Retour à la compétition réussi pour les Français
Soccer mercredi, 15 août 2001. 17:39 samedi, 14 déc. 2024. 07:33
NANTES (AP) -- L'équipe de France a réussi ses retrouvailles avec la compétition en s'imposant 1-0 face au Danemark, mercredi soir, à Nantes, pour son premier match amical de la saison.
Bien qu'à court physiquement, les champions du monde ont ouvert avec succès la série des neuf rencontres amicales qui doivent leur servir de préparation avant la défense de leur titre mondial en juin 2002 en Corée du Sud et au Japon. Cependant, les Danois, invaincus depuis dix rencontres, ont chèrement vendus leur peau, même s'ils ne se sont pas créées de réelles occasions.
Pratiquement dans son équipe-type de l'Euro 2000, la France, qui n'avait jamais perdu à Nantes (six victoires et un nul), a distancé sa rivale dès le début du match (13e) sur un superbe but de Robert Pires - son neuvième en bleu- puis malmené les Danois. Après la pause, atteinte sur le score de 1-0, les Français ont un peu peiné pour contenir de solides Danois et ramener une nouvelle victoire qui place leur saison sur de bons rails.
Après un début de match plutôt rythmé au cours duquel la France avait progressivement emballé les débats, les Tricolores, qui restaient sur deux victoires face au Danemark, trouvaient très vite le score.
Au départ, une balle récupérée par Robert Pires aux dépens de Martin Laursen, non loin du rond central. Le ''Gunner'' s'avançait et, profitant d'un appel de Thierry Henry, pouvait tenter sa chance sans opposition, à une vingtaine de mètres de la cage défendue par Thomas Sorensen. La frappe enveloppée passait au ras du montant droit, trop loin des mains du grand portier danois (13e).
Pires, qui juste avant le coup d'envoi avait reçu le trophée du meilleur joueur de la coupe des confédérations ne pouvait pas mieux confirmer qu'il est devenu une pièce essentielle de l'équipe championne du monde.
Bien que neuf de ses onze éléments n'aient pas encore repris la compétition, l'équipe de France avait vraiment du jus et les Danois dépassés commettaient de plus en plus de fautes. Emmanuel Petit, idéalement décalé par Zinédine Zidane, manquait d'un rien l'occasion de doubler la mise en croisant trop son tir (28e). Côté Danois, Ebbe Sand, le meilleur réalisateur de la sélection (14 buts) et meilleur buteur de la Bundesliga, la saison passée (22 buts) devait sortir et était remplacé par Marc Nygaard (17e).
Par la suite, la rencontre était un peu hachée en raison de plusieurs arrêts de jeu, notamment la blessure au front de Marcel Desailly. Le capitaine tricolore revenait au bout de cinq minutes, le haut de la tête ceint d'un superbe bandage mais, entretemps, les Danois, qui finissaient mieux la mi-temps qu'ils ne l'avaient commencée, avaient pu tester l'arrière défense française et Jesper Gronkjaer la vigilance de Fabien Barthez (32e).
Dès l'attaque de la seconde période, le festival de Zidane sur le côté gauche, qui a obligé trois Danois à défendre sur lui avant de concéder un corner, semblait donner le ton aux Français. Mais les Danois, profitant d'une petite baisse de régime des hommes de Roger Lemerre, se montraient les plus incisifs.
Dominés dans l'entrejeu, les Français n'avaient guère l'opportunité de fournir des munitions à David Trézeguet, entré à la 56e minute. Sur une longue balle venue de la droite ''Trezegol'' pouvait cependant décocher une frappe qui, malheureusement, fuyait le cadre (70e). Dans la minute qui suivait, le chaud soufflait en sens inverse, Barthez effectuant un sauvetage hasardeux devant Peter Nielsen (71e).
Pour une de ses rares incursions en province, la France se reprenait en fin de match, la dernière occasion étant pour les Bleus, avec une tentative de lob de Johan Micoud qui n'a pas surpris Sorensen.
Bien qu'à court physiquement, les champions du monde ont ouvert avec succès la série des neuf rencontres amicales qui doivent leur servir de préparation avant la défense de leur titre mondial en juin 2002 en Corée du Sud et au Japon. Cependant, les Danois, invaincus depuis dix rencontres, ont chèrement vendus leur peau, même s'ils ne se sont pas créées de réelles occasions.
Pratiquement dans son équipe-type de l'Euro 2000, la France, qui n'avait jamais perdu à Nantes (six victoires et un nul), a distancé sa rivale dès le début du match (13e) sur un superbe but de Robert Pires - son neuvième en bleu- puis malmené les Danois. Après la pause, atteinte sur le score de 1-0, les Français ont un peu peiné pour contenir de solides Danois et ramener une nouvelle victoire qui place leur saison sur de bons rails.
Après un début de match plutôt rythmé au cours duquel la France avait progressivement emballé les débats, les Tricolores, qui restaient sur deux victoires face au Danemark, trouvaient très vite le score.
Au départ, une balle récupérée par Robert Pires aux dépens de Martin Laursen, non loin du rond central. Le ''Gunner'' s'avançait et, profitant d'un appel de Thierry Henry, pouvait tenter sa chance sans opposition, à une vingtaine de mètres de la cage défendue par Thomas Sorensen. La frappe enveloppée passait au ras du montant droit, trop loin des mains du grand portier danois (13e).
Pires, qui juste avant le coup d'envoi avait reçu le trophée du meilleur joueur de la coupe des confédérations ne pouvait pas mieux confirmer qu'il est devenu une pièce essentielle de l'équipe championne du monde.
Bien que neuf de ses onze éléments n'aient pas encore repris la compétition, l'équipe de France avait vraiment du jus et les Danois dépassés commettaient de plus en plus de fautes. Emmanuel Petit, idéalement décalé par Zinédine Zidane, manquait d'un rien l'occasion de doubler la mise en croisant trop son tir (28e). Côté Danois, Ebbe Sand, le meilleur réalisateur de la sélection (14 buts) et meilleur buteur de la Bundesliga, la saison passée (22 buts) devait sortir et était remplacé par Marc Nygaard (17e).
Par la suite, la rencontre était un peu hachée en raison de plusieurs arrêts de jeu, notamment la blessure au front de Marcel Desailly. Le capitaine tricolore revenait au bout de cinq minutes, le haut de la tête ceint d'un superbe bandage mais, entretemps, les Danois, qui finissaient mieux la mi-temps qu'ils ne l'avaient commencée, avaient pu tester l'arrière défense française et Jesper Gronkjaer la vigilance de Fabien Barthez (32e).
Dès l'attaque de la seconde période, le festival de Zidane sur le côté gauche, qui a obligé trois Danois à défendre sur lui avant de concéder un corner, semblait donner le ton aux Français. Mais les Danois, profitant d'une petite baisse de régime des hommes de Roger Lemerre, se montraient les plus incisifs.
Dominés dans l'entrejeu, les Français n'avaient guère l'opportunité de fournir des munitions à David Trézeguet, entré à la 56e minute. Sur une longue balle venue de la droite ''Trezegol'' pouvait cependant décocher une frappe qui, malheureusement, fuyait le cadre (70e). Dans la minute qui suivait, le chaud soufflait en sens inverse, Barthez effectuant un sauvetage hasardeux devant Peter Nielsen (71e).
Pour une de ses rares incursions en province, la France se reprenait en fin de match, la dernière occasion étant pour les Bleus, avec une tentative de lob de Johan Micoud qui n'a pas surpris Sorensen.