Lorsque nous sommes bons, ce n’est pas trop exigeant, nous sommes simplement bon et l’on demeure dans cet état-là. Être excellent nous demande de sortir de notre zone de confort et de sécurité. Cela nous demande de faire un effort pour quelque chose de plus grand. Ce qui fait de nous des gens spéciaux c’est que nous ferons le pas de plus que les autres ne sont pas prêts à franchir. Il faut être en mesure de payer le prix pour obtenir ce que l’on désire. Les gens qui réussissent ne sont pas ceux qui sont pas nécessairement meilleurs et plus talentueux, mais ils sont plus entêtés et plus déterminés et sont disposés à payer le prix que d’autres ne sont pas prêts à investir. Souvent les gens disent : « Tu es chanceux tu as réussi ». Or, il n’y a pas vraiment de chance dans la réussite. À moins de gagner la loterie, nous devons travailler, et offrir un produit ou un service à ceux qui le veulent pour réussir. Cela demande beaucoup d’efforts et de discipline pour y arriver.

Andréanne Morin a obtenu une médaille en aviron (au 8 de pointe) aux Jeux olympiques de Londres. À un journaliste qui les disait chanceuses d’avoir gagné cette médaille, elle a répondu : « C’est zéro chance cette médaille, que de la sueur et de l’acharnement (…) »

C’est la même chose dans le monde du hockey, on ne devient pas le meilleur joueur sans entraînement et sans efforts. Il faut travailler plus que tous les autres. Vous avez sûrement entendu parler de Sidney Crosby, probablement le meilleur hockeyeur au monde actuellement. Et bien, il est le premier sur la glace et le dernier à en sortir. Je peux vous confirmer que c’est vrai, car je l’ai vu à maintes reprises. Il patine, s’exerce avec des rondelles et pratique sans relâche.

Les plus âgés se souviendront que Guy Lafleur était de la même trempe. Il arrivait plusieurs heures avant les joutes et préparait son jeu mentalement.

Lorsque l’on est déterminé, et prêt à payer le prix, habituellement on abouti au succès. Ce n’est donc pas de la chance, mais le résultat d’efforts et d’un travail acharné.