Ça a beau être la rentrée. Certains semblent sur leur départ. Et je ne parle pas seulement de Gareth Bale, qui n'en peut plus d'attendre le début de ses leçons de castillan. Le monde du foot a le don de donner le tournis un peu comme si on avait servi un peu trop de vin fortifié. au joueurnaliste. Ça faut pas faire comme dit le chef cuisinier Belge dans “les 12 Travaux”:http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Douze_Travaux_d‘Astérix#Manger_le_repas_pr.C3.A9par.C3.A9_par_Mannekenpix_le_Belge.2C_le_cuisinier_des_Titans…

Jusqu'à lundi eh non, le foot européen ne s'arrêtera pas pendant notre petit congé le marché des transferts promet d'être en ébullition. Mis à part le futur Blanco gallois, on spécule sur l'avenir de joueurs comme Kaka, Di Maria, Fellaini voire Kagawa. Et au moment de mettre sous presse façon de parler Boateng quittait Milan pour Schalke tandis que Tottenham et Chelsea faisaient des emplettes de dernière minute. Et Arsenal qui continue à regarder la parade…

Boateng rentre en Allemagne, on dirait un titre de film...



Pendant ce temps en France, les chiffres n'ont peut-être pas la même envergure, mais les intrigues ne sont pas en reste. Le feuilleton Florian Thauvin joueur de 20 ans du LOSC donne à penser qu'il fut une époque où Éric Lindros n'était pas si mal conseillé. À l'heure actuelle, Thauvin refuse de s'entraîner avec son club puisqu'il désire aller jouer avec l'OM, un club dont l'aura ne pâlira pas si facilement devant l'égo de la jeune starlette. L'attitude et les gestes de Thauvin ont entraîné une foule de réaction dont cette virulente lettre ouverte.

Il n'est pas facile de rester sur terre lorsqu'on est courtisé de tous bords tous côtés. Pourtant, ils sont nombreux à avoir frappé un mur après avoir trop vite fait le saut dans des clubs de premier échelon. Je ne sais pas si Thauvin lit l'anglais, mais il pourrait être intéressé par les commentaires de Scott Sinclair sur son passage raté à Manchester City. La langue de Shakespeare, pour un espoir footeux qui rêve de grands championnats, ça peut être utile, non?

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Jeudi, c'était le tirage de la Ligue des Champions de l'UEFA à Monaco. Et une fois toutes les petites boules ouvertes, on a pu constater que certaines commençaient déjà à avoir la trouille. Arsenal et l'Olympique Marseille, par exemple, doivent craindre d'être les premiers sacrifiés dans un groupe de la mort qui comprend aussi le Borussia Dortmund et Napoli.

Parmi les favoris à qui la chance sourit, on peut penser que Chelsea et le PSG obtiennent une position plutôt confortable face à des adversaires que l'on peut majoritairement qualifier de secondaires. La situation semble un peu plus délicate pour Manchester United et le Real Madrid qui auront quelques rivaux plus costauds. Il en va de même pour le Bayern Munich, mais on se demande bien ce qui pourrait inquiéter une machine bavaroise aussi bien nantie. Enfin, le Barça retrouvera des stades qu'il a l'habitude de visiter à Milan et Glasgow en plus de renouer les liens avec l'Ajax Amsterdam - un premier défi loin d'être insurmontable pour _El Tata_ Martino. Vous remarquerez que j'hésite encore à utiliser l'article en français pour désigner le nouvel entraîneur des Blaugranas

En attendant le début de la compétition, on surveillera ce vendredi la Super Coupe d'Europe qui habituellement n'a de super que le nom. Sauf que l'édition de cette année, en plus de regrouper le Bayern Munich et Chelsea, opposera Pep Guardiola à Jose Mourinho.

Ça a l'air très sincère



Bien que le match ne veuille pas dire grand chose, il survient alors que les deux entraîneurs s'acharnent à estampiller leur identité sur leur nouvelle équipe. Guardiola se permet toutes sortes d'expériences à Munich, comme faire de Philipp Lahm son nouveau Xavi. Mourinho, lui, met présentement l‘accent sur la défense à Chelsea. Bref, la recette ne semble pas avoir beaucoup changé depuis les derniers Clasicos. Même si l‘enjeu est assez secondaire, il n‘y a pas de garantie que le spectacle soit au rendez-vous.

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Côté MLS, l'Impact se rend à Philadelphie pour y affronter une équipe dont la défense n'est pas des plus solides. On se souviendra de la victoire de 5-3 au Stade Saputo et du tour du chapeau de Marco Di Vaio.

Le moment serait bien choisi pour retrouver sur la route les sensations qui galvanisent l‘Impact à domicile. On a beau parler de championnat, il n‘y a que trois points à l‘enjeu ce week-end. Et même si l‘ambition est en croissance au sein du groupe, l‘Impact ne peut pas trop s‘avancer sur un terrain où il est facile de s‘égarer. Une victoire à l‘extérieur, sans plus, serait un nouveau pas vers l‘atteinte de l‘objectif. Pour ce qui est de la manière et de l‘effectif, “on jouera certainement les mêmes cartes que face au Dynamo”:http://www.rds.ca/soccer/impact/garder-des-attentes-réalistes-1.654319. En espérant que Philadelphie ne regardait pas trop…