Edmonotone vibrera!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:20 mercredi, 24 nov. 2010. 13:49D’abord, oubliez ce titre puisque la ville d’Edmonton est une grande ville de sports. C’est elle qui nous a donné les Eskimos, gagnants de 5 coupes Grey de suite. C’est aussi la ville où les Oilers dominaient la LNH dans les années 80. Ce sont bien souvent les gens de l’est du pays qui croient encore qu’Edmonton est une ville sans vie et plate. Croyez-moi, il n’en est rien. Et pour avoir travaillé à la couverture de plusieurs finales de la coupe Grey dans l’ouest, je peux vous l’assurer. Il y a cependant le froid. Que ce soit à Winnipeg, à Régina, à Calgary ou à Edmonton, le mercure peut facilement atteindre moins mille à la fin novembre. J’exagère à peine.
Pour triompher lors de cette ultime confrontation, il faudra d’abord vaincre le froid. Le terrain sera dur comme de la pierre, l’indice de refroidissement éolien fera ressentir aux joueurs une température bien en deçà du mercure indiqué.
Les Roughriders de la Saskatchewan auront cependant plus chaud. Ils seront réchauffés par ce désir de vengeance qu’ils traînent avec eux depuis maintenant douze mois. Depuis un an, les joueurs des Riders n’entendent parler que de cette bourde, commise l’an dernier, à la toute fin de la 97e finale face aux Alouettes. Toute la semaine à venir, ils entendront encore les journalistes ressasser cette histoire pour attiser davantage leur esprit de vendetta.
Si un seul joueur des Roughriders déclare cette semaine que cette histoire du 13e joueur est oubliée, dites-vous simplement qu’il ment. Cette défaite crève-cœur a laissé des traces et le seul moyen de la faire oublier, c’est de gagner dimanche prochain. Par contre, ce désir de vengeance devra être canalisé, sinon, et nous l’espérons tous, les Alouettes sauront en profiter.
Il est clair que les deux équipes seront bien préparées. Souvent, ce ne sont que de petites choses, des détails qui font pencher la balance pour l’une ou l’autre des formations.
L’entraîneur des Moineaux, Marc Trestman sait qu’une partie de la solution va se jouer entre les deux oreilles.
Stéphane Langdeau.