«L'Espagne a un problème avec le dopage»
Sports divers mardi, 14 févr. 2012. 09:23 vendredi, 13 déc. 2024. 17:51
MADRID - Le ministre des Sports espagnol José Ignacio Wert a reconnu mardi que l'Espagne « a un problème avec le dopage », affirmant par ailleurs que la loi antidopage espagnole allait prochainement être harmonisée pour résoudre ce problème.
« Nous avons un problème avec le dopage, c'est pour cela que nous allons essayer d'harmoniser la loi antidopage (espagnole) pour satisfaire aux exigences du Code Mondial antidopage de l'AMA (Agence mondiale antidopage) parce que c'est un aspect capital pour Madrid 2020 », a affirmé le ministre au forum de la Nouvelle Société qui se tenait mardi à Madrid.
Ces déclarations surviennent dans un contexte de forte polémique entre l'Espagne et la France, après la diffusion, la semaine dernière, de plusieurs sketchs des marionnettes des Guignols de l'info de Canal plus France accusant les principaux sportifs espagnols d'être dopés.
Sur fond de la récente suspension imposée au cycliste espagnol Alberto Contador pour un contrôle positif au clenbutérol sur le Tour de France 2010, ces sketches avaient provoqué une levée de boucliers de la part de nombreuses personnalités politiques et sportives, qui s'est poursuivie mardi par des déclarations du chef du gouvernement Mariano Rajoy.
Mariano Rajoy, qui recevait une partie de la sélection espagnole de Coupe Davis, vainqueur de l'édition 2011, dont Rafael Nadal, a lui aussi protesté contre les attaques lancées par les Guignols.
« Le plus grand des mépris est de ne pas reconnaître la valeur de quelqu'un (...) Nous sommes le pays qui a remporté le plus de fois Roland-Garros chez les hommes même si certains ne semblent pas en être conscients », a affirmé Mariano Rajoy.
À l'inverse, le ministre des Sports s'est montré plus circonspect. Sa position pourrait notamment être motivée par le risque de voir la candidature de Madrid pour les Jeux olympiques d'été 2020 être éclaboussée par la polémique entre l'Espagne et la France.
L'actuelle loi antidopage espagnole date de 2006 et avait à l'époque représenté une grande avancée en rendant pénalement répréhensible le trafic de produits dopants.
Mais l'affaire Puerto qui avait éclaté un peu plus tôt, découvrant un vaste réseau de dopage sanguin organisé depuis l'Espagne, n'avait pas débouché sur toutes les poursuites attendues. Très peu de sportifs espagnols impliqués dans ce réseau avaient finalement été condamnés par la justice sportive.
« Nous avons un problème avec le dopage, c'est pour cela que nous allons essayer d'harmoniser la loi antidopage (espagnole) pour satisfaire aux exigences du Code Mondial antidopage de l'AMA (Agence mondiale antidopage) parce que c'est un aspect capital pour Madrid 2020 », a affirmé le ministre au forum de la Nouvelle Société qui se tenait mardi à Madrid.
Ces déclarations surviennent dans un contexte de forte polémique entre l'Espagne et la France, après la diffusion, la semaine dernière, de plusieurs sketchs des marionnettes des Guignols de l'info de Canal plus France accusant les principaux sportifs espagnols d'être dopés.
Sur fond de la récente suspension imposée au cycliste espagnol Alberto Contador pour un contrôle positif au clenbutérol sur le Tour de France 2010, ces sketches avaient provoqué une levée de boucliers de la part de nombreuses personnalités politiques et sportives, qui s'est poursuivie mardi par des déclarations du chef du gouvernement Mariano Rajoy.
Mariano Rajoy, qui recevait une partie de la sélection espagnole de Coupe Davis, vainqueur de l'édition 2011, dont Rafael Nadal, a lui aussi protesté contre les attaques lancées par les Guignols.
« Le plus grand des mépris est de ne pas reconnaître la valeur de quelqu'un (...) Nous sommes le pays qui a remporté le plus de fois Roland-Garros chez les hommes même si certains ne semblent pas en être conscients », a affirmé Mariano Rajoy.
À l'inverse, le ministre des Sports s'est montré plus circonspect. Sa position pourrait notamment être motivée par le risque de voir la candidature de Madrid pour les Jeux olympiques d'été 2020 être éclaboussée par la polémique entre l'Espagne et la France.
L'actuelle loi antidopage espagnole date de 2006 et avait à l'époque représenté une grande avancée en rendant pénalement répréhensible le trafic de produits dopants.
Mais l'affaire Puerto qui avait éclaté un peu plus tôt, découvrant un vaste réseau de dopage sanguin organisé depuis l'Espagne, n'avait pas débouché sur toutes les poursuites attendues. Très peu de sportifs espagnols impliqués dans ce réseau avaient finalement été condamnés par la justice sportive.