Êtes-vous de ceux qui r‘gardent en avant? Malgré ces matins où le réveil est brutal, où votre bonheur en arrache… Une fois debout, dites-vous que l‘Impact peut encore aller jusqu‘au bout.

Bon, je sais, je charrie un peu. Mais l'élimination des Glorieux, bien que douloureuse, permettra néanmoins à certains horizons de s'élargir et à des sujets variés d'émerger. À commencer par le Bleu-blanc-noir, qui reprend l'action en Ligue majeure, samedi à 19h00 contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre. Vous pourrez vous joindre à nous pour l'avant-match dès 18:30 sur les ondes de RDS.

Le onze montréalais sera toutefois privé du défenseur colombien Nelson Rivas, dont les ennuis de santé sont toujours d'actualité. La sortie hâtive de Rivas après seulement deux minutes de jeu lors du match aller de la finale du championnat canadien à Toronto était empreinte de tristesse et de frustration. Si Rivas mérite notre compassion en raison de tous les efforts déployés pour réaliser un énième retour au jeu, la persistance du club à fonder des espoirs sur ce joueur s‘avère néfaste pour son avancement. Autrement dit, tant que l‘Impact reste fixé sur Nelson Rivas, la défense montréalaise ne va pas s‘améliorer.

Rivas et l'Impact: dans un cas comme dans l'autre, il faut passer à autre chose



Ce n‘est pas une question d‘argent. D‘ailleurs, questionnée à ce sujet, la direction du club aime se défendre en avançant que Rivas ne représente pas une charge imposante pour la masse salariale. Or, en gardant Rivas dans l‘effectif, l‘Impact freine sa quête de solution pour solidifier sa charnière centrale. Depuis le début de saison, les alignements défensifs du Bleu-blanc-noir ont une odeur de compromis: un latéral qu‘on replace dans l‘axe (Camara), un milieu de terrain transformé en défenseur (Lefèvre), un vétéran qui revient d‘une opération majeure (Pearce), etc. Tout ça comme mesure d‘apaisement, en attendant… En s‘accrochant à l‘espoir, si mince soit-il, que Rivas fera la différence lorsqu‘il reviendra. Une véritable béquille qui empêche dorénavant l‘équipe de marcher droit.

On m'accusera de manquer de foi. Je répète que j'ai beaucoup d'empathie pour notre éclopé venu de Colombie. Je suis moi-même déjà passé par là. Mais il s'agit d'un cas où les intérêts du club dépassent ceux du joueur. Et puisqu'on touche à la colonne vertébrale de l'équipe, rappelons-nous qu'on a toujours cru nécessaire d'y placer des joueurs capables de faire la différence. On a beau se référer au passé, pour progresser, l‘Impact doit absolument regarder en avant.

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Sinon, l'Impact a tout de même soutiré un match nul de son dernier déplacement à Toronto. Ce qui augure bien pour le match retour de mercredi prochain au Stade Saputo. Un titre de Champion canadien ouvrirait la porte à une nouvelle participation en Ligue des Champions Concacaf dont le tirage au sort a déjà eu lieu.

Pendant ce temps, les sélections nationales sont toujours en rodage en prévision de la Coupe du monde.

L'optimisme règne en Angleterre, ou est-ce parce que les Trois Lions n‘ont pas encore joué?

Pour leur part, les Bleus qui cartonnent, 40 contre la Norvège! reçoivent de la belle visite question de se mettre dans un état d‘esprit percutant.

L'Italie ne fait pas de bruit. C‘est dangereux.

Au Portugal, on s'inquiète un peu de l'état de santé de Ronaldo après sa finale de Ligue des Champions allée en prolongations.

Au Brésil, le statut de favori fait craindre l'excès de confiance. Felipao combat le oba-oba de la Seleçao. Bref, les Auriverdes seront isolés en campagne pendant toute la durée du tournoi.

Et pour finir, un autre lien entre l'Argentine et Montréal? Viggo Mortensen, partisan invétéré du Canadien, et de San Lorenzo!

C‘était bien le hockey, mais j‘ai hâte à la Coupe…