Samuel Eto'o fait sa part contre le sida
Soccer lundi, 23 janv. 2012. 13:18 vendredi, 13 déc. 2024. 18:06
LIBREVILLE - La star camerounaise Samuel Eto'o a participé lundi à un lâcher de plusieurs milliers de ballons « Pour une CAN sans sida », avant les premières rencontres de la CAN-2012 au Gabon, Gabon-Niger et Maroc-Tunisie (Groupe C).
« Parler du sida est encore tabou. (...) Celui qui est malade a peur de parler, de se confier et il continue à mener cette vie alors que derrière il y a une autre infection, et une autre encore. Il faut arrêter ça », a déclaré Eto'o lors d'une conférence de presse.
Le joueur d'Anzhi Makhachkala (1re division russe), qui est parrain de l'opération avec le gardien du Gabon Didier Ovono, a estimé que la pauvreté n'était pas une excuse : « Est-ce que parce que vous êtes pauvre que vous n'allez pas vous protéger? Je vous dis non. Rien n'est plus cher qu'une vie ».
Michel Sidibé, directeur de l'Onusida, a souligné vouloir vaincre la discrimination.
« On a malheureusement plus de 80 pays qui ont des lois homophobes, qui n'acceptent pas que des gens avec le sida et qui sont homosexuels aient accès aux services (de santé). On veut que les travailleurs du sexe aient accès aux services, que ceux qui s'injectent de la drogue aient accès aux services », a-t-il insisté.
« On veut se servir de la CAN comme plate-forme. (...) Eto'o n'est pas seulement un citoyen de ce continent, mais un citoyen du monde. Nous allons l'utiliser comme une voix. Il joue dans un pays de l'est (Russie). L'Europe de l'Est est la partie du monde où nous avons les infections les plus rapides », a-t-il ajouté.
Pendant la CAN, la télévision gabonaise diffuse des spots expliquant que 300 personnes meurent du sida pendant un match et que cinq nouvelles infections ont lieu pendant chaque minute de temps additionnel.
Orchestrée par la fondation Sylvia Bongo Ondimba, épouse du président gabonais Ali Bongo, la campagne, soutenue par la Confédération africaine de football, vise à sensibiliser notamment les jeunes sur le VIH.
Deux tiers des personnes vivant avec le VIH se trouvent en Afrique sub-saharienne, où se concentrent les 3/4 des décès de la planète provoqués par cette maladie.
« Parler du sida est encore tabou. (...) Celui qui est malade a peur de parler, de se confier et il continue à mener cette vie alors que derrière il y a une autre infection, et une autre encore. Il faut arrêter ça », a déclaré Eto'o lors d'une conférence de presse.
Le joueur d'Anzhi Makhachkala (1re division russe), qui est parrain de l'opération avec le gardien du Gabon Didier Ovono, a estimé que la pauvreté n'était pas une excuse : « Est-ce que parce que vous êtes pauvre que vous n'allez pas vous protéger? Je vous dis non. Rien n'est plus cher qu'une vie ».
Michel Sidibé, directeur de l'Onusida, a souligné vouloir vaincre la discrimination.
« On a malheureusement plus de 80 pays qui ont des lois homophobes, qui n'acceptent pas que des gens avec le sida et qui sont homosexuels aient accès aux services (de santé). On veut que les travailleurs du sexe aient accès aux services, que ceux qui s'injectent de la drogue aient accès aux services », a-t-il insisté.
« On veut se servir de la CAN comme plate-forme. (...) Eto'o n'est pas seulement un citoyen de ce continent, mais un citoyen du monde. Nous allons l'utiliser comme une voix. Il joue dans un pays de l'est (Russie). L'Europe de l'Est est la partie du monde où nous avons les infections les plus rapides », a-t-il ajouté.
Pendant la CAN, la télévision gabonaise diffuse des spots expliquant que 300 personnes meurent du sida pendant un match et que cinq nouvelles infections ont lieu pendant chaque minute de temps additionnel.
Orchestrée par la fondation Sylvia Bongo Ondimba, épouse du président gabonais Ali Bongo, la campagne, soutenue par la Confédération africaine de football, vise à sensibiliser notamment les jeunes sur le VIH.
Deux tiers des personnes vivant avec le VIH se trouvent en Afrique sub-saharienne, où se concentrent les 3/4 des décès de la planète provoqués par cette maladie.