Vigilance Oranje face à l'Uruguay
Soccer lundi, 5 juil. 2010. 10:37 vendredi, 13 déc. 2024. 03:59
LE CAP - Les Pays-Bas, étiquetés favoris après avoir terrassé le Brésil en quarts, luttent contre l'euphorie avant d'affronter l'Uruguay et son miracle permanent, mardi soir en demi-finale du Mondial 2010 au Cap à 14h30.
Qui aurait parié sur la "Celeste" qualifiée pour la demi-finale, niveau que n'avait plus atteint l'Uruguay depuis 40 ans? Même les supporteurs les plus acharnés de ce petit pays de 3,4 millions d'habitants ont dû se pincer pour y croire.
La présence des Néerlandais est moins incongrue, même s'il leur a fallu attendre 12 ans avant de retrouver ce stade de la compétition, depuis la demi-finale perdue en 1998 face au Brésil.
Les "Oranje" se sont d'ailleurs offert le luxe d'éliminer cette sélection "Auriverde" en quart de finale vendredi, avec un savoureux renversement de situation qui leur a permis de s'imposer après avoir été menés (2-1).
Au pays des moulins et des tulipes, ce succès de prestige fait tourner les têtes et le public voit déjà se profiler la finale, la troisième après celles perdues en 1974 (face à l'Allemagne) et 1978 (face à l'Argentine).
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk a donc désigné deux adversaires pour mardi: l'excès de confiance qui guette ses joueurs et l'Uruguay.
"Je comprends tout à fait l'euphorie au pays. C'est même beau. Mais ce genre de situation s'est déjà produite par le passé et les gens avaient ensuite été déçus", met en garde Van Marwijk.
"Il faut prendre le duel face à l'Uruguay très au sérieux car, mentalement, c'est difficile de se remettre dans le bain après un succès contre le Brésil, poursuit-il. Cela fait deux ans maintenant que j'essaie de faire comprendre aux joueurs que pour être champions du monde, ils doivent briller dans la régularité sans jamais se relâcher".
Un grain de folie
La méfiance est donc de mise côté Oranje, même si la plupart des voyants sont au vert pour le capitaine Giovanni van Bronckhorst et les siens. Certes, les suspensions de Gregory van der Wiel et Nigel De Jong pourraient poser problème en défense.
Mais la forme affichée par le gardien Maarten Stekelenburg, la rigueur de Mark van Bommel, l'efficacité de Wesley Sneijder -- auteur de 4 buts dans ce Mondial -- et la vitesse retrouvée d'Arjen Robben seront autant d'atouts.
Chez les "Charruas", l'état des troupes est moins reluisant. Les blessures s'accumulent: le Mondial est fini pour le milieu Lodeiro, alors que le capitaine et défenseur central Diego Lugano est incertain. Et la suspension de l'attaquant Luis Suarez, qui avait écarté le ballon des deux mains pour empêcher le Ghana de marquer, va peser lourd en attaque.
Mais l'Uruguay peut compter sur ses "extrémités", avec son attaquant vedette Diego Forlan (3 buts) et son gardien Fernando Muslera, béni des dieux. Les deux hommes ont été les clés du succès contre le Ghana en quart de finale (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2).
Forlan a égalisé d'un superbe coup franc avant de réussir le premier tir au but de son équipe. Muslera a d'abord été sauvé par Suarez, puis par sa transversale sur le penalty de Gyan durant la prolongation. Il peut ensuite dire merci à Mensah pour son tir au but "de poussin" mais en a arrêté un deuxième face à Adiyiah.
Mais la Celeste, c'est aussi une touche de folie qui la rend imprévisible. Comme cette "Panenka" d'Abreu, d'ailleurs surnommé "El Loco" (Le Fou), pour le tir au but de la qualification contre les "Black Stars". Van Marwijk a raison de se méfier.
Qui aurait parié sur la "Celeste" qualifiée pour la demi-finale, niveau que n'avait plus atteint l'Uruguay depuis 40 ans? Même les supporteurs les plus acharnés de ce petit pays de 3,4 millions d'habitants ont dû se pincer pour y croire.
La présence des Néerlandais est moins incongrue, même s'il leur a fallu attendre 12 ans avant de retrouver ce stade de la compétition, depuis la demi-finale perdue en 1998 face au Brésil.
Les "Oranje" se sont d'ailleurs offert le luxe d'éliminer cette sélection "Auriverde" en quart de finale vendredi, avec un savoureux renversement de situation qui leur a permis de s'imposer après avoir été menés (2-1).
Au pays des moulins et des tulipes, ce succès de prestige fait tourner les têtes et le public voit déjà se profiler la finale, la troisième après celles perdues en 1974 (face à l'Allemagne) et 1978 (face à l'Argentine).
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk a donc désigné deux adversaires pour mardi: l'excès de confiance qui guette ses joueurs et l'Uruguay.
"Je comprends tout à fait l'euphorie au pays. C'est même beau. Mais ce genre de situation s'est déjà produite par le passé et les gens avaient ensuite été déçus", met en garde Van Marwijk.
"Il faut prendre le duel face à l'Uruguay très au sérieux car, mentalement, c'est difficile de se remettre dans le bain après un succès contre le Brésil, poursuit-il. Cela fait deux ans maintenant que j'essaie de faire comprendre aux joueurs que pour être champions du monde, ils doivent briller dans la régularité sans jamais se relâcher".
Un grain de folie
La méfiance est donc de mise côté Oranje, même si la plupart des voyants sont au vert pour le capitaine Giovanni van Bronckhorst et les siens. Certes, les suspensions de Gregory van der Wiel et Nigel De Jong pourraient poser problème en défense.
Mais la forme affichée par le gardien Maarten Stekelenburg, la rigueur de Mark van Bommel, l'efficacité de Wesley Sneijder -- auteur de 4 buts dans ce Mondial -- et la vitesse retrouvée d'Arjen Robben seront autant d'atouts.
Chez les "Charruas", l'état des troupes est moins reluisant. Les blessures s'accumulent: le Mondial est fini pour le milieu Lodeiro, alors que le capitaine et défenseur central Diego Lugano est incertain. Et la suspension de l'attaquant Luis Suarez, qui avait écarté le ballon des deux mains pour empêcher le Ghana de marquer, va peser lourd en attaque.
Mais l'Uruguay peut compter sur ses "extrémités", avec son attaquant vedette Diego Forlan (3 buts) et son gardien Fernando Muslera, béni des dieux. Les deux hommes ont été les clés du succès contre le Ghana en quart de finale (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2).
Forlan a égalisé d'un superbe coup franc avant de réussir le premier tir au but de son équipe. Muslera a d'abord été sauvé par Suarez, puis par sa transversale sur le penalty de Gyan durant la prolongation. Il peut ensuite dire merci à Mensah pour son tir au but "de poussin" mais en a arrêté un deuxième face à Adiyiah.
Mais la Celeste, c'est aussi une touche de folie qui la rend imprévisible. Comme cette "Panenka" d'Abreu, d'ailleurs surnommé "El Loco" (Le Fou), pour le tir au but de la qualification contre les "Black Stars". Van Marwijk a raison de se méfier.