Sécurité: le principal défi de l'Ukraine
Soccer samedi, 26 mai 2012. 07:58 vendredi, 13 déc. 2024. 00:02
KIEV - L'Euro-2012 de soccer met l'Ukraine face à un important défi sécuritaire après de récentes explosions non revendiquées et des manifestations racistes qui ne sont pas rares dans cette ancienne république soviétique, mais les organisateurs de la compétition se veulent rassurants.
En moins d'une semaine, deux engins explosifs ont été découverts et neutralisés par des démineurs : l'un jeudi dans l'ouest et l'autre il y a une semaine dans le centre de Kiev, la capitale, qui accueillera le 1er juillet la finale de l'Euro co-organisé avec la Pologne à partir du 8 juin.
Quelque 800 000 étrangers sont attendus en Ukraine, pays qui a défrayé la chronique fin avril lorsque quatre mystérieuses explosions non revendiquées ont fait une trentaine de blessés à Dnipropetrovsk, ville de l'est qui n'accueille aucun match de l'Euro.
En dépit des récents incidents, l'UEFA maintient sa confiance dans les autorités ukrainiennes : « On a reçu toutes les garanties que la sécurité va être assurée » pendant la compétition, a indiqué vendredi à l'AFP un porte-parole de l'institution, Thomas Giordano.
Les forces de l'ordre sont « assez bien préparées pour faire en sorte que le championnat se déroule dans le calme », souligne l'expert Viktor Tchoumak, directeur de l'Institut de la politique publique à Kiev.
« Tous les matchs sur notre sol sont considérés comme des événements au risque peu élevé », renchérit Markian Loubkivski, directeur du comité d'organisation local (LOC) de l'Euro-2012, ajoutant que chaque stade sera équipé de « centaines de caméras vidéo ».
« Pendant chaque match, une vingtaine de spécialistes de la sécurité - responsables de la police et experts de l'UEFA - surveilleront la situation à partir de la salle de contrôle où les images seront retransmises par les caméras », explique-t-il.
La sécurité à l'intérieur des stades sera assurée par des structures privées et quelque 4 000 volontaires qui ont été formés par l'UEFA, ajoute M. Loubkivski.
À l'extérieur, « 22 000 policiers seront mobilisés pour le maintien de l'ordre pendant les matchs », a indiqué vendredi à l'AFP le service de presse du secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationales, Andri Kliouev.
Mais l'Ukraine manque toujours de systèmes de surveillance et de chiens policiers, a-t-il toutefois reconnu, espérant que ce manque pourrait être rapidement comblé.
« Des hooligans pourraient provoquer de sérieux troubles à l'ordre public, des rixes avec des partisans venus d'autres pays et des manifestations de xénophobie et de racisme », a-t-il mis en garde.
Les 16 pays participant à l'Euro coopèrent pour limiter l'arrivée de ces personnes dont certaines sont sur la liste noire de l'UEFA et ne peuvent même pas acheter de billets pour des matchs, a souligné Martin Kallen, directeur des opérations de l'Euro-2012.
D'autres se montrent en revanche pessimistes compte tenu du niveau élevé de xénophobie et de racisme en Ukraine, où plusieurs étudiants nigérians ont été blessés par un inconnu à Kharkiv (est), une des villes hôtes, et des militants homosexuels passés à tabac depuis le début du mois de mai.
En outre, une manifestation pour la fierté homosexuelle a été annulée à Kiev de crainte d'incidents.
« Si la police ukrainienne n'est pas capable d'assurer la sécurité aux participants d'un tel rassemblement, on peut douter de sa capacité à maintenir l'ordre pendant le championnat », s'inquiète une eurodéputée néerlandaise, Marije Cornelissen, citée dans un communiqué de l'ONG Amnesty International.
En moins d'une semaine, deux engins explosifs ont été découverts et neutralisés par des démineurs : l'un jeudi dans l'ouest et l'autre il y a une semaine dans le centre de Kiev, la capitale, qui accueillera le 1er juillet la finale de l'Euro co-organisé avec la Pologne à partir du 8 juin.
Quelque 800 000 étrangers sont attendus en Ukraine, pays qui a défrayé la chronique fin avril lorsque quatre mystérieuses explosions non revendiquées ont fait une trentaine de blessés à Dnipropetrovsk, ville de l'est qui n'accueille aucun match de l'Euro.
En dépit des récents incidents, l'UEFA maintient sa confiance dans les autorités ukrainiennes : « On a reçu toutes les garanties que la sécurité va être assurée » pendant la compétition, a indiqué vendredi à l'AFP un porte-parole de l'institution, Thomas Giordano.
Les forces de l'ordre sont « assez bien préparées pour faire en sorte que le championnat se déroule dans le calme », souligne l'expert Viktor Tchoumak, directeur de l'Institut de la politique publique à Kiev.
« Tous les matchs sur notre sol sont considérés comme des événements au risque peu élevé », renchérit Markian Loubkivski, directeur du comité d'organisation local (LOC) de l'Euro-2012, ajoutant que chaque stade sera équipé de « centaines de caméras vidéo ».
« Pendant chaque match, une vingtaine de spécialistes de la sécurité - responsables de la police et experts de l'UEFA - surveilleront la situation à partir de la salle de contrôle où les images seront retransmises par les caméras », explique-t-il.
La sécurité à l'intérieur des stades sera assurée par des structures privées et quelque 4 000 volontaires qui ont été formés par l'UEFA, ajoute M. Loubkivski.
À l'extérieur, « 22 000 policiers seront mobilisés pour le maintien de l'ordre pendant les matchs », a indiqué vendredi à l'AFP le service de presse du secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationales, Andri Kliouev.
Mais l'Ukraine manque toujours de systèmes de surveillance et de chiens policiers, a-t-il toutefois reconnu, espérant que ce manque pourrait être rapidement comblé.
« Des hooligans pourraient provoquer de sérieux troubles à l'ordre public, des rixes avec des partisans venus d'autres pays et des manifestations de xénophobie et de racisme », a-t-il mis en garde.
Les 16 pays participant à l'Euro coopèrent pour limiter l'arrivée de ces personnes dont certaines sont sur la liste noire de l'UEFA et ne peuvent même pas acheter de billets pour des matchs, a souligné Martin Kallen, directeur des opérations de l'Euro-2012.
D'autres se montrent en revanche pessimistes compte tenu du niveau élevé de xénophobie et de racisme en Ukraine, où plusieurs étudiants nigérians ont été blessés par un inconnu à Kharkiv (est), une des villes hôtes, et des militants homosexuels passés à tabac depuis le début du mois de mai.
En outre, une manifestation pour la fierté homosexuelle a été annulée à Kiev de crainte d'incidents.
« Si la police ukrainienne n'est pas capable d'assurer la sécurité aux participants d'un tel rassemblement, on peut douter de sa capacité à maintenir l'ordre pendant le championnat », s'inquiète une eurodéputée néerlandaise, Marije Cornelissen, citée dans un communiqué de l'ONG Amnesty International.