Un Canadien voudrait se payer l'OM
Soccer lundi, 15 janv. 2007. 18:57 samedi, 14 déc. 2024. 17:38
MONTREAL (AFP) - Les analystes financiers suivant le groupe pharmaceutique américain Inyx, dont le PDG canadien Jack Kachkar veut racheter le club de soccer français de l'Olympique de Marseille, se disent surpris de cette offre, dont ils n'ont jamais entendu parler.
"Je n'en ai pas (entendu parler)", a dit à l'AFP Robert Wasserman, l'un des deux analystes aux Etats-Unis suivant les activités du groupe basé à New York, qui fabrique sous licence des médicaments pour d'autres sociétés.
"Je ne suis qu'un analyste du secteur des soins de la santé", s'est cependant excusé M. Wasserman, interrogé sur cette proposition de rachat à laquelle l'actuel actionnaire principal de l'OM, Robert Louis-Dreyfus, doit répondre mardi.
"Je ne sais pas s'il a le financement pour cela et je ne savais même pas qu'il s'intéressait au soccer", a ajouté l'analyste, directeur de la recherche chez Jesup and Lamont Securities à Miami.
Interrogé sur la fortune personnelle de Jack Kachkar, l'autre analyste, Biren Amin, a déclaré: "je ne sais s'il a ou non beaucoup d'argent, mais à en juger par cette offre, il semble que oui".
575 employés
Selon les sources, Robert-Louis Dreyfus, demanderait entre 100 et 150 millions d'euros au titre du rachat de ses parts dans ce club où il a lui-même investi environ 200 millions d'euros depuis 10 ans.
Au siège d'Inyx à New York, personne ne répondait au téléphone lundi, jour férié aux Etats-Unis.
D'après M. Amin, Jack Kachkar, 43 ans, un Canadien d'origine hongroise qui, selon le site de Inyx, a fait des études en médecine à l'université Semmelweis de Budapest, possède des immeubles dans le sud de la Floride "valant de 25 à 70 millions de dollars américains".
"Je ne sais pas d'où vient son argent, donc je ne peux pas dire s'il a le soutien financier pour acheter le club", a dit l'analyste de la firme Stanford Group Company.
Inyx compte 575 employés et possède une usine à Porto Rico et deux autres en Angleterre, selon son site internet.
Depuis sa création en 2003, le groupe a accumulé des pertes totalisant 82,5 millions de dollars américains et sa dette s'élève à 120 millions de dollars, selon le même site.
En novembre, le groupe a annoncé qu'il comptait se retirer de la Bourse et fermer son capital, mais cette opération, pour laquelle il doit d'abord restructurer sa dette, n'a toujours pas été finalisée, a indiqué M. Amin.
"Je n'en ai pas (entendu parler)", a dit à l'AFP Robert Wasserman, l'un des deux analystes aux Etats-Unis suivant les activités du groupe basé à New York, qui fabrique sous licence des médicaments pour d'autres sociétés.
"Je ne suis qu'un analyste du secteur des soins de la santé", s'est cependant excusé M. Wasserman, interrogé sur cette proposition de rachat à laquelle l'actuel actionnaire principal de l'OM, Robert Louis-Dreyfus, doit répondre mardi.
"Je ne sais pas s'il a le financement pour cela et je ne savais même pas qu'il s'intéressait au soccer", a ajouté l'analyste, directeur de la recherche chez Jesup and Lamont Securities à Miami.
Interrogé sur la fortune personnelle de Jack Kachkar, l'autre analyste, Biren Amin, a déclaré: "je ne sais s'il a ou non beaucoup d'argent, mais à en juger par cette offre, il semble que oui".
575 employés
Selon les sources, Robert-Louis Dreyfus, demanderait entre 100 et 150 millions d'euros au titre du rachat de ses parts dans ce club où il a lui-même investi environ 200 millions d'euros depuis 10 ans.
Au siège d'Inyx à New York, personne ne répondait au téléphone lundi, jour férié aux Etats-Unis.
D'après M. Amin, Jack Kachkar, 43 ans, un Canadien d'origine hongroise qui, selon le site de Inyx, a fait des études en médecine à l'université Semmelweis de Budapest, possède des immeubles dans le sud de la Floride "valant de 25 à 70 millions de dollars américains".
"Je ne sais pas d'où vient son argent, donc je ne peux pas dire s'il a le soutien financier pour acheter le club", a dit l'analyste de la firme Stanford Group Company.
Inyx compte 575 employés et possède une usine à Porto Rico et deux autres en Angleterre, selon son site internet.
Depuis sa création en 2003, le groupe a accumulé des pertes totalisant 82,5 millions de dollars américains et sa dette s'élève à 120 millions de dollars, selon le même site.
En novembre, le groupe a annoncé qu'il comptait se retirer de la Bourse et fermer son capital, mais cette opération, pour laquelle il doit d'abord restructurer sa dette, n'a toujours pas été finalisée, a indiqué M. Amin.