Une tâche difficile pour le PSV
Soccer mardi, 3 mai 2005. 11:09 mercredi, 11 déc. 2024. 13:22
AMSTERDAM (AP) - La saison dernière, le Milan AC avait vécu l'une de ses plus grandes désillusions en Ligue des Champions. Il faudrait une nouvelle surprise mercredi soir pour que l'équipe lombarde ne se qualifie pas pour la finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le Milan AC abordera en effet dans la sérénité sa demi-finale retour sur le terrain du PSV Eindhoven, fort de son avantage conquis à San Siro la semaine dernière (2-0).
Mais le PSV peut garder espoir en se souvenant de la prestation du club italien la saison dernière en quarts de finale. Les sextuples vainqueurs de la C1, après avoir battu 4-1 La Corogne au match aller, s'étaient inclinés 4-0 au retour en Espagne et avaient été éliminés.
"Nous savons tous ce qui s'est passé", affirme l'arrière brésilien du Milan AC, Cafu. "Nous devrons être plus attentifs à Eindhoven. Nous n'avons qu'une petite avance. Nous devons en tirer profit de la meilleure façon."
Le PSV, qui a d'ores et déjà remporté le championnat des Pays-Bas, est persuadé qu'il aurait mérité un meilleur résultat au match aller. En Italie, les Néerlandais n'avaient pas réussi à concrétiser leurs nombreuses occasions en deuxième mi-temps, tandis que les Milanais Andrei Shevchenko et Jon Dahl Tomasson avaient marqué à chaque fin de période.
"Ils avaient affiché du très bon soccer", reconnaît Cafu. "Ils ont un milieu très bien organisé et sont très bons pour faire circuler le ballon. Ils vont tout donner dans ce match."
L'entraîneur du PSV, Guus Hiddink, ne se fait pourtant guère d'illusion face à Milan, qui a remporté sa dernière Ligue des champions en 2003.
"Je ne pense pas que ce sera aussi facile", dit-il. "Si, par chance, nous les poussons encore dans les cordes, alors ils seront mortels sur les contres."
Un seul but milanais contraindrait le PSV à marquer quatre fois pour se qualifier. Et l'équipe italienne, qui n'en a encaissé que trois cette saison en Ligue des champions, sera bien plus solide qu'au match aller, avec les retours de Paolo Maldini, Kakha Kaladze et Massimo Ambrosini.
L'entraîneur de Milan, Carlo Ancelotti, a laissé entendre qu'il avait l'intention de titulariser seul en pointe Shevchenko, avec en retrait le meneur de jeu brésilien Kaka pour faire la liaison avec un milieu de terrain à quatre.
Shevchenko a déjà marqué six buts cette saison en Ligue des champions et 16 buts en championnat d'Italie, en dépit d'une absence de plusieurs mois liée à une fracture de la pommette.
"Nous n'avons pas le sentiment d'être déjà en finale", prévient-il. "Nous devons être prêts à jouer un match très difficile."
Hiddink sera privé de son défenseur central Andre Ooijer, suspendu, et de l'ailier DaMarcus Beasley, qui s'est blessé à un ligament du genou vendredi contre le FC Twente en championnat.
Le Milan AC abordera en effet dans la sérénité sa demi-finale retour sur le terrain du PSV Eindhoven, fort de son avantage conquis à San Siro la semaine dernière (2-0).
Mais le PSV peut garder espoir en se souvenant de la prestation du club italien la saison dernière en quarts de finale. Les sextuples vainqueurs de la C1, après avoir battu 4-1 La Corogne au match aller, s'étaient inclinés 4-0 au retour en Espagne et avaient été éliminés.
"Nous savons tous ce qui s'est passé", affirme l'arrière brésilien du Milan AC, Cafu. "Nous devrons être plus attentifs à Eindhoven. Nous n'avons qu'une petite avance. Nous devons en tirer profit de la meilleure façon."
Le PSV, qui a d'ores et déjà remporté le championnat des Pays-Bas, est persuadé qu'il aurait mérité un meilleur résultat au match aller. En Italie, les Néerlandais n'avaient pas réussi à concrétiser leurs nombreuses occasions en deuxième mi-temps, tandis que les Milanais Andrei Shevchenko et Jon Dahl Tomasson avaient marqué à chaque fin de période.
"Ils avaient affiché du très bon soccer", reconnaît Cafu. "Ils ont un milieu très bien organisé et sont très bons pour faire circuler le ballon. Ils vont tout donner dans ce match."
L'entraîneur du PSV, Guus Hiddink, ne se fait pourtant guère d'illusion face à Milan, qui a remporté sa dernière Ligue des champions en 2003.
"Je ne pense pas que ce sera aussi facile", dit-il. "Si, par chance, nous les poussons encore dans les cordes, alors ils seront mortels sur les contres."
Un seul but milanais contraindrait le PSV à marquer quatre fois pour se qualifier. Et l'équipe italienne, qui n'en a encaissé que trois cette saison en Ligue des champions, sera bien plus solide qu'au match aller, avec les retours de Paolo Maldini, Kakha Kaladze et Massimo Ambrosini.
L'entraîneur de Milan, Carlo Ancelotti, a laissé entendre qu'il avait l'intention de titulariser seul en pointe Shevchenko, avec en retrait le meneur de jeu brésilien Kaka pour faire la liaison avec un milieu de terrain à quatre.
Shevchenko a déjà marqué six buts cette saison en Ligue des champions et 16 buts en championnat d'Italie, en dépit d'une absence de plusieurs mois liée à une fracture de la pommette.
"Nous n'avons pas le sentiment d'être déjà en finale", prévient-il. "Nous devons être prêts à jouer un match très difficile."
Hiddink sera privé de son défenseur central Andre Ooijer, suspendu, et de l'ailier DaMarcus Beasley, qui s'est blessé à un ligament du genou vendredi contre le FC Twente en championnat.