Kerri Walsh et Misty May, les surdouées du "beach-volley"
Sports divers vendredi, 10 oct. 2003. 16:54 samedi, 14 déc. 2024. 13:47
RIO DE JANEIRO (AFP) - En à peine deux ans, les Américaines Kerri Walsh et Misty May, demi-finalistes des Mondiaux 2003, sont devenues une des paires reines du volleyball de plage, avant de décrocher, peut-être dès dimanche à Rio de Janeiro, une première couronne mondiale.
Leur place en tête du classement final du circuit professionnel de la Fédération internationale (World Tour) l'an passé, relevait de l'exploit. Les deux jeunes femmes avaient alors mis fin à huit ans d'hégémonie brésilienne marqués notamment par la domination de la paire Behar-Shelda.
Avouant un "profond respect" pour ces dernières, Walsh et May ont prouvé qu'elles étaient les dignes héritières des pionnières américaines Karolyn Kirby, Nancy Reno et Lisa Masakayan, premières joueuses à avoir remporté le World Tour.
Cette année, Walsh et May ne seront que les dauphines, la première place finale du World Tour 2003 ayant été d'ores et déjà récupérée par une autre paire brésilienne, Ana Paula et Sandra Pires.
Il en faudrait plus pour gâcher le plaisir des deux beacheuses, toutes deux formées sur le parquet avant de bifurquer vers le sable. Une reconversion heureuse pour Walsh, ex-internationale dans le six américain avec lequel elle a disputé les JO de Sydney en 2000, avant de ressentir "un besoin de changement".
"J'ai joué douze ans en salle. C'était impossible d'avoir une vie en dehors du volleyball. J'apprécie la liberté de la plage. On voyage beaucoup. En plus, j'ai souvent l'occasion de jouer aux Etats-Unis devant ma famille et mes amis", apprécie Kerri Walsh, 25 ans.
"La plage était un nouveau départ idéal. On travaille tout aussi dur que pour la salle, mais j'ai plus l'impression de concilier travail et loisir", reconnaît-elle.
Joueuses complètes
Sans se ressembler, Walsh et May s'assemblent parfaitement. L'une, Kerri, grande blonde élancée (1,89 m) coiffée d'une longue tresse, a des airs de jeune fille toute simple. Quant à Misty, la brune de 26 ans, plus trapue, ses tatouages rebelles cachent la douceur d'une amoureuse de la nature, des animaux et des enfants.
Leur secret réside certainement dans leur profil commun, des joueuses complètes, May pouvant briller au contre comme son équipière alors que Walsh fait preuve d'une motricité et d'une habileté rares pour une beacheuse de cette taille.
Tim et Margie May, respectivement ancien joueur de baseball et ancienne volleyeuse, auraient joué un rôle fondamental dans l'évolution de leur fille et de celle que cette dernière considère "comme une soeur".
Spectateur attentif, M. May a aidé ces graines de star plantées dans le sable à bien grandir et étendre leur domination au circuit professionnel américain (AVP) cette saison.
En attendant un éventuel titre mondial et bien sûr les Olympiques, Kerri Walsh rêve déjà d'une carrière à la Jackie Silva, la quadragénaire brésilienne toujours sur le circuit. Tandis que Misty May, plus poète, se prend déjà à imaginer un ranch où elle pourrait vivre en paix, entourée de ses chiens adorés.
Leur place en tête du classement final du circuit professionnel de la Fédération internationale (World Tour) l'an passé, relevait de l'exploit. Les deux jeunes femmes avaient alors mis fin à huit ans d'hégémonie brésilienne marqués notamment par la domination de la paire Behar-Shelda.
Avouant un "profond respect" pour ces dernières, Walsh et May ont prouvé qu'elles étaient les dignes héritières des pionnières américaines Karolyn Kirby, Nancy Reno et Lisa Masakayan, premières joueuses à avoir remporté le World Tour.
Cette année, Walsh et May ne seront que les dauphines, la première place finale du World Tour 2003 ayant été d'ores et déjà récupérée par une autre paire brésilienne, Ana Paula et Sandra Pires.
Il en faudrait plus pour gâcher le plaisir des deux beacheuses, toutes deux formées sur le parquet avant de bifurquer vers le sable. Une reconversion heureuse pour Walsh, ex-internationale dans le six américain avec lequel elle a disputé les JO de Sydney en 2000, avant de ressentir "un besoin de changement".
"J'ai joué douze ans en salle. C'était impossible d'avoir une vie en dehors du volleyball. J'apprécie la liberté de la plage. On voyage beaucoup. En plus, j'ai souvent l'occasion de jouer aux Etats-Unis devant ma famille et mes amis", apprécie Kerri Walsh, 25 ans.
"La plage était un nouveau départ idéal. On travaille tout aussi dur que pour la salle, mais j'ai plus l'impression de concilier travail et loisir", reconnaît-elle.
Joueuses complètes
Sans se ressembler, Walsh et May s'assemblent parfaitement. L'une, Kerri, grande blonde élancée (1,89 m) coiffée d'une longue tresse, a des airs de jeune fille toute simple. Quant à Misty, la brune de 26 ans, plus trapue, ses tatouages rebelles cachent la douceur d'une amoureuse de la nature, des animaux et des enfants.
Leur secret réside certainement dans leur profil commun, des joueuses complètes, May pouvant briller au contre comme son équipière alors que Walsh fait preuve d'une motricité et d'une habileté rares pour une beacheuse de cette taille.
Tim et Margie May, respectivement ancien joueur de baseball et ancienne volleyeuse, auraient joué un rôle fondamental dans l'évolution de leur fille et de celle que cette dernière considère "comme une soeur".
Spectateur attentif, M. May a aidé ces graines de star plantées dans le sable à bien grandir et étendre leur domination au circuit professionnel américain (AVP) cette saison.
En attendant un éventuel titre mondial et bien sûr les Olympiques, Kerri Walsh rêve déjà d'une carrière à la Jackie Silva, la quadragénaire brésilienne toujours sur le circuit. Tandis que Misty May, plus poète, se prend déjà à imaginer un ranch où elle pourrait vivre en paix, entourée de ses chiens adorés.