Ronaldo : Le temps est venu de briller
Soccer mercredi, 23 mai 2012. 10:34 samedi, 14 déc. 2024. 04:41
MADRID - Pour Cristiano Ronaldo, champion d'Espagne avec le Real Madrid au terme d'une excellente saison, l'heure est désormais venue de briller aussi en équipe du Portugal, après bon nombre de rendez-vous manqués.
L'Euro 2012 (8 juin-1er juillet) est l'occasion rêvée pour l'ailier de 27 ans, affamé de buts et de gloire, de faire oublier quelques déceptions avec la Selecçao. La dernière date du Mondial 2010 en Afrique du Sud, où le Portugal avait été éliminé en huitièmes de finale par l'Espagne, avec un seul but de Ronaldo durant tout le tournoi...
Depuis, très peu de choses ont changé chez le Portugais, même si quelques signes semblent indiquer qu'il a gagné en maturité, en tout cas sur le terrain.
Sur le fond, Ronaldo est pourtant toujours cet « homme à l'ambition sans limites » que Luca Caioli, son biographe, décrit dans un livre paru en mars.
Un joueur capable de susciter l'admiration par ses prouesses physiques et techniques, mais aussi d'irriter par ses attitudes arrogantes et égoïstes.
« Self-made man » du foot
L'homme a beau avoir avancé en âge, enrichi sa collection de titres, dont cette Liga enfin arrachée au Barça cette saison, au fond de lui Cristiano reste cet enfant qui pleurait de rage dès que son équipe était menée au score et s'emparait du ballon pour aller faire la différence à lui tout seul.
Et quand il défie le public barcelonais après avoir inscrit le but décisif le mois dernier lors du « clasico » face au Barça (2-1), en Liga, on croit revoir l'enfant natif de San Antonio, quartier pauvre des hauteurs de l'île de Madère, tout fier d'avoir été repéré par les recruteurs du Sporting Lisbonne où il allait partir dès l'âge de 12 ans pour y forger son destin de surdoué du football.
Tel est Ronaldo, « self-made man » du football, joueur au physique d'exception qui s'est construit tout seul, à force d'exigence et de volonté.
Malgré tout, « Abelhinha » (la petite abeille), comme on le surnommait enfant, semble s'être posé un peu ces derniers temps.
Cette saison, il a parfois accepté de sortir de son répertoire de soliste pour offrir davantage de ballons à ses partenaires du Real. Bien lui en a pris puisque les Madrilènes ont terminé la saison champions, avec un record de buts à la clef (121 en Liga).
Ballon d'Or en vue
Reste à savoir s'il est capable d'opérer cette même métamorphose avec son équipe nationale. La tâche s'annonce plus ardue, car il ne partage pas la même complicité avec ses compatriotes Nani ou Quaresma qu'avec Özil ou Benzema au Real.
En outre, le Portugal a hérité du groupe le plus relevé de l'Euro, avec l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark comme adversaires.
Mais une chose est sûre: le Portugal attend beaucoup de sa perle Ronaldo, capitaine et codétenteur avec Pauleta du record de sélections (88).
Pour Ronaldo, la pression à l'Euro sera même double puisque cette compétition sera sans doute aussi déterminante pour l'attribution d'un Ballon d'Or qu'il rêve de conquérir une deuxième fois.
Depuis son sacre en 2008, le Portugais a chaque fois été devancé par le Barcelonais Messi, son grand rival qu'il prend soin de ne jamais nommer.
Mais cette fois, même s'il a été battu au classement du meilleur buteur de Liga par « la Pulga » (50 buts contre 46), « CR7 » possède, avec son titre de champion d'Espagne, une longueur d'avance sur l'Argentin. À lui de mettre un point final à ce duel à distance lors de l'Euro en Ukraine et Pologne.
L'Euro 2012 (8 juin-1er juillet) est l'occasion rêvée pour l'ailier de 27 ans, affamé de buts et de gloire, de faire oublier quelques déceptions avec la Selecçao. La dernière date du Mondial 2010 en Afrique du Sud, où le Portugal avait été éliminé en huitièmes de finale par l'Espagne, avec un seul but de Ronaldo durant tout le tournoi...
Depuis, très peu de choses ont changé chez le Portugais, même si quelques signes semblent indiquer qu'il a gagné en maturité, en tout cas sur le terrain.
Sur le fond, Ronaldo est pourtant toujours cet « homme à l'ambition sans limites » que Luca Caioli, son biographe, décrit dans un livre paru en mars.
Un joueur capable de susciter l'admiration par ses prouesses physiques et techniques, mais aussi d'irriter par ses attitudes arrogantes et égoïstes.
« Self-made man » du foot
L'homme a beau avoir avancé en âge, enrichi sa collection de titres, dont cette Liga enfin arrachée au Barça cette saison, au fond de lui Cristiano reste cet enfant qui pleurait de rage dès que son équipe était menée au score et s'emparait du ballon pour aller faire la différence à lui tout seul.
Et quand il défie le public barcelonais après avoir inscrit le but décisif le mois dernier lors du « clasico » face au Barça (2-1), en Liga, on croit revoir l'enfant natif de San Antonio, quartier pauvre des hauteurs de l'île de Madère, tout fier d'avoir été repéré par les recruteurs du Sporting Lisbonne où il allait partir dès l'âge de 12 ans pour y forger son destin de surdoué du football.
Tel est Ronaldo, « self-made man » du football, joueur au physique d'exception qui s'est construit tout seul, à force d'exigence et de volonté.
Malgré tout, « Abelhinha » (la petite abeille), comme on le surnommait enfant, semble s'être posé un peu ces derniers temps.
Cette saison, il a parfois accepté de sortir de son répertoire de soliste pour offrir davantage de ballons à ses partenaires du Real. Bien lui en a pris puisque les Madrilènes ont terminé la saison champions, avec un record de buts à la clef (121 en Liga).
Ballon d'Or en vue
Reste à savoir s'il est capable d'opérer cette même métamorphose avec son équipe nationale. La tâche s'annonce plus ardue, car il ne partage pas la même complicité avec ses compatriotes Nani ou Quaresma qu'avec Özil ou Benzema au Real.
En outre, le Portugal a hérité du groupe le plus relevé de l'Euro, avec l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark comme adversaires.
Mais une chose est sûre: le Portugal attend beaucoup de sa perle Ronaldo, capitaine et codétenteur avec Pauleta du record de sélections (88).
Pour Ronaldo, la pression à l'Euro sera même double puisque cette compétition sera sans doute aussi déterminante pour l'attribution d'un Ballon d'Or qu'il rêve de conquérir une deuxième fois.
Depuis son sacre en 2008, le Portugais a chaque fois été devancé par le Barcelonais Messi, son grand rival qu'il prend soin de ne jamais nommer.
Mais cette fois, même s'il a été battu au classement du meilleur buteur de Liga par « la Pulga » (50 buts contre 46), « CR7 » possède, avec son titre de champion d'Espagne, une longueur d'avance sur l'Argentin. À lui de mettre un point final à ce duel à distance lors de l'Euro en Ukraine et Pologne.