"Une sinistre fin de règne" selon la presse française
Soccer lundi, 28 juin 2004. 00:39 samedi, 14 déc. 2024. 06:57
PARIS (AFP) - "Finis", "Indéfendable", "Piteuse sortie des bleus": la presse française de samedi prend acte sans ménagement de "la sinistre fin de règne" de la France, éliminée de l'Euro 2004 par une besogneuse équipe grecque (0-1), vendredi soir en quart de finale à Lisbonne.
"L'échec de la France signifie le mot +fin+ pour toute une génération. La génération dorée, celle des titres de champion du monde 1998 et de champion d'Europe 2000", commente le quotidien populaire Aujourd'hui/Le Parisien avec un brin de nostalgie.
La faute de ce "désastre comparable à celui du Mondial asiatique de 2002", incombe "à des joueurs au bout du rouleau et à un sélectionneur (Jacques Santini) qui a préféré abandonner le navire avant même la compétition, signant un contrat juteux en faveur d'un club Anglais" (Tottenham), tranche le journal.
Face à la Grèce, comme depuis le début de la compétition, écrit-il, les Français "sont apparus empruntés, presque anesthésiés. Dans cette cacophonie ambiante, il n'y avait strictement personne pour orienter un semblant de soccer".
La France "a quitté l'Euro par la plus petite des portes. Leur défaite face aux Grecs est courte, mais la différence de jeu produit et de coeur à l'ouvrage était gigantesque", abonde le quotidien Libération.
Pour le quotidien sportif L'Equipe, "La France a laissé dans cet Euro la trace parfaitement oubliable de sa désorganisation et de son impuissance", et perdu son titre "en montrant une fois de plus un jeu indigne de son rang".
Le match contre la Grèce, "derby entre les deux plus grandes impuissances européennes du moment" a précipité une "élimination méritée", estime l'Equipe.
Les Bleus "paraissent désormais nus comme des vers: plus d'envie, plus d'idées, plus de joie, plus de talent collectif. Hormis deux ou trois individualités de génie, il n'ont plus grand chose. Le temps est peut-être venu +du passé de faire table rase+", écrit l'éditorialiste du journal.
Le Parisien s'interroge sur les possibles départs à la retraite de certains acteurs des épopées de 1998 et 2000: probable pour Marcel Desailly, possibles pour Bixente Lizzarazu et Lilan Thuram... voire de l'emblématique Zinedine Zidane, 32 ans, auteur de trois buts au Portugal mais au volume de jeu étiolé.
"Une annonce qui ferait l'effet d'une bombe et créerait un immense vide en équipe de France", s'inquiète le journal.
"L'échec de la France signifie le mot +fin+ pour toute une génération. La génération dorée, celle des titres de champion du monde 1998 et de champion d'Europe 2000", commente le quotidien populaire Aujourd'hui/Le Parisien avec un brin de nostalgie.
La faute de ce "désastre comparable à celui du Mondial asiatique de 2002", incombe "à des joueurs au bout du rouleau et à un sélectionneur (Jacques Santini) qui a préféré abandonner le navire avant même la compétition, signant un contrat juteux en faveur d'un club Anglais" (Tottenham), tranche le journal.
Face à la Grèce, comme depuis le début de la compétition, écrit-il, les Français "sont apparus empruntés, presque anesthésiés. Dans cette cacophonie ambiante, il n'y avait strictement personne pour orienter un semblant de soccer".
La France "a quitté l'Euro par la plus petite des portes. Leur défaite face aux Grecs est courte, mais la différence de jeu produit et de coeur à l'ouvrage était gigantesque", abonde le quotidien Libération.
Pour le quotidien sportif L'Equipe, "La France a laissé dans cet Euro la trace parfaitement oubliable de sa désorganisation et de son impuissance", et perdu son titre "en montrant une fois de plus un jeu indigne de son rang".
Le match contre la Grèce, "derby entre les deux plus grandes impuissances européennes du moment" a précipité une "élimination méritée", estime l'Equipe.
Les Bleus "paraissent désormais nus comme des vers: plus d'envie, plus d'idées, plus de joie, plus de talent collectif. Hormis deux ou trois individualités de génie, il n'ont plus grand chose. Le temps est peut-être venu +du passé de faire table rase+", écrit l'éditorialiste du journal.
Le Parisien s'interroge sur les possibles départs à la retraite de certains acteurs des épopées de 1998 et 2000: probable pour Marcel Desailly, possibles pour Bixente Lizzarazu et Lilan Thuram... voire de l'emblématique Zinedine Zidane, 32 ans, auteur de trois buts au Portugal mais au volume de jeu étiolé.
"Une annonce qui ferait l'effet d'une bombe et créerait un immense vide en équipe de France", s'inquiète le journal.