Victoire convaincante des Allemands
Soccer samedi, 3 juil. 2010. 09:55 samedi, 14 déc. 2024. 06:43
LE CAP, Afrique du Sud - Pas besoin de guerre psychologique. L'Allemagne était trop forte pour l'Argentine.
La Mannschaft a profité d'une victoire facile de 4-0 aux dépens de l'Albiceleste, samedi, pour atteindre les demi-finales de la Coupe du monde de football et du même coup, montrer la sortie à Lionel Messi et Diego Maradona.
Ce dernier s'est d'ailleurs avancé jusqu'au milieu du terrain, mains dans les poches, alors que plusieurs de ses joueurs se sont effondrés en pleurs. Le parcours de l'Argentine jusque-là dans le tournoi avait laissé croire à ses partisans en une première participation à la finale depuis 1990.
"Je suis aussi déçu que tous les Argentins, a laissé tomber Maradona. De voir mon pays perdre un match de foot est très difficile pour moi, qui ai porté son maillot."
Ce sera donc l'Allemagne qui affrontera l'Espagne, tombeuse du Paraguay 1-0, en demi-finales, mercredi. Il s'agit d'une troisième participation consécutive aux demi-finales pour l'Allemagne, qui a atteint cette étape du tournoi en 12 occasions, plus que toute autre nation.
"C'est important de ne pas se laisser emporter émotivement", a prévenu le sélectionneur, Joachim Lvw.
L'Argentine a été la "darling" du tournoi, chaque décision de Maradona causant un émoi et Messi prouvant que de marquer n'était pas la seule façon d'être sublime. L'Albiceleste a remporté ses quatre premiers matchs sans jamais tirer de l'arrière. Seuls les Pays-Bas en ont fait de même.
Mais l'Allemagne a démontré que les Sud-Américains n'avaient pas le monopole du flair à cette Coupe du monde. Son rythme et sa défensive exemplaire ont fait mal paraître l'Argentine tout l'après-midi. Ces derniers n'ont obtenu leur premier tir au but qu'à la 33e minute, alors que l'Allemagne menait déjà 1-0, Thomas Müller procurant les devants aux vainqueurs en marquant de la tête dès la troisième minute.
Miroslav Klose a ensuite souligné sa 100e sélection de belle façon, inscrivant deux des quatre buts des siens pour se hisser au deuxième rang de l'histoire de la Coupe du monde à égalité avec son compatriote Gerd Müller avec un total de 14 buts. Il rejoindra le Brésilien Ronaldo en tête avec son prochain.
Il a d'abord poussé le ballon dans une cage abandonnée après que l'Allemagne, particulièrement Lukas Podolski, se soit moqué de la défensive argentine (68e). Klose a clos le débat à la 89e, bottant à la volée le brillant centre de Mesut Vzil.
Ces deux buts placent Klose au deuxième rang de tous les temps en Allemagne avec 52. Müller mène avec 68.
"Je suis juste content que l'on atteigne les demi-finales, a dit Klose. C'était notre objectif."
Arne Friedrich a complété la marque. Le défenseur a quitté son poste pour venir porter la marque à 3-0 à la 74e minute.
"De perdre de cette façon, c'est très douloureux, a indiqué l'attaquant Carlos Tevez. Nous avons mal joué et parfois, quand vous faites des erreurs, vous êtes renvoyés à la maison.
"Ils ont fait ce que nous les savions capables de faire."
La Mannschaft a profité d'une victoire facile de 4-0 aux dépens de l'Albiceleste, samedi, pour atteindre les demi-finales de la Coupe du monde de football et du même coup, montrer la sortie à Lionel Messi et Diego Maradona.
Ce dernier s'est d'ailleurs avancé jusqu'au milieu du terrain, mains dans les poches, alors que plusieurs de ses joueurs se sont effondrés en pleurs. Le parcours de l'Argentine jusque-là dans le tournoi avait laissé croire à ses partisans en une première participation à la finale depuis 1990.
"Je suis aussi déçu que tous les Argentins, a laissé tomber Maradona. De voir mon pays perdre un match de foot est très difficile pour moi, qui ai porté son maillot."
Ce sera donc l'Allemagne qui affrontera l'Espagne, tombeuse du Paraguay 1-0, en demi-finales, mercredi. Il s'agit d'une troisième participation consécutive aux demi-finales pour l'Allemagne, qui a atteint cette étape du tournoi en 12 occasions, plus que toute autre nation.
"C'est important de ne pas se laisser emporter émotivement", a prévenu le sélectionneur, Joachim Lvw.
L'Argentine a été la "darling" du tournoi, chaque décision de Maradona causant un émoi et Messi prouvant que de marquer n'était pas la seule façon d'être sublime. L'Albiceleste a remporté ses quatre premiers matchs sans jamais tirer de l'arrière. Seuls les Pays-Bas en ont fait de même.
Mais l'Allemagne a démontré que les Sud-Américains n'avaient pas le monopole du flair à cette Coupe du monde. Son rythme et sa défensive exemplaire ont fait mal paraître l'Argentine tout l'après-midi. Ces derniers n'ont obtenu leur premier tir au but qu'à la 33e minute, alors que l'Allemagne menait déjà 1-0, Thomas Müller procurant les devants aux vainqueurs en marquant de la tête dès la troisième minute.
Miroslav Klose a ensuite souligné sa 100e sélection de belle façon, inscrivant deux des quatre buts des siens pour se hisser au deuxième rang de l'histoire de la Coupe du monde à égalité avec son compatriote Gerd Müller avec un total de 14 buts. Il rejoindra le Brésilien Ronaldo en tête avec son prochain.
Il a d'abord poussé le ballon dans une cage abandonnée après que l'Allemagne, particulièrement Lukas Podolski, se soit moqué de la défensive argentine (68e). Klose a clos le débat à la 89e, bottant à la volée le brillant centre de Mesut Vzil.
Ces deux buts placent Klose au deuxième rang de tous les temps en Allemagne avec 52. Müller mène avec 68.
"Je suis juste content que l'on atteigne les demi-finales, a dit Klose. C'était notre objectif."
Arne Friedrich a complété la marque. Le défenseur a quitté son poste pour venir porter la marque à 3-0 à la 74e minute.
"De perdre de cette façon, c'est très douloureux, a indiqué l'attaquant Carlos Tevez. Nous avons mal joué et parfois, quand vous faites des erreurs, vous êtes renvoyés à la maison.
"Ils ont fait ce que nous les savions capables de faire."