Un système de licences pour contrer l'endettement des clubs
Soccer jeudi, 8 févr. 2001. 14:09 vendredi, 13 déc. 2024. 04:43
NYON (AFP) - Un système de licences, donnant le droit de participer aux compétitions européennes, devrait être opérationnel dès 2003 dans le but notamment de juguler l'endettement des clubs, a-t-on appris jeudi en marge du Comité exécutif de l'Union européenne de football (UEFA) réuni à Nyon.
"L'UEFA va rapidement mettre en place un projet pilote dans huit pays avant de généraliser la procédure à l'ensemble des associations probablement en 2003", a confirmé Gerhard Aigner, le secrétaire général de l'organisation.
L'Espagne figurera parmi les huit pays retenus, les autres devant encore être désignés.
Selon un rapport d'un groupe de travail, le projet prévoit d'imposer aux clubs un cahier des charges très strict en matière de finances mais aussi d'infrastructures, de formation des jeunes et d'organisation interne.
En cas de non respect des critères imposés par l'UEFA, les clubs pourraient être sanctionnés financièrement ou sportivement, l'UEFA se réservant le droit de refuser à un club la licence lui permettant de participer aux compétitions européennes.
"Il faut plus de transparence dans les comptes des clubs. Un contrôle annuel pourrait être envisagé afin de s'assurer de la solidité des finances du club et de sa capacité à payer les créanciers (...) ou le salaire des joueurs", peut-on lire dans un document de travail de l'UEFA.
Les clubs surendettés qui continuent à s'offrir des stars ou les clubs qui ne paient pas régulièrement leurs joueurs sont donc dans la ligne de mire de l'organisation européenne.
"Dans un premier temps, ce sera aux associations nationales, sur la base de nos critères, de sanctionner les clubs fautifs voire de refuser leur engagement en coupe d'Europe", explique Gerhard Aigner.
Outre la saine gestion financière, l'UEFA insiste aussi sur le rôle de formation des jeunes par les clubs. Le document de travail suggère que les clubs emploient des formateurs diplômés, disposent d'un staff médical et encouragent le développement scolaire des jeunes.
Les infrastructures devront aussi répondre à des critères de confort et de sécurité des spectateurs et garantir aux médias de bonnes conditions de travail.
Tous les clubs devront en outre obligatoirement s'appuyer sur une organisation administrative claire comprenant un secrétaire, un directeur financier, un chef de presse, un responsable de la sécurité et un entraîneur principal en possession du diplôme UEFA.
"L'UEFA va rapidement mettre en place un projet pilote dans huit pays avant de généraliser la procédure à l'ensemble des associations probablement en 2003", a confirmé Gerhard Aigner, le secrétaire général de l'organisation.
L'Espagne figurera parmi les huit pays retenus, les autres devant encore être désignés.
Selon un rapport d'un groupe de travail, le projet prévoit d'imposer aux clubs un cahier des charges très strict en matière de finances mais aussi d'infrastructures, de formation des jeunes et d'organisation interne.
En cas de non respect des critères imposés par l'UEFA, les clubs pourraient être sanctionnés financièrement ou sportivement, l'UEFA se réservant le droit de refuser à un club la licence lui permettant de participer aux compétitions européennes.
"Il faut plus de transparence dans les comptes des clubs. Un contrôle annuel pourrait être envisagé afin de s'assurer de la solidité des finances du club et de sa capacité à payer les créanciers (...) ou le salaire des joueurs", peut-on lire dans un document de travail de l'UEFA.
Les clubs surendettés qui continuent à s'offrir des stars ou les clubs qui ne paient pas régulièrement leurs joueurs sont donc dans la ligne de mire de l'organisation européenne.
"Dans un premier temps, ce sera aux associations nationales, sur la base de nos critères, de sanctionner les clubs fautifs voire de refuser leur engagement en coupe d'Europe", explique Gerhard Aigner.
Outre la saine gestion financière, l'UEFA insiste aussi sur le rôle de formation des jeunes par les clubs. Le document de travail suggère que les clubs emploient des formateurs diplômés, disposent d'un staff médical et encouragent le développement scolaire des jeunes.
Les infrastructures devront aussi répondre à des critères de confort et de sécurité des spectateurs et garantir aux médias de bonnes conditions de travail.
Tous les clubs devront en outre obligatoirement s'appuyer sur une organisation administrative claire comprenant un secrétaire, un directeur financier, un chef de presse, un responsable de la sécurité et un entraîneur principal en possession du diplôme UEFA.