque: le temps de sortir de l'ombre
Soccer jeudi, 29 mai 2008. 14:10 samedi, 14 déc. 2024. 12:31
(D'après CP) - Il ne faudra pas sous-estimer la République tchèque lors de l'Euro 2008. C'est du moins le message que véhicule l'entraîneur Karel Cruckner, malgré le passé à succès de l'équipe.
Alors la Tchécoslovaquie, le pays a été couronné champion européen en 1976. Vingt ans plus tard, jouant à titre de pays indépendant, la République tchèque a surpris l'Italie, le Portugal et la France, en route vers la finale.
Il y a quatre ans, les Tchèques ont atteint le carré d'as après des victoires surprenantes face à l'Allemagne et les Pays-Bas. Une défaite face à la Grèce - l'éventuel champion - en prolongation était considérée comme une déception pour une équipe nationale dont les performances étaient considérées les meilleures de toutes au Portugal.
Cette fois, jouant avec la co-hôte Suisse, le Portugal et la Turquie dans le Groupe A, les faits suggèrent un changement.
L'attaque déployée à partir du milieu du terrain avec les Pavel Nedved, avec Karel Poborsky et Vladimir Smicer, qui pouvaient dominer n'importe quel adversaire, est à peu près disparue. Seul le milieu de terrain défensif Tomas Galasek est toujours disponible après que les Tchèques aient perdu le fabriquant de jeu Tomas Rosicky quelques semaines avant le tournoi.
Avec ses habiletés techniques brillantes et sa créativité, Rosicky est devenu le meneur incontesté après avoir succédé è titre de capitaine à Nedved, qui s'est retiré du soccer international après la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Mais Rosicky a dû passer sous le bistouri pour réparer un tendon du genou gauche le 13 mai et sera tenu à l'écart pour au moins 10 semaines.
L'absence des joueurs clé du passé va avoir des conséquences sur la marque de commerce de l'équipe, qui est le jeu offensif. Toutefois, si Bruckner admet que l'équipe ne sera pas aussi offensive qu'au Portugal, il se refuse à jouer un jeu strictement défensif basé sur d'occasionnelles contre-attaques.
Bruckner, qui compte 47 victoires en 70 matchs, a pris les commandes de l'équipe après que les Tchèques aient raté leur qualification pour la Coupe du monde 2002. Il a vite changé la mentalité de l'équipe, qui pratiquait un style très défensif, en motivant et en unissant ses joueurs. Depuis son arrivée, l'équipe s'est qualifiée pour tous les tournois internationaux majeurs.
À l'Euro 2008, Bruckner croit que ceux qui ont été dans l'ombre des anciennes étoiles du milieu de terrain auront une chance de briller, dont Marek Matejovsky de Reading, David Jarolim de Hambourg, Jaroslav Plasil de Osasuna ou Jan Polak de Anderlecht.
En plus de ses soucis au milieu du terrain, Bruckner pourrait aussi faire face à des problèmes à l'attaque. Ses attaquants vedettes Jan Koller et Milan Baros ne sont pas au sommet de leur forme. Koller, 35 ans, est le meilleur marqueur de la République tchèque dans l'histoire avec 52 filets, mais il en arrache au FC Nuremberg depuis son transfert de Monaco en janvier dernier.
Au moins, la ligne défensive, poreuse à ses heures dans le passé, semble en bonne forme, et la meilleure nouvelle est que l'arrière gauche Marek Jankulovski, du AC Milan, s'est finalement remis d'une opération au genou subie l'an dernier.
Le centre de la défense est mené par Tomas Ujfalusi de Fiorentina, ce dernier pouvant aussi être utilisé à droite. Il sera joint par Radoslav Kovac, du Spartak Moscou, qui s'est remis à temps d'une blessure à l'épaule, et de David Rozehnal de la Lazio. Zdenek Grygera, de la Juventus, est aussi disponible.
Les buts seront gardés par Petr Cech, l'un des meilleurs cerbères au monde.
La République tchèque en un coup d'oeil
Gardiens: 1. Petr Cech (Chelsea/ENG), 16. Jaromir Blazek (Nuremberg/GER), 23. Daniel Zitka (Anderlecht/BEL)
Défenseurs: 2. Zdenek Grygera (Juventus Turin/ITA), 6. Marek Jankulovski (AC Milan/ITA), 13. Michal Kadlec (Sparta Prague), 5. Radoslav Kovac (Spartak Moscou/RUS), 12. Zdenek Pospech (FC Copenhague/DEN), 22. David Rozehnal (Lazio Rome/ITA), 18. Tomas Sivok (Sparta Prague), 21. Tomas Ujfalusi (Fiorentina/ITA)
Milieux: 4. Tomas Galasek (Nuremberg/GER), 14. David Jarolim (Hambourg/GER), 17. Marek Matejovsky (Reading/ENG/D2), 20. Jaroslav Plasil (Osasuna/ESP), 19. Rudolf Skacel (Hertha Berlin/GER), 3. Jan Polak (Anderlecht/BEL), 7. Libor Sionko (FC Copenhague/DEN), 11. Stanislav Vlcek (Anderlecht/BEL)
Attaquants: 15. Milan Baros (Portsmouth/ENG), 8. Martin Fenin (Francfort/GER), 9. Jan Koller (Nuremberg/GER), 10. Vaclav Sverkos (Banik Ostrava).
Sélectionneur: Karel Brückner
Alors la Tchécoslovaquie, le pays a été couronné champion européen en 1976. Vingt ans plus tard, jouant à titre de pays indépendant, la République tchèque a surpris l'Italie, le Portugal et la France, en route vers la finale.
Il y a quatre ans, les Tchèques ont atteint le carré d'as après des victoires surprenantes face à l'Allemagne et les Pays-Bas. Une défaite face à la Grèce - l'éventuel champion - en prolongation était considérée comme une déception pour une équipe nationale dont les performances étaient considérées les meilleures de toutes au Portugal.
Cette fois, jouant avec la co-hôte Suisse, le Portugal et la Turquie dans le Groupe A, les faits suggèrent un changement.
L'attaque déployée à partir du milieu du terrain avec les Pavel Nedved, avec Karel Poborsky et Vladimir Smicer, qui pouvaient dominer n'importe quel adversaire, est à peu près disparue. Seul le milieu de terrain défensif Tomas Galasek est toujours disponible après que les Tchèques aient perdu le fabriquant de jeu Tomas Rosicky quelques semaines avant le tournoi.
Avec ses habiletés techniques brillantes et sa créativité, Rosicky est devenu le meneur incontesté après avoir succédé è titre de capitaine à Nedved, qui s'est retiré du soccer international après la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Mais Rosicky a dû passer sous le bistouri pour réparer un tendon du genou gauche le 13 mai et sera tenu à l'écart pour au moins 10 semaines.
L'absence des joueurs clé du passé va avoir des conséquences sur la marque de commerce de l'équipe, qui est le jeu offensif. Toutefois, si Bruckner admet que l'équipe ne sera pas aussi offensive qu'au Portugal, il se refuse à jouer un jeu strictement défensif basé sur d'occasionnelles contre-attaques.
Bruckner, qui compte 47 victoires en 70 matchs, a pris les commandes de l'équipe après que les Tchèques aient raté leur qualification pour la Coupe du monde 2002. Il a vite changé la mentalité de l'équipe, qui pratiquait un style très défensif, en motivant et en unissant ses joueurs. Depuis son arrivée, l'équipe s'est qualifiée pour tous les tournois internationaux majeurs.
À l'Euro 2008, Bruckner croit que ceux qui ont été dans l'ombre des anciennes étoiles du milieu de terrain auront une chance de briller, dont Marek Matejovsky de Reading, David Jarolim de Hambourg, Jaroslav Plasil de Osasuna ou Jan Polak de Anderlecht.
En plus de ses soucis au milieu du terrain, Bruckner pourrait aussi faire face à des problèmes à l'attaque. Ses attaquants vedettes Jan Koller et Milan Baros ne sont pas au sommet de leur forme. Koller, 35 ans, est le meilleur marqueur de la République tchèque dans l'histoire avec 52 filets, mais il en arrache au FC Nuremberg depuis son transfert de Monaco en janvier dernier.
Au moins, la ligne défensive, poreuse à ses heures dans le passé, semble en bonne forme, et la meilleure nouvelle est que l'arrière gauche Marek Jankulovski, du AC Milan, s'est finalement remis d'une opération au genou subie l'an dernier.
Le centre de la défense est mené par Tomas Ujfalusi de Fiorentina, ce dernier pouvant aussi être utilisé à droite. Il sera joint par Radoslav Kovac, du Spartak Moscou, qui s'est remis à temps d'une blessure à l'épaule, et de David Rozehnal de la Lazio. Zdenek Grygera, de la Juventus, est aussi disponible.
Les buts seront gardés par Petr Cech, l'un des meilleurs cerbères au monde.
La République tchèque en un coup d'oeil
Gardiens: 1. Petr Cech (Chelsea/ENG), 16. Jaromir Blazek (Nuremberg/GER), 23. Daniel Zitka (Anderlecht/BEL)
Défenseurs: 2. Zdenek Grygera (Juventus Turin/ITA), 6. Marek Jankulovski (AC Milan/ITA), 13. Michal Kadlec (Sparta Prague), 5. Radoslav Kovac (Spartak Moscou/RUS), 12. Zdenek Pospech (FC Copenhague/DEN), 22. David Rozehnal (Lazio Rome/ITA), 18. Tomas Sivok (Sparta Prague), 21. Tomas Ujfalusi (Fiorentina/ITA)
Milieux: 4. Tomas Galasek (Nuremberg/GER), 14. David Jarolim (Hambourg/GER), 17. Marek Matejovsky (Reading/ENG/D2), 20. Jaroslav Plasil (Osasuna/ESP), 19. Rudolf Skacel (Hertha Berlin/GER), 3. Jan Polak (Anderlecht/BEL), 7. Libor Sionko (FC Copenhague/DEN), 11. Stanislav Vlcek (Anderlecht/BEL)
Attaquants: 15. Milan Baros (Portsmouth/ENG), 8. Martin Fenin (Francfort/GER), 9. Jan Koller (Nuremberg/GER), 10. Vaclav Sverkos (Banik Ostrava).
Sélectionneur: Karel Brückner