L'ancien président de la FIFA Sepp Blatter acceptera le verdict du TAS
Soccer jeudi, 25 août 2016. 11:58 jeudi, 25 août 2016. 13:33LAUSANNE, Suisse - L'ancien président de la FIFA, Sepp Blatter, s'est engagé à accepter le verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) dans sa requête en appel contre la suspension de six ans qui lui a été imposée.
Arborant une barbe gris clair, Blatter a déclaré à des journalistes tôt jeudi matin qu'il souhaitait un résultat positif à son égard.
La rencontre à huis clos doit durer plusieurs heures. La décision du TAS est attendue d'ici quelques semaines, et elle pourrait faire l'objet d'une autre requête en appel, cette fois à la Cour suprême de la Suisse.
« Nous sommes des joueurs de soccer, a dit Blatter. Nous avons appris à gagner mais aussi à perdre. Ce ne sera pas la fin du monde. »
Si l'appel se solde par un échec, Blatter devra probablement mettre une croix sur ses espoirs d'être un jour nommé président honoraire de la FIFA par les 211 fédérations membres.
Âgé de 80 ans, Blatter nie avoir mal agi lorsqu'il a autorisé le paiement d'une somme de 2 millions $ à l'ancien vice-président de la FIFA, Michel Platini, en 2011.
Les deux hommes ont soutenu que ce montant d'argent visait à rembourser des travaux effectués par Platini alors qu'il agissait à titre de conseiller pour Blatter, entre 1999 et 2002.
En décembre 2015, le comité d'éthique de la FIFA avait jugé que le versement de 2 millions $ représentait un conflit d'intérêt, et avait imposé des suspensions de huit ans à Blatter et à Platini.
Le comité d'appel de la FIFA a réduit ces deux suspensions de deux ans. En mai, le TAS a à son tour réduit la suspension de Platini, la faisant passer de six à quatre ans.
En mi-journée jeudi, Platini a fait son arrivée sur les lieux de l'audience, où il doit agir à titre de témoin.
Le 14 septembre, les membres de l'UEFA choisiront un successeur à Platini, dont le mandat venait à échéance à la fin de mars 2019.
La sanction de quatre ans est d'une telle durée pour s'assurer que l'on doive le remplacer, plutôt que d'attendre son retour.