Soccer: le Canada était-il bien préparé?
Soccer dimanche, 3 juil. 2011. 16:57 jeudi, 12 déc. 2024. 23:35
DRESDEN, Allemagne - Pendant que l'équipe française soulevait le trophée de la Ligue des champions, en mai, leurs consoeurs canadiennes s'entraînaient à toutes fins utiles en vase clos à Rome.
Classé sixième, le Canada est arrivé au Mondial de soccer féminin avec de grands espoirs après quatre mois d'entraînement en Italie, pendant lesquels les joueuses ont tissé des liens et baigné dans la culture locale. Mais quand la compétition s'est amorcée, il est devenu clair qu'on aurait dû disputer plus de matches au préalable.
«C'est sûr que c'est quelque chose qu'il va falloir considérer, a dit la gardienne de longue date Karina LeBlanc. Nous pensions que ce qui a été fait était la bonne chose à faire. Les matches ont leurs bons côtés mais passer du temps ensemble aussi, alors il faut trouver l'équilibre. Je suis sûr que le personnel d'entraîneurs va bien réajuster le tir en vue des qualifications olympiques.»
On s'attendait au moins à ce que les Canadiennes franchissent la phase de groupe, mais elles ont perdu 2-1 contre l'Allemagne et 4-0 face aux Françaises, septièmes.
La France, dont 10 joueuses portent les couleurs de l'Olympique de Lyon, ont joué avec assurance, tandis que les Canadiennes semblaient prises de panique.
Carolina Morace, qui dirige l'équipe canadienne, a déploré après coup l'absence d'une ligue canadienne professionnelle. Mais de façon réaliste, une telle ligue n'est pas près de voir le jour. Les États-Unis, l'Allemagne, la Norvège, la Suède et l'Italie ont des ligues professionnelles; le Canada compte huit équipes dans la W-League, un circuit semipro dont les 27 clubs sont éparpillés en Amérique du nord.
On ne peut sous-estimer l'importance de disputer des matches, disent les joueuses. C'est dans ce contexte qu'on peut s'exercer à bien réagir, à garder son sang-froid dans les moments cruciaux.
«Nous voulons un environnement qui nous permettre d'être à l'aise selon que nous avons une avance d'un but ou un déficit d'un but, a dit Leblanc. Des choses normales de soccer. Nous sommes conscientes qu'il nous faut plus d'expérience à ce niveau.»
On ne sait pas encore si l'approche d'un camp sera maintenue pour le tournoi de qualification olympique en janvier à Vancouver, où le Canada, les États-Unis et le Mexique seront favoris pour obtenir deux places disponibles pour Londres en 2012.
Le Mondial du Canada prendra fin mardi avec un match contre le Nigeria, classé 27e au monde.
Classé sixième, le Canada est arrivé au Mondial de soccer féminin avec de grands espoirs après quatre mois d'entraînement en Italie, pendant lesquels les joueuses ont tissé des liens et baigné dans la culture locale. Mais quand la compétition s'est amorcée, il est devenu clair qu'on aurait dû disputer plus de matches au préalable.
«C'est sûr que c'est quelque chose qu'il va falloir considérer, a dit la gardienne de longue date Karina LeBlanc. Nous pensions que ce qui a été fait était la bonne chose à faire. Les matches ont leurs bons côtés mais passer du temps ensemble aussi, alors il faut trouver l'équilibre. Je suis sûr que le personnel d'entraîneurs va bien réajuster le tir en vue des qualifications olympiques.»
On s'attendait au moins à ce que les Canadiennes franchissent la phase de groupe, mais elles ont perdu 2-1 contre l'Allemagne et 4-0 face aux Françaises, septièmes.
La France, dont 10 joueuses portent les couleurs de l'Olympique de Lyon, ont joué avec assurance, tandis que les Canadiennes semblaient prises de panique.
Carolina Morace, qui dirige l'équipe canadienne, a déploré après coup l'absence d'une ligue canadienne professionnelle. Mais de façon réaliste, une telle ligue n'est pas près de voir le jour. Les États-Unis, l'Allemagne, la Norvège, la Suède et l'Italie ont des ligues professionnelles; le Canada compte huit équipes dans la W-League, un circuit semipro dont les 27 clubs sont éparpillés en Amérique du nord.
On ne peut sous-estimer l'importance de disputer des matches, disent les joueuses. C'est dans ce contexte qu'on peut s'exercer à bien réagir, à garder son sang-froid dans les moments cruciaux.
«Nous voulons un environnement qui nous permettre d'être à l'aise selon que nous avons une avance d'un but ou un déficit d'un but, a dit Leblanc. Des choses normales de soccer. Nous sommes conscientes qu'il nous faut plus d'expérience à ce niveau.»
On ne sait pas encore si l'approche d'un camp sera maintenue pour le tournoi de qualification olympique en janvier à Vancouver, où le Canada, les États-Unis et le Mexique seront favoris pour obtenir deux places disponibles pour Londres en 2012.
Le Mondial du Canada prendra fin mardi avec un match contre le Nigeria, classé 27e au monde.