(PC) - Fidèle à son habitude, le joueur de soccer vedette Zidane se livre tout en nuance à l'occasion de la sortie en salle le 24 mai du film documentaire "Zidane, un portrait du XXe siècle".

Ce film a été tourné en avril 2005 lors d'un match contre Villareal, et pour lequel 17 caméras haute définition ont été braquées sur lui le temps de la rencontre.

D'emblée, le meneur de jeu de l'équipe de France temporise, expliquant que "sur 90 minutes, (il) ne touche la balle qu'une minute trente ou deux minutes".

Le reste du temps, "il y a des courses et des gestes qui s'avèrent inutiles", explique-t-il dans un entretien à "TV Magazine" en kiosque samedi.

Zinédine Zidane se dit content de pouvoir laisser grâce au film "une trace" qui restera pour lui, ses enfants, soulignant qu'il n'avait "pourtant rien prémédité". "Si l'on m'avait dit un jour que je serais à l'affiche d'un film, j'aurais répondu: 'T'es fou!'", sourit-il.

Il reconnaît "avoir été réticent", opposé à l'idée "de faire l'acteur", mais se dit "époustouflé" du résultat, surpris "de pouvoir entendre le bruit de ses crampons".

Revenant sur son enfance, il dit devoir beaucoup à la télévision, quand, regardant "Téléfoot", il "savourait les images des grands footballeurs" tout en se disant "que tout cela était inaccessible".

"C'est en voyant jouer Enzo Francescoli au Stade Vélodrome que j'ai su que je voulais devenir footballeur", confesse-t-il, ajoutant qu'il s'est efforcé "de lui ressembler".

Quant à son avenir, après l'abandon prochain de sa carrière de professionnel, il sera consacré "aux jeunes du Real Madrid".

Zidane lâche aussi qu'il n'ira pas à Cannes pour la projection du film. "J'ai quelque chose de très important en vue: la Coupe du monde".