S. Blatter minimise l'impact du racisme
Soccer mercredi, 16 nov. 2011. 13:59 mercredi, 11 déc. 2024. 17:47
GENEVE, Suisse - Alors que plusieurs footballeurs de premier plan sont accusés d'avoir lancé des insultes racistes à l'endroit d'adversaires sur le terrain, le président de la FIFA Sepp Blatter a attisé la colère de bien des gens, mercredi, en laissant entendre que les joueurs impliqués dans de tels incidents pourraient tout régler à l'aide d'une simple poignée de main.
Blatter a minimisé l'impact des incidents racistes qui sont survenus sur le terrain, affirmant que ceux-ci sont « oubliés » après les matchs, et il a nié lors d'une entrevue avec Al-Jazeera que le racisme est un problème dans le football.
Ses commentaires en ont indigné plusieurs en Angleterre, où les autorités enquêtent sur deux incidents survenus entre joueurs lors de récentes rencontres de la Premier League.
Le défenseur du Manchester United Rio Ferdinand, dont le frère Anton a été la cible d'une prétendue insulte raciste de la part du capitaine de la sélection anglaise John Terry, a écrit sur Twitter qu'il était « abasourdi » par les commentaires de Blatter.
« Je me sens stupide d'avoir pensé que le football avait adopté un rôle de leadership contre le racisme », a écrit Ferdinand.
Les commentaires de Blatter ont été émis le même jour où l'attaquant de Liverpool Luis Suarez a été accusé par l'Association de football d'Angleterre d'avoir lancé des insultes racistes au défenseur du Manchester United Patrice Evra. Celui-ci est noir.
Evra a déclaré à la télé française que Suarez a proféré une insulte raciste « au moins 10 fois ». Ce dernier a nié les accusations et a reçu le soutien de son club.
Terry a quant à lui indiqué que ses commentaires ont été pris hors contexte, mais il fait l'objet d'une enquête de la part de la FA et de la police de Londres.
Cherchant à calmer le jeu, Blatter a déclaré que ses commentaires ont été mal compris, et qu'il prend le dossier du racisme au sérieux.
« Je suis décidé à combattre cette plaie et de la chasser du football », a dit Blatter.
Le président de la FIFA avait auparavant choisi de s'exprimer sur Twitter dans le but de calmer la colère grandissante en Angleterre.
« Le racisme et la discrimination sous toutes ses formes n'a pas sa place dans le football, a écrit Blatter. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, et je le dirai encore et encore. »
« Toutefois - et il ne s'agit pas d'une excuse - il arrive parfois que, dans le feu de l'action, des choses se disent et se passent sur le terrain. Cela ne veut pas dire, en général, qu'il y ait du racisme sur l'aire de jeu. »
Dans son entrevue avec Al-Jazeera, Blatter a nié que le racisme et la discrimination étaient des problèmes importants au football.
« Durant un match, vous posez un geste vers quelqu'un ou vous pouvez dire quelque chose à quelqu'un qui ne vous ressemble pas exactement, mais à la fin de la journée tout est oublié, a insisté pour dire Blatter. Le racisme c'est quand il y a des spectateurs ou, à l'extérieur du terrain, il y a des gestes de discrimination. Mais sur le terrain de jeu, je nie qu'il y ait du racisme. »
Blatter a avancé que si les dirigeants d'une ligue doivent composer avec un incident ou une plainte, ils devraient « réunir les deux personnes et leur demander de se serrer la main ».
Blatter a minimisé l'impact des incidents racistes qui sont survenus sur le terrain, affirmant que ceux-ci sont « oubliés » après les matchs, et il a nié lors d'une entrevue avec Al-Jazeera que le racisme est un problème dans le football.
Ses commentaires en ont indigné plusieurs en Angleterre, où les autorités enquêtent sur deux incidents survenus entre joueurs lors de récentes rencontres de la Premier League.
Le défenseur du Manchester United Rio Ferdinand, dont le frère Anton a été la cible d'une prétendue insulte raciste de la part du capitaine de la sélection anglaise John Terry, a écrit sur Twitter qu'il était « abasourdi » par les commentaires de Blatter.
« Je me sens stupide d'avoir pensé que le football avait adopté un rôle de leadership contre le racisme », a écrit Ferdinand.
Les commentaires de Blatter ont été émis le même jour où l'attaquant de Liverpool Luis Suarez a été accusé par l'Association de football d'Angleterre d'avoir lancé des insultes racistes au défenseur du Manchester United Patrice Evra. Celui-ci est noir.
Evra a déclaré à la télé française que Suarez a proféré une insulte raciste « au moins 10 fois ». Ce dernier a nié les accusations et a reçu le soutien de son club.
Terry a quant à lui indiqué que ses commentaires ont été pris hors contexte, mais il fait l'objet d'une enquête de la part de la FA et de la police de Londres.
Cherchant à calmer le jeu, Blatter a déclaré que ses commentaires ont été mal compris, et qu'il prend le dossier du racisme au sérieux.
« Je suis décidé à combattre cette plaie et de la chasser du football », a dit Blatter.
Le président de la FIFA avait auparavant choisi de s'exprimer sur Twitter dans le but de calmer la colère grandissante en Angleterre.
« Le racisme et la discrimination sous toutes ses formes n'a pas sa place dans le football, a écrit Blatter. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, et je le dirai encore et encore. »
« Toutefois - et il ne s'agit pas d'une excuse - il arrive parfois que, dans le feu de l'action, des choses se disent et se passent sur le terrain. Cela ne veut pas dire, en général, qu'il y ait du racisme sur l'aire de jeu. »
Dans son entrevue avec Al-Jazeera, Blatter a nié que le racisme et la discrimination étaient des problèmes importants au football.
« Durant un match, vous posez un geste vers quelqu'un ou vous pouvez dire quelque chose à quelqu'un qui ne vous ressemble pas exactement, mais à la fin de la journée tout est oublié, a insisté pour dire Blatter. Le racisme c'est quand il y a des spectateurs ou, à l'extérieur du terrain, il y a des gestes de discrimination. Mais sur le terrain de jeu, je nie qu'il y ait du racisme. »
Blatter a avancé que si les dirigeants d'une ligue doivent composer avec un incident ou une plainte, ils devraient « réunir les deux personnes et leur demander de se serrer la main ».