Suède et Pays-Bas impressionnent
Soccer dimanche, 27 mars 2005. 12:03 samedi, 14 déc. 2024. 08:35
PARIS (AFP) - La Suède et les Pays-Bas, impressionnants samedi respectivement en Bulgarie (3-0) et en Roumanie (2-0) lors des qualifications zone Europe du Mondial-2006 de soccer, ont renforcé leur candidature pour un billet en Allemagne alors que l'Italie, victorieuse de l'Ecosse (2-0), a déjà pris une option.
Déjà convaincante lors de l'Euro, on savait la Suède des Ljungberg et Ibrahimovic capable d'un jeu attrayant. Samedi, elle a en plus fait preuve d'une froide efficacité qui lui permet d'oublier son faux pas à domicile contre la Croatie.
Avec un contre assassin de Ljungberg et une transformation de 30 minutes de supériorité numérique en deux buts, les Suédois ont balayé la Bulgarie. Leur principal adversaire s'appelle désormais la Croatie, invaincue et qui n'est qu'à deux points après la formalité islandaise (4-0). Les Croates pourraient même être en position de force en cas de victoire probable contre Malte mercredi.
Pour les Bulgares, en revanche, tout se complique. "Si on gagne contre la Suède, on ira en Allemagne", affirmait le sélectionneur et ancien Ballon d'or Hristo Stoichkov avant la rencontre. Le contraire paraît désormais probable: la défaite contre la Suède hypothèque largement la qualification directe et compromet même ses chances d'accéder à la place de barragiste. Avec 5 cinq points de retard sur les Suédois et 3 sur la Croatie, la Bulgarie est désormais condamnée aux exploits.
Les Oranges sur orbite
Dans le groupe 1, les Pays-Bas ont marqué les esprits. Les Bataves, entraînés par Marco Van Basten, ont désormais les idées claires avec un jeu limpide et un onze de départ où Makaay, Bosvelt, Van Hooijdonk ou Kluivert n'ont pas leur place. Si le duo "britannique" Van Nistelrooy-Robben n'a pas marqué, le capitaine Cocu et le remplaçant Babel se sont chargés de placer la machine orange sur orbite. Déjà vainqueurs des Tchèques en septembre (2-0), les Bataves ont toutes les cartes en main.
Il leur faudra toutefois se méfier des Tchèques qui restent redoutables malgré la retraite internationale de Pavel Nedved. Capables du meilleur (deux buts dans les 35 premières minutes) comme du pire (se faire remonter à 3-3 à domicile), les Tchèques ont assuré l'essentiel avec un but à la 87e minute. On attend avec impatience le République Tchèque - Pays-Bas d'octobre.
Pour l'Italie, la route vers l'Allemagne semble moins problématique que le comportement de ses supporteurs qui se sont affrontés entre eux à San Siro, la police ayant dû mettre fin aux affrontements entre tifosi du Milan AC et de l'Inter avec des charges violentes. Sur le terrain, les Italiens ont en revanche fait preuve d'une grande maîtrise contre l'Ecosse (2-0). Avec le luxe de laisser Del Piero à la maison, l'Italie a empoché les trois points, comme il se doit, à "l'Italienne": deux coups francs de Pirlo et un jeu défensif rigoureux avec un Buffon inspiré.
La France piétine
Un autre gros bras, l'Angleterre, a également prouvé que l'on pouvait compter sur elle avec sa nette victoire contre l'Irlande du Nord (4-0). Son plus sérieux rival, la Pologne, 2e à un point, a écrasé l'Azerbaïdjan (8-0). Etant donné la faiblesse du groupe 6, les deux équipes devraient probablement se qualifier directement pour le Mondial (1er du groupe, plus une des deux places de meilleur 2e).
La situation est beaucoup moins claire pour les Français dans le groupe 4. Les Champions du monde 1998 ont concédé leur troisième nul à domicile des éliminatoires contre la Suisse. S'ils restent aux commandes du groupe avec Irlandais et Israéliens, il leur faut désormais des résultats à l'extérieur, à commencer par mercredi en Israël.
La journée de mercredi devrait permettre d'y voir un peu clair dans le groupe 3 où Portugal et Slovaquie sont au coude à coude ainsi que dans le groupe 7 où la Serbie-Monténégro accueille l'Espagne.
Dans le groupe 2, après leurs débuts désastreux, Grèce et Turquie se sont quelque peu rassurés mais restent derrière l'Ukraine.
Déjà convaincante lors de l'Euro, on savait la Suède des Ljungberg et Ibrahimovic capable d'un jeu attrayant. Samedi, elle a en plus fait preuve d'une froide efficacité qui lui permet d'oublier son faux pas à domicile contre la Croatie.
Avec un contre assassin de Ljungberg et une transformation de 30 minutes de supériorité numérique en deux buts, les Suédois ont balayé la Bulgarie. Leur principal adversaire s'appelle désormais la Croatie, invaincue et qui n'est qu'à deux points après la formalité islandaise (4-0). Les Croates pourraient même être en position de force en cas de victoire probable contre Malte mercredi.
Pour les Bulgares, en revanche, tout se complique. "Si on gagne contre la Suède, on ira en Allemagne", affirmait le sélectionneur et ancien Ballon d'or Hristo Stoichkov avant la rencontre. Le contraire paraît désormais probable: la défaite contre la Suède hypothèque largement la qualification directe et compromet même ses chances d'accéder à la place de barragiste. Avec 5 cinq points de retard sur les Suédois et 3 sur la Croatie, la Bulgarie est désormais condamnée aux exploits.
Les Oranges sur orbite
Dans le groupe 1, les Pays-Bas ont marqué les esprits. Les Bataves, entraînés par Marco Van Basten, ont désormais les idées claires avec un jeu limpide et un onze de départ où Makaay, Bosvelt, Van Hooijdonk ou Kluivert n'ont pas leur place. Si le duo "britannique" Van Nistelrooy-Robben n'a pas marqué, le capitaine Cocu et le remplaçant Babel se sont chargés de placer la machine orange sur orbite. Déjà vainqueurs des Tchèques en septembre (2-0), les Bataves ont toutes les cartes en main.
Il leur faudra toutefois se méfier des Tchèques qui restent redoutables malgré la retraite internationale de Pavel Nedved. Capables du meilleur (deux buts dans les 35 premières minutes) comme du pire (se faire remonter à 3-3 à domicile), les Tchèques ont assuré l'essentiel avec un but à la 87e minute. On attend avec impatience le République Tchèque - Pays-Bas d'octobre.
Pour l'Italie, la route vers l'Allemagne semble moins problématique que le comportement de ses supporteurs qui se sont affrontés entre eux à San Siro, la police ayant dû mettre fin aux affrontements entre tifosi du Milan AC et de l'Inter avec des charges violentes. Sur le terrain, les Italiens ont en revanche fait preuve d'une grande maîtrise contre l'Ecosse (2-0). Avec le luxe de laisser Del Piero à la maison, l'Italie a empoché les trois points, comme il se doit, à "l'Italienne": deux coups francs de Pirlo et un jeu défensif rigoureux avec un Buffon inspiré.
La France piétine
Un autre gros bras, l'Angleterre, a également prouvé que l'on pouvait compter sur elle avec sa nette victoire contre l'Irlande du Nord (4-0). Son plus sérieux rival, la Pologne, 2e à un point, a écrasé l'Azerbaïdjan (8-0). Etant donné la faiblesse du groupe 6, les deux équipes devraient probablement se qualifier directement pour le Mondial (1er du groupe, plus une des deux places de meilleur 2e).
La situation est beaucoup moins claire pour les Français dans le groupe 4. Les Champions du monde 1998 ont concédé leur troisième nul à domicile des éliminatoires contre la Suisse. S'ils restent aux commandes du groupe avec Irlandais et Israéliens, il leur faut désormais des résultats à l'extérieur, à commencer par mercredi en Israël.
La journée de mercredi devrait permettre d'y voir un peu clair dans le groupe 3 où Portugal et Slovaquie sont au coude à coude ainsi que dans le groupe 7 où la Serbie-Monténégro accueille l'Espagne.
Dans le groupe 2, après leurs débuts désastreux, Grèce et Turquie se sont quelque peu rassurés mais restent derrière l'Ukraine.