Une finale attendue!
Soccer mercredi, 17 mai 2006. 10:07 mercredi, 11 déc. 2024. 15:50
PARIS (AFP) - Barcelone et son jeu chatoyant, symbolisé par le meilleur joueur du monde Ronaldinho, s'avance en favori face à Thierry Henry et aux "Gunners" d'Arsenal, qui n'ont pas tiré leur dernière cartouche avant la finale de la Ligue des champions de soccer qui sera présenté mercredi au Stade de France. Cette rencontre sera présentée à RDS dès 14h30.
La 51e finale de la C1 entre deux grands clubs européens est une des plus alléchantes des dernières années: les amateurs de soccer ne s'y trompent d'ailleurs pas et le marché noir pour accéder au Stade de France fait fureur, certains billets s'échangeant à plus de 2000 euros pièce.
Ronaldinho contre Henry. Barcelone, la meilleure attaque de la C1 (22 buts en 12 matchs) contre Arsenal, la meilleure défense (record d'invincibilité de 919 minutes en cours) d'Arsenal. Cesc Fabregas , le Catalan d'Arsenal contre la Catalogne. La première consécration possible d'Arsenal et d'Arsène Wenger au niveau européen.
Les motifs d'intérêt ne manquent pas. On pourrait encore ajouter: la naissance et le couronnement potentiels d'une nouvelle "dream team" barcelonaise; les vedettes Eto'o ou Campbell à la recherche d'un titre continental; la lutte entre Français des deux clubs; l'émergence possible du nouveau Maradona, Lionel Messi, s'il peut jouer, ou la quête d'un troisième titre européen en quatre ans pour Deco.
Sur le papier, le Barça, déjà désigné comme un des favoris de la compétition en septembre, part avec les faveurs des pronostics contre Arsenal, régulièrement décevant ces dernières années au niveau européen malgré un effectif alléchant. Comme en 2004, lorsque les "Gunners" avaient échoué en quarts de finale devant le voisin de Chelsea, alors qu'ils étaient invincibles en Championnat d'Angleterre.
Mais malgré la jeunesse de leur effectif, les "Gunners" se sont enfin imposés au niveau continental, éliminant successivement le Real Madrid en 8es de finale, puis la Juventus Turin en quarts, avant de se montrer moins à l'aise en demi-finale devant Villarreal. Le club londonien, sur une pente ascendante, est convaincu d'avoir les moyens de prendre en défaut le Barça.
"Ils sont des favoris nets, mais nous sommes des outsiders dangereux. Sur une finale, tu sais que tu as toujours à un moment donné une chance", estime son entraîneur Arsène Wenger, qui reconnaît avoir un oeil sur Ronaldinho, lequel "peut faire quelque chose de spécial à tout moment".
Côté catalan, on craint plutôt Thierry Henry, mais comme le souligne Samuel Eto'o: "Un seul joueur ne peut pas te faire gagner un match. Il y a aussi Pires, Cesc, Reyes...". "On ne fait pas de complexe de supériorité, ajoute Deco. On doit jouer comme on sait jouer. Naturellement."
Le FC Barcelone, qui a mis fin en 2005 à six ans de disette, sans aucun titre national, veut signer un double doublé (deux titres de rang, avec un doublé C1/liga cette saison). Un exploit qui couronnerait la nouvelle politique du club et une équipe qui fait rêver la planète avec Ronaldinho, Eto'o, Messi, Deco, Puyol, Giuly, ou Xavi (convalescent).
Les Catalans, qui ont sorti les deux ogres l'AC Milan et Chelsea en quarts et en demi-finales, seront en tout cas particulièrement motivés pour remporter le trophée douze ans après leur unique titre en C1. Samuel Eto'o, dont l'équipe nationale camerounaise ne s'est pas qualifiée pour le Mondial, a même confié au quotidien Marca: "A part mes enfants, je donnerais tout pour gagner cette finale".
La 51e finale de la C1 entre deux grands clubs européens est une des plus alléchantes des dernières années: les amateurs de soccer ne s'y trompent d'ailleurs pas et le marché noir pour accéder au Stade de France fait fureur, certains billets s'échangeant à plus de 2000 euros pièce.
Ronaldinho contre Henry. Barcelone, la meilleure attaque de la C1 (22 buts en 12 matchs) contre Arsenal, la meilleure défense (record d'invincibilité de 919 minutes en cours) d'Arsenal. Cesc Fabregas , le Catalan d'Arsenal contre la Catalogne. La première consécration possible d'Arsenal et d'Arsène Wenger au niveau européen.
Les motifs d'intérêt ne manquent pas. On pourrait encore ajouter: la naissance et le couronnement potentiels d'une nouvelle "dream team" barcelonaise; les vedettes Eto'o ou Campbell à la recherche d'un titre continental; la lutte entre Français des deux clubs; l'émergence possible du nouveau Maradona, Lionel Messi, s'il peut jouer, ou la quête d'un troisième titre européen en quatre ans pour Deco.
Sur le papier, le Barça, déjà désigné comme un des favoris de la compétition en septembre, part avec les faveurs des pronostics contre Arsenal, régulièrement décevant ces dernières années au niveau européen malgré un effectif alléchant. Comme en 2004, lorsque les "Gunners" avaient échoué en quarts de finale devant le voisin de Chelsea, alors qu'ils étaient invincibles en Championnat d'Angleterre.
Mais malgré la jeunesse de leur effectif, les "Gunners" se sont enfin imposés au niveau continental, éliminant successivement le Real Madrid en 8es de finale, puis la Juventus Turin en quarts, avant de se montrer moins à l'aise en demi-finale devant Villarreal. Le club londonien, sur une pente ascendante, est convaincu d'avoir les moyens de prendre en défaut le Barça.
"Ils sont des favoris nets, mais nous sommes des outsiders dangereux. Sur une finale, tu sais que tu as toujours à un moment donné une chance", estime son entraîneur Arsène Wenger, qui reconnaît avoir un oeil sur Ronaldinho, lequel "peut faire quelque chose de spécial à tout moment".
Côté catalan, on craint plutôt Thierry Henry, mais comme le souligne Samuel Eto'o: "Un seul joueur ne peut pas te faire gagner un match. Il y a aussi Pires, Cesc, Reyes...". "On ne fait pas de complexe de supériorité, ajoute Deco. On doit jouer comme on sait jouer. Naturellement."
Le FC Barcelone, qui a mis fin en 2005 à six ans de disette, sans aucun titre national, veut signer un double doublé (deux titres de rang, avec un doublé C1/liga cette saison). Un exploit qui couronnerait la nouvelle politique du club et une équipe qui fait rêver la planète avec Ronaldinho, Eto'o, Messi, Deco, Puyol, Giuly, ou Xavi (convalescent).
Les Catalans, qui ont sorti les deux ogres l'AC Milan et Chelsea en quarts et en demi-finales, seront en tout cas particulièrement motivés pour remporter le trophée douze ans après leur unique titre en C1. Samuel Eto'o, dont l'équipe nationale camerounaise ne s'est pas qualifiée pour le Mondial, a même confié au quotidien Marca: "A part mes enfants, je donnerais tout pour gagner cette finale".