Zidane a-t-il influencé les joueurs?
Soccer lundi, 21 juin 2010. 10:40 samedi, 14 déc. 2024. 05:47
JOHANNESBURG, Afrique du Sud - L'ancien meneur des Bleus Zinédine Zidane a affirmé lundi qu'il n'avait pas appelé de joueurs présents en Afrique du Sud et tenté de modifier la composition de l'équipe de France de soccer avant le match contre le Mexique.
Se déclarant "triste, parce qu'on parle de tout, sauf de soccer", l'ex-international veut cependant croire en une qualification des Bleus pour les huitièmes de finale.
"Aujourd'hui, (...), alors que j'ai arrêté de jouer, penser que je puisse appeler des joueurs et leur dire comment il faut jouer (...), il faut vraiment oser", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Johannesburg, suite à des informations diffusées dans la presse.
"Sincèrement (...), j'ai toujours respecté les règles, j'ai jamais eu un semblant de faux comportement, même quand j'étais joueur (...), je n'ai jamais donné mon avis sur une composition d'équipe, sur un joueur qui doit jouer."
Pour ce qui est de Nicolas Anelka, exclu par la Fédération française de football (FFF) après ses insultes envers Raymond Domenech, "personne n'est d'accord avec ce qu'il a pu dire ou ce qu'il a pu faire", mais ses propos n'auraient pas dû sortir du vestiaire, a déclaré en substance Zidane.
"Quand ça sort, les choses se compliquent et deviennent très graves", a-t-il dit.
Le Ballon d'or 1998 s'est néanmoins dit opposé au comportement des Bleus au cours des derniers jours, notamment leur décision de boycotter l'entraînement dimanche pour protester contre l'exclusion d'Anelka.
"Forcément, je ne suis pas pour, je ne suis pas du tout pour. On se souviendra en fait de celui qui gagnera la Coupe du monde et de l'équipe de France pour avoir refusé un entraînement", a-t-il déclaré.
L'ex-international, champion du monde en 1998, a par ailleurs déclaré qu'il n'avait "jamais eu de feeling" avec Domenech mais qu'il respectait sa position.
"Moi, j'étais joueur, lui était entraîneur. Et je respectais exactement les consignes, même si j'avais mon mot à dire en tant que capitaine de cette équipe", a-t-il dit.
Après un nul contre l'Uruguay (0-0), les Français ont été battus par le Mexique (2-0) jeudi soir lors de leur deuxième match du groupe A. Ils affrontent mardi l'Afrique du Sud.
"Je n'ai pas envie de dire que c'est une équipe qui a explosé, a par ailleurs affirmé Zidane. Je me dis qu'il y a encore la possibilité de passer. En fait, la seule possibilité de cette équipe de France de se sortir de ce pétrin, c'est de passer, parce qu'en fait, on oubliera tout.
"Peut-être que (les joueurs) le méritent mais là, on est en train de leur cracher dessus comme jamais, a-t-il observé. (Le match contre l'Afrique du Sud), pour eux, est le plus important. Je me dis qu'ils savent exactement où ils sont."
Zidane a également dit que l'Espagne, malgré sa défaite lors du premier match contre la Suisse (1-0) restait son favori pour remporter la Coupe du monde. Pour lui, c'est parce qu'il "n'y a plus de petites équipes" que des formations comme l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie et la France peinent pour se qualifier pour le tour suivant.
Se déclarant "triste, parce qu'on parle de tout, sauf de soccer", l'ex-international veut cependant croire en une qualification des Bleus pour les huitièmes de finale.
"Aujourd'hui, (...), alors que j'ai arrêté de jouer, penser que je puisse appeler des joueurs et leur dire comment il faut jouer (...), il faut vraiment oser", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Johannesburg, suite à des informations diffusées dans la presse.
"Sincèrement (...), j'ai toujours respecté les règles, j'ai jamais eu un semblant de faux comportement, même quand j'étais joueur (...), je n'ai jamais donné mon avis sur une composition d'équipe, sur un joueur qui doit jouer."
Pour ce qui est de Nicolas Anelka, exclu par la Fédération française de football (FFF) après ses insultes envers Raymond Domenech, "personne n'est d'accord avec ce qu'il a pu dire ou ce qu'il a pu faire", mais ses propos n'auraient pas dû sortir du vestiaire, a déclaré en substance Zidane.
"Quand ça sort, les choses se compliquent et deviennent très graves", a-t-il dit.
Le Ballon d'or 1998 s'est néanmoins dit opposé au comportement des Bleus au cours des derniers jours, notamment leur décision de boycotter l'entraînement dimanche pour protester contre l'exclusion d'Anelka.
"Forcément, je ne suis pas pour, je ne suis pas du tout pour. On se souviendra en fait de celui qui gagnera la Coupe du monde et de l'équipe de France pour avoir refusé un entraînement", a-t-il déclaré.
L'ex-international, champion du monde en 1998, a par ailleurs déclaré qu'il n'avait "jamais eu de feeling" avec Domenech mais qu'il respectait sa position.
"Moi, j'étais joueur, lui était entraîneur. Et je respectais exactement les consignes, même si j'avais mon mot à dire en tant que capitaine de cette équipe", a-t-il dit.
Après un nul contre l'Uruguay (0-0), les Français ont été battus par le Mexique (2-0) jeudi soir lors de leur deuxième match du groupe A. Ils affrontent mardi l'Afrique du Sud.
"Je n'ai pas envie de dire que c'est une équipe qui a explosé, a par ailleurs affirmé Zidane. Je me dis qu'il y a encore la possibilité de passer. En fait, la seule possibilité de cette équipe de France de se sortir de ce pétrin, c'est de passer, parce qu'en fait, on oubliera tout.
"Peut-être que (les joueurs) le méritent mais là, on est en train de leur cracher dessus comme jamais, a-t-il observé. (Le match contre l'Afrique du Sud), pour eux, est le plus important. Je me dis qu'ils savent exactement où ils sont."
Zidane a également dit que l'Espagne, malgré sa défaite lors du premier match contre la Suisse (1-0) restait son favori pour remporter la Coupe du monde. Pour lui, c'est parce qu'il "n'y a plus de petites équipes" que des formations comme l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie et la France peinent pour se qualifier pour le tour suivant.