Sifflets nourris à Paris après France-Grèce
Soccer samedi, 26 juin 2004. 02:46 mercredi, 11 déc. 2024. 14:31
PARIS (AFP) - Des sifflets nourris ont accueilli la défaite (0-1) de l'équipe de France de soccer face à la Grèce en quart de finale de l'Euro-2004 de soccer, vendredi sur la Place de l'Hotel de Ville à Paris.
A défaut des habituels klaxons célébrant la victoire, la place a été bercée par un concert de huées et de fumigènes, ainsi que quelques brèves échauffourées entre supporteurs adverses.
La place, noire de monde et ceinturée par un important dispositif de forces de l'ordre, s'est rapidement vidée à l'issue de la rencontre, les "Allez les Bleus" désespérément lancés lors des deux dernières minutes n'ayant pas suffi.
De toute manière, l'ambiance n'y était déjà plus, le but du numéro neuf grec Charisteas à la 65e minute avait largement tempéré les ardeurs des supporteurs français les plus bouillants, déjà calmés par une première période sans éclat.
"C'est mort, c'est mort je te dis !", lançait un jeune homme à casquette et maillot bleu à son camarade dès la 70e minute. "C'est pas possible, c'est pas possible", ne cessait de répéter non loin un monsieur en costume impeccable.
En désespoir de cause, le score n'évoluant pas, quelques pétards sont lancés histoire de réveiller à distance les ardeurs des joueurs français. Des supporteurs égarés du Paris SG (1re div. française) se mettaient à scander le nom de leur club favori.
Enhardie par la réussite de ses protégés, une poignée de supporteurs grecs donnait de la voix, sous le regard haineux des défenseurs du drapeau bleu-blanc-rouge, de plus en plus critiques, voire insultants, envers leur équipe.
"Ca m'énerve", hurle en substance un autre jeune homme. Les lampadaires de la Place de l'Hotel de Ville, illuminés à six minutes de la fin, ne suffisaient pas aux Bleus pour trouver le chemin des demi-finales.
Philosophe, un monsieur aux cheveux blanc déclarait: "Et dire qu'ils n'arrêtaient pas de dire que les Grecs étaient les plus faciles à jouer", avant de s'avancer lui aussi lentement vers la Seine après le coup de sifflet final.
A défaut des habituels klaxons célébrant la victoire, la place a été bercée par un concert de huées et de fumigènes, ainsi que quelques brèves échauffourées entre supporteurs adverses.
La place, noire de monde et ceinturée par un important dispositif de forces de l'ordre, s'est rapidement vidée à l'issue de la rencontre, les "Allez les Bleus" désespérément lancés lors des deux dernières minutes n'ayant pas suffi.
De toute manière, l'ambiance n'y était déjà plus, le but du numéro neuf grec Charisteas à la 65e minute avait largement tempéré les ardeurs des supporteurs français les plus bouillants, déjà calmés par une première période sans éclat.
"C'est mort, c'est mort je te dis !", lançait un jeune homme à casquette et maillot bleu à son camarade dès la 70e minute. "C'est pas possible, c'est pas possible", ne cessait de répéter non loin un monsieur en costume impeccable.
En désespoir de cause, le score n'évoluant pas, quelques pétards sont lancés histoire de réveiller à distance les ardeurs des joueurs français. Des supporteurs égarés du Paris SG (1re div. française) se mettaient à scander le nom de leur club favori.
Enhardie par la réussite de ses protégés, une poignée de supporteurs grecs donnait de la voix, sous le regard haineux des défenseurs du drapeau bleu-blanc-rouge, de plus en plus critiques, voire insultants, envers leur équipe.
"Ca m'énerve", hurle en substance un autre jeune homme. Les lampadaires de la Place de l'Hotel de Ville, illuminés à six minutes de la fin, ne suffisaient pas aux Bleus pour trouver le chemin des demi-finales.
Philosophe, un monsieur aux cheveux blanc déclarait: "Et dire qu'ils n'arrêtaient pas de dire que les Grecs étaient les plus faciles à jouer", avant de s'avancer lui aussi lentement vers la Seine après le coup de sifflet final.