Un nouveau visage pour la Juventus Turin
Soccer jeudi, 23 août 2001. 08:37 samedi, 14 déc. 2024. 05:55
TURIN (AFP) - La Juventus Turin, après plusieurs années marquées par la continuité dans son effectif, présente cette saison un nouveau visage pour aborder le Championnat d'Italie de soccer qui débute le week-end prochain.
L'équipe turinoise, qui a échoué de justesse ces deux dernières années dans la course au 'scudetto' (titre national) devant la Lazio Rome puis l'AS Rome, s'est enfin décidée à tourner la page et à changer de cap.
Les responsables turinois, jusqu'alors fidèles à une politique de "petits pas", ont effectué un gros effort de recrutement pour donner à leur formation les meilleurs moyens de gagner des titres.
Ils ont certes dû laisser partir leur chef d'orchestre, le Français Zinédine Zidane, au Real Madrid, après une longue hésitation, ainsi que l'avant-centre international italien Filippo Inzaghi au Milan AC.
Le transfert du champion du monde pour la somme record de 150 milliards de lires (environ 105 millions de dollars canadiens), leur a permis toutefois de s'attacher les services de quatre vedettes du soccer mondial, le gardien de but Gianluigi Buffon (Parme), le défenseur français Lilian Thuram (Parme), le milieu offensif tchèque Pavel Nedved (Lazio Rome) et l'attaquant chilien Marcelo Salas (Lazio Rome).
Le cas Del Piero
Le départ de Zidane va constituer sans aucun doute la grande inconnue de cette nouvelle Juventus, dirigée par Marcello Lippi, revenu aux affaires après le licenciement sans ménagement de Carlo Ancelotti au début de l'été.
Le jeu de la "vecchia signora" (vieille dame), privée de Zidane, principal créateur et animateur de tous les mouvements offensifs depuis cinq ans, ne sera sans doute plus le même. Lippi sait qu'il devra donner un autre style de jeu à une formation orpheline d'un de ses joueurs clés.
"L'avvocato" Gianni Agnelli, président d'honneur de Fiat et virtuel patron du club, envisage de confier à Alessandro Del Piero le soin de remplacer Zidane dans son rôle de soutien à l'attaque.
Mais ce dernier, qui semble revenu à son meilleur niveau après une longue traversée du désert ces deux dernières années, est peu enthousiaste à l'idée de tenir un rôle de distributeur.
Del Piero, en dépit de son gabarit assez léger, se sent beaucoup plus à l'aise sur le front de l'attaque grâce à sa grande facilité technique, sa vitesse et sa faculté à percer les défenses, surtout aux côtés d'un avant-centre classique comme le Français David Trezeguet.
Lippi, qui connaît à la perfection la plupart des joueurs à sa disposition, doit impérativement trouver une solution au cas Del Piero. Le retour de la Juventus sur le devant de la scène est à ce prix.
L'équipe turinoise, qui a échoué de justesse ces deux dernières années dans la course au 'scudetto' (titre national) devant la Lazio Rome puis l'AS Rome, s'est enfin décidée à tourner la page et à changer de cap.
Les responsables turinois, jusqu'alors fidèles à une politique de "petits pas", ont effectué un gros effort de recrutement pour donner à leur formation les meilleurs moyens de gagner des titres.
Ils ont certes dû laisser partir leur chef d'orchestre, le Français Zinédine Zidane, au Real Madrid, après une longue hésitation, ainsi que l'avant-centre international italien Filippo Inzaghi au Milan AC.
Le transfert du champion du monde pour la somme record de 150 milliards de lires (environ 105 millions de dollars canadiens), leur a permis toutefois de s'attacher les services de quatre vedettes du soccer mondial, le gardien de but Gianluigi Buffon (Parme), le défenseur français Lilian Thuram (Parme), le milieu offensif tchèque Pavel Nedved (Lazio Rome) et l'attaquant chilien Marcelo Salas (Lazio Rome).
Le cas Del Piero
Le départ de Zidane va constituer sans aucun doute la grande inconnue de cette nouvelle Juventus, dirigée par Marcello Lippi, revenu aux affaires après le licenciement sans ménagement de Carlo Ancelotti au début de l'été.
Le jeu de la "vecchia signora" (vieille dame), privée de Zidane, principal créateur et animateur de tous les mouvements offensifs depuis cinq ans, ne sera sans doute plus le même. Lippi sait qu'il devra donner un autre style de jeu à une formation orpheline d'un de ses joueurs clés.
"L'avvocato" Gianni Agnelli, président d'honneur de Fiat et virtuel patron du club, envisage de confier à Alessandro Del Piero le soin de remplacer Zidane dans son rôle de soutien à l'attaque.
Mais ce dernier, qui semble revenu à son meilleur niveau après une longue traversée du désert ces deux dernières années, est peu enthousiaste à l'idée de tenir un rôle de distributeur.
Del Piero, en dépit de son gabarit assez léger, se sent beaucoup plus à l'aise sur le front de l'attaque grâce à sa grande facilité technique, sa vitesse et sa faculté à percer les défenses, surtout aux côtés d'un avant-centre classique comme le Français David Trezeguet.
Lippi, qui connaît à la perfection la plupart des joueurs à sa disposition, doit impérativement trouver une solution au cas Del Piero. Le retour de la Juventus sur le devant de la scène est à ce prix.