Jerseys du gosse
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:45 vendredi, 8 janv. 2010. 14:28Ça faisait déjà quelque temps que je voulais faire un article à propos des articles promotionnels de Hockey Canada en prévision des Jeux olympiques de Vancouver.
Comme vous le savez sans doute déjà, le siège social de Hockey Canada est situé à Calgary. D’ailleurs, un ami personnel à moi, André Brin y travaille depuis plusieurs années. André qui s’occupe des relations avec les médias est Franco-Manitobain et nous avons travaillé ensemble pendant six ans à Winnipeg.
Je connais assez bien André et sa famille pour dire qu’il aimerait assurément que le site Internet d’Hockey Canada soit exempt de fautes de français mais ce n’est pas le cas. En parcourant le site, vous constaterez qu’on y retrouve une multitude d’erreurs puisque le texte original en anglais est ensuite passé dans un logiciel de traduction.
C’est ainsi qu’à la place de chandails pour enfants, vous trouverez cette perle; Jerseys du gosse. Les mots jersey et gosse sont français et sûrement que les Français seraient moins offusqués que nous. Cependant, le mot jersey est vieilli et le mot gosse est synonyme d’enfant, mais il s’agit d’un mot familier à proscrire des sites Internet.
Mon objectif n’est pas ici de faire une guerre linguistique ou politique mais il est clair que le peuple québécois, et que les francophones de partout au pays méritent mieux.
Si on dit que le Canada est un pays bilingue, alors qu’attend Hockey Canada pour embaucher des personnes compétentes dans les deux langues officielles pour bâtir ses sites Internet et ainsi éviter que des erreurs grossières naviguent dans les foyers canadiens.
Pour arriver à ces changements, il faut cependant que la population francophone du pays manifeste son mécontentement. En tant que francophone ou francophile, nous avons le devoir d’exiger des correctifs. Nous avons aussi le droit de nous écraser, de ne rien dire et de ne rien faire.
J’ai choisi mon camp et vous.
Stéphane Langdeau
Une précision à propos du texte d’hier; Je me souviens. Matthew Bissonnette parle couramment le français, ce qui rend l’histoire encore plus triste.
Par ailleurs, selon certaines sources, la clause de non-échange que Bissonnette avait à Moncton aurait été rachetée par l’organisation pour la somme de 25 mille dollars. Il est donc temps que les dirigeants de la LHJMQ s’en mêlent.