C’est vrai, la marche est haute. Passer l’examen d’entrée de Harvard n’est certes pas une sinécure mais que dire de franchir avec succès la chronique « En rafale » de l’Antichambre. Louis Leblanc, auteur de 4 points dans la victoire de son équipe 7–4 face aux Tigres de Victoriaville sera confronté aux questions de nos panélistes lundi soir.

Le premier choix du Canadien à l’encan de 2009 avait déjà fort impressionné les recruteurs de la centrale de dépistage de la Ligue nationale. On dit de lui qu’il a de bonnes mains, qu’il se détache facilement de ses couvreurs, qu’il a une excellente vision du jeu et qu’il est compétitif. Voilà de bien bons commentaires pour un athlète de 19 ans qui amorce sa carrière junior.

Dans la vision du Canadien, il était cependant normal que sa saison à l’Université Harvard soulève quelques questions. Pour un premier choix, il est clair qu’une organisation espère que son joueur d’avenir dispute plus que 30 matchs dans une saison.

On a donc réussi à le convaincre en lui faisant signer une entente de trois ans avec le Tricolore. Cette année, avec le Junior de Montréal, il devra s’éclater et éclater la LHJMQ dans tous les sens du terme. Au-delà du plaisir fou qu’il a à jouer, seules les statistiques qu’il empilera feront de lui un joueur convoité pour la suite de sa carrière.

En attendant de porter l’uniforme de la Sainte Flanelle pour de bon, il aura aussi à démontrer tout son talent avec Équipe Canada Junior. L’an dernier, les dirigeants avaient cru bon de l’écarter de la formation.

Cela dit, Louis Leblanc a fait bonne impression au camp des recrues. Il possède les atouts pour réussir. À six pieds et 178 livres, il n’est pas encore un colosse, mais il n’a que 19 ans.

Leblanc est mature. Tout ce qu’il lui faut dorénavant, c’est le travail et l’acharnement qu’il mettra à l’ouvrage et qui fera de lui un athlète indispensable pour l’avenir du Canadien.

Si vous avez des questions pour Louis Leblanc, il sera de passage dans l’Antichambre ce soir.

Stéphane Langdeau.