Semak, la surprise du capitaine
Soccer mercredi, 25 juin 2008. 11:10 samedi, 14 déc. 2024. 18:51
VIENNE - Le sélectionneur Guus Hiddink a eu du flair avec Sergei Semak, appelé à la surprise générale dans la liste des 23 d'une équipe de Russie qu'il n'avait plus fréquentée depuis deux ans et qu'il guide actuellement brillamment à l'Euro-2008, avec deux passes décisives à son actif.
A 32 ans, vétéran dans l'équipe la plus jeune du tournoi, Semak fut le premier surpris par cette convocation dans une équipe qui s'était qualifiée sans lui pour l'Euro et où il n'avait plus mis les crampons depuis mai 2006. Même étonnement quand Hiddink lui a confié tout de suite le brassard dès les matches de préparation pour le tournoi.
"La confiance de l'entraîneur qui m'a invité dans l'équipe pour une telle compétition me fait très plaisir, confiait-il récemment sur le site de l'UEFA. Cela n'arrive pas à tous les joueurs d'avoir une telle opportunité. C'est d'autant plus surprenant que je suis immédiatement devenu capitaine."
Alors qu'il se défend d'être un leader, le milieu du FC Rubin Kazan a déjà posé son empreinte sur ce tournoi, avec deux passes décisives, contre la Grèce (1-0) et pour le premier but contre les Pays-Bas en quarts de finale.
Renaissance internationale
C'est une sorte de renaissance internationale pour celui qui s'était fait discret depuis un triplé inscrit avec le CSKA Moscou au Parc des Princes contre le Paris SG en phase de groupes de la Ligue des champions en décembre 2004. Le club parisien l'avait engagé dans la foulée mais il n'avait jamais réussi à s'y imposer et était retourné en Russie.
Contre l'Espagne, en demi-finales jeudi à Vienne, Semak ne veut pas parler de revanche après le camouflet subi au premier tour (4-1). En bon capitaine, il a déjà rappelé ses troupes à l'ordre.
"La raison principale de cette défaite, ce sont les erreurs individuelles. A 2-0, c'était bien plus facile pour eux de jouer", rappelle ainsi ce grand admirateur de l'attaquant espagnol Fernando Torres.
Pour Semak, les raisons du redressement de la Russie après cette claque sont simples. "C'est déjà grâce à notre bonne condition physique, la chaleur ne nous affecte pas plus que ça."
"Je n'aime pas les capitaines silencieux"
L'ancien du PSG se réjouit aussi qu'Hiddink n'ait pas tout bouleversé après la déroute initiale contre la "Roja". "On n'a pas changé de style par rapport au match de l'Espagne. On a continué à jouer de la même manière, c'est-à-dire en exploitant nos points forts: la vitesse et le mouvement."
Au-delà des "erreurs individuelles" qu'il a relevées contre l'Espagne, la défaite peut aussi s'expliquer par une absence: celle d'Andrei Arshavin, révélation de l'Euro, capitaine avant lui, qui purgeait alors sa suspension.
Jeudi, le numéro 10 russe sera présent. Semak s'en réjouit. "C'est un homme très ouvert, qui peut changer le cours d'un match, c'est la vedette de l'équipe de Russie, cela ne fait aucun doute".
Mais Semak cite aussi Zhirkov, "impressionnant", et Pavlyuchenko (3 buts à l'Euro). "Je n'ai jamais douté de la classe de Zhirkov, mais il semble que Pavlyuchenko soit devenu l'un des leaders de cette équipe."
Pourtant, le leader, c'est bien Semak, de l'avis de Hiddink, qui avait donné sa définition du capitaine avant le tournoi: "Un capitaine, c'est un patron. Il doit parler sur le terrain. Je n'aime pas les capitaines silencieux. On va voir comment Semak va s'en sortir". Visiblement, Semak a trouvé sa voix.
A 32 ans, vétéran dans l'équipe la plus jeune du tournoi, Semak fut le premier surpris par cette convocation dans une équipe qui s'était qualifiée sans lui pour l'Euro et où il n'avait plus mis les crampons depuis mai 2006. Même étonnement quand Hiddink lui a confié tout de suite le brassard dès les matches de préparation pour le tournoi.
"La confiance de l'entraîneur qui m'a invité dans l'équipe pour une telle compétition me fait très plaisir, confiait-il récemment sur le site de l'UEFA. Cela n'arrive pas à tous les joueurs d'avoir une telle opportunité. C'est d'autant plus surprenant que je suis immédiatement devenu capitaine."
Alors qu'il se défend d'être un leader, le milieu du FC Rubin Kazan a déjà posé son empreinte sur ce tournoi, avec deux passes décisives, contre la Grèce (1-0) et pour le premier but contre les Pays-Bas en quarts de finale.
Renaissance internationale
C'est une sorte de renaissance internationale pour celui qui s'était fait discret depuis un triplé inscrit avec le CSKA Moscou au Parc des Princes contre le Paris SG en phase de groupes de la Ligue des champions en décembre 2004. Le club parisien l'avait engagé dans la foulée mais il n'avait jamais réussi à s'y imposer et était retourné en Russie.
Contre l'Espagne, en demi-finales jeudi à Vienne, Semak ne veut pas parler de revanche après le camouflet subi au premier tour (4-1). En bon capitaine, il a déjà rappelé ses troupes à l'ordre.
"La raison principale de cette défaite, ce sont les erreurs individuelles. A 2-0, c'était bien plus facile pour eux de jouer", rappelle ainsi ce grand admirateur de l'attaquant espagnol Fernando Torres.
Pour Semak, les raisons du redressement de la Russie après cette claque sont simples. "C'est déjà grâce à notre bonne condition physique, la chaleur ne nous affecte pas plus que ça."
"Je n'aime pas les capitaines silencieux"
L'ancien du PSG se réjouit aussi qu'Hiddink n'ait pas tout bouleversé après la déroute initiale contre la "Roja". "On n'a pas changé de style par rapport au match de l'Espagne. On a continué à jouer de la même manière, c'est-à-dire en exploitant nos points forts: la vitesse et le mouvement."
Au-delà des "erreurs individuelles" qu'il a relevées contre l'Espagne, la défaite peut aussi s'expliquer par une absence: celle d'Andrei Arshavin, révélation de l'Euro, capitaine avant lui, qui purgeait alors sa suspension.
Jeudi, le numéro 10 russe sera présent. Semak s'en réjouit. "C'est un homme très ouvert, qui peut changer le cours d'un match, c'est la vedette de l'équipe de Russie, cela ne fait aucun doute".
Mais Semak cite aussi Zhirkov, "impressionnant", et Pavlyuchenko (3 buts à l'Euro). "Je n'ai jamais douté de la classe de Zhirkov, mais il semble que Pavlyuchenko soit devenu l'un des leaders de cette équipe."
Pourtant, le leader, c'est bien Semak, de l'avis de Hiddink, qui avait donné sa définition du capitaine avant le tournoi: "Un capitaine, c'est un patron. Il doit parler sur le terrain. Je n'aime pas les capitaines silencieux. On va voir comment Semak va s'en sortir". Visiblement, Semak a trouvé sa voix.