Eliès en attente de secours
Sports divers vendredi, 19 déc. 2008. 10:14 samedi, 14 déc. 2024. 12:32
SYDNEY - Une frégate de la marine australienne a appareillé vendredi matin de Fremantle, au sud-ouest de l'Australie, pour partir au secours du skippeur français Yann Eliès (Generali), victime d'une fracture d'un fémur, sur le Vendée Globe, selon des responsables.
Yann Eliès occupait la 8e place du Vendée Globe, la course autour du monde en monocoque en solitaire sans escale et sans assistance, quand il a été victime, jeudi, d'une fracture du fémur alors qu'il effectuait une manoeuvre à l'avant de son voilier.
Même si sa vie n'est pas en danger, "il souffre énormément, il ne peut pas vraiment s'endormir. Il doit trouver l'énergie suffisante pour aller chercher dans sa trousse à pharmacie la dose de morphine qui lui permettrait d'attendre les secours en souffrant beaucoup moins", a raconté vendredi Bénédicte Etienne, sa porte-parole, jointe par téléphone en France.
"Il n'a toujours pas réussi à bouger dans le bateau et à prendre ses médicaments. Demain, il devrait avoir pas mal de vent en fin de matinée, des vents, de 30 à 40 noeuds. Il essaie de se préparer moralement pour affronter ça", a-t-elle ajouté.
Guillemot sur zone
Alors que le bateau de Eliès se trouvait jeudi soir par 48° de latitude sud, entre l'Australie et le continent Antarctique, à environ 800 milles (quelque 1500 km) de la côte australienne, le Français Marc Guillemot, qui s'est dérouté, est arrivé sur zone.
"Guillemot navigue autour. La mer n'est pas très bonne, ils sont à vue et surtout en contact permanent par VHS (radio). Ils se parlent beaucoup", a indiqué Bénédicte Etienne.
La frégate, partie vendredi à l'aube, pourrait selon le vice-amiral Russ Crane, atteindre la zone tôt dimanche matin, même si le mauvais temps et la mer très forte risquent de la retarder.
"Une fois le navire arrivé sur place, il faudra transporter le skippeur à bord du HMAS Arunta et le ramener en Australie", a indiqué Tracy Jiggins, de l'autorité australienne de sécurité maritime.
Les organisateurs du Vendée Globe ont indiqué de leur côté vendredi matin dans un communiqué que la frégate, qui fait route à 22 noeuds, était attendue "sur zone samedi soir", précisant que la navigatrice britannique Samantha Davies (Roxy), 10e au classement, était également en route.
Guillemot et Davies, qui se sont déroutés à la demande des organisateurs, se verront créditer à l'arrivée le temps perdu pour porter secours à Yann Eliès.
Fracture du fémur
L'accident s'est produit lorsque le bateau de Yann Eliès, en appui sur le balcon avant, alors qu'il préparait une voile, s'est brutalement arrêté dans une vague. Le solitaire a ressenti une douleur très vive. Il s'est écroulé sur la plage avant et a dû ramper pour rejoindre l'intérieur de son bateau et contacter son équipe, a indiqué jeudi Generali, l'équipe d'Eliès.
"Yann Eliès souffre d'une fracture du tiers inférieur du fémur gauche. La situation est stabilisée, a indiqué jeudi Jean-Yves Chauve, le médecin de la course. (...) Il n'a pas pris d'anti-douleur, car il ne peut accéder à la pharmacie, ni aux atèles gonflables qui se trouvent à bord."
Marc Guillemot a pu entrer en contact avec Eliès. "J'ai réussi à parler avec Yann", a affirmé jeudi soir le skipper sur la chaîne de télévision France 3, ajoutant "envisager toutes les possibilités qu'il y avait pour éventuellement monter sur le bateau de Yann".
Sur les trente skippeurs au départ des Sables d'Olonne le 9 novembre, Yann Eliès est le douzième contraint à l'abandon.
La marine australienne a déjà dû par le passé porter secours à des solitaires du Vendée Globe, notamment les Français Thierry Dubois et Raphaël Dinelli et l'Anglais Tony Bullimore, lors de l'édition 1996/1997.
Plus de 750 milles devant Eliès, Michel Desjoyaux menait vendredi matin la flotte.
Yann Eliès occupait la 8e place du Vendée Globe, la course autour du monde en monocoque en solitaire sans escale et sans assistance, quand il a été victime, jeudi, d'une fracture du fémur alors qu'il effectuait une manoeuvre à l'avant de son voilier.
Même si sa vie n'est pas en danger, "il souffre énormément, il ne peut pas vraiment s'endormir. Il doit trouver l'énergie suffisante pour aller chercher dans sa trousse à pharmacie la dose de morphine qui lui permettrait d'attendre les secours en souffrant beaucoup moins", a raconté vendredi Bénédicte Etienne, sa porte-parole, jointe par téléphone en France.
"Il n'a toujours pas réussi à bouger dans le bateau et à prendre ses médicaments. Demain, il devrait avoir pas mal de vent en fin de matinée, des vents, de 30 à 40 noeuds. Il essaie de se préparer moralement pour affronter ça", a-t-elle ajouté.
Guillemot sur zone
Alors que le bateau de Eliès se trouvait jeudi soir par 48° de latitude sud, entre l'Australie et le continent Antarctique, à environ 800 milles (quelque 1500 km) de la côte australienne, le Français Marc Guillemot, qui s'est dérouté, est arrivé sur zone.
"Guillemot navigue autour. La mer n'est pas très bonne, ils sont à vue et surtout en contact permanent par VHS (radio). Ils se parlent beaucoup", a indiqué Bénédicte Etienne.
La frégate, partie vendredi à l'aube, pourrait selon le vice-amiral Russ Crane, atteindre la zone tôt dimanche matin, même si le mauvais temps et la mer très forte risquent de la retarder.
"Une fois le navire arrivé sur place, il faudra transporter le skippeur à bord du HMAS Arunta et le ramener en Australie", a indiqué Tracy Jiggins, de l'autorité australienne de sécurité maritime.
Les organisateurs du Vendée Globe ont indiqué de leur côté vendredi matin dans un communiqué que la frégate, qui fait route à 22 noeuds, était attendue "sur zone samedi soir", précisant que la navigatrice britannique Samantha Davies (Roxy), 10e au classement, était également en route.
Guillemot et Davies, qui se sont déroutés à la demande des organisateurs, se verront créditer à l'arrivée le temps perdu pour porter secours à Yann Eliès.
Fracture du fémur
L'accident s'est produit lorsque le bateau de Yann Eliès, en appui sur le balcon avant, alors qu'il préparait une voile, s'est brutalement arrêté dans une vague. Le solitaire a ressenti une douleur très vive. Il s'est écroulé sur la plage avant et a dû ramper pour rejoindre l'intérieur de son bateau et contacter son équipe, a indiqué jeudi Generali, l'équipe d'Eliès.
"Yann Eliès souffre d'une fracture du tiers inférieur du fémur gauche. La situation est stabilisée, a indiqué jeudi Jean-Yves Chauve, le médecin de la course. (...) Il n'a pas pris d'anti-douleur, car il ne peut accéder à la pharmacie, ni aux atèles gonflables qui se trouvent à bord."
Marc Guillemot a pu entrer en contact avec Eliès. "J'ai réussi à parler avec Yann", a affirmé jeudi soir le skipper sur la chaîne de télévision France 3, ajoutant "envisager toutes les possibilités qu'il y avait pour éventuellement monter sur le bateau de Yann".
Sur les trente skippeurs au départ des Sables d'Olonne le 9 novembre, Yann Eliès est le douzième contraint à l'abandon.
La marine australienne a déjà dû par le passé porter secours à des solitaires du Vendée Globe, notamment les Français Thierry Dubois et Raphaël Dinelli et l'Anglais Tony Bullimore, lors de l'édition 1996/1997.
Plus de 750 milles devant Eliès, Michel Desjoyaux menait vendredi matin la flotte.