Il y a deux semaines, juste avant l‘ouverture du camp d‘entraînement, les partisans du Canadien avaient encore frais en mémoire le but contre son camp, marqué l‘an dernier par Ryan O‘Byrne. Ils allaient même jusqu‘à rappeler l‘épisode du sac à main en Floride en février 2008.

Marquer dans son propre filet, c‘est une erreur de recrue. Pour ce qui est de l‘histoire de la sacoche, disons simplement…qu‘il est un gars d‘équipe.

Ces événements, jumelés à un apprentissage difficile ont cependant miné sa confiance.

Ryan O‘Byrne a bravé la tempête. Durant l‘été, il s‘est redonné de l‘assurance et de la confiance. Depuis le début du camp, il offre de très bonnes performances et celle d‘hier contre Boston était de loin sa meilleure.

L‘organisation ne pouvait pas se permettre d‘abdiquer devant un défenseur de 25 ans, de six pieds, 5 pouces et qui pèse 235 livres.

Contre Boston, il a coupé des passes, effectué des mises en échec, bloqué des tirs et lui-même tiré sur le but adverse.

Les exigences de Jacques Martin qui demande aux attaquants de revenir profondément dans leur territoire pour relancer l‘attaque favorisent cette reprise de confiance chez le jeune défenseur.

Je crois que Ryan O‘Byrne s‘est taillé une place dans cette formation, une place acquise avec de l‘assurance et de la confiance. Lorsqu‘un athlète parvient à se relever de la sorte,à braver la tempête, on ne peut que le féliciter.

Stéphane Langdeau.

P.S.: Ce soir, après le football, l‘Antichambre accueille Roch Voisine.