L'industrie des courses de chevaux critique le gouvernement
Sports divers mercredi, 19 janv. 2005. 16:19 vendredi, 13 déc. 2024. 11:49
MONTREAL (PC) - Le gouvernement Charest devrait gagner "le prix Nobel de l'indécision", s'exclame l'industrie des courses de chevaux, qui attend depuis un an la décision du gouvernement quant à l'avenir des quatre hippodromes du Québec.
L'Association trot et amble du Québec a rencontré la presse, mardi à Montréal, pour crier sa frustration et son impatience devant l'indécision gouvernementale. Elle rappelle avec ironie que le slogan du Parti libéral, en campagne électorale, était pourtant "nous sommes prêts".
Toute l'industrie, qu'il s'agisse des courses de chevaux même à Montréal, Québec, Trois-Rivières et Aylmer, de l'élevage à la ferme dans les régions du Québec ou de la fourniture de produits connexes, vivote dans l'attentisme, a déploré le président de l'association, M. Guy Brissette.
Deux entreprises privées se sont montrées intéressées à investir plus de 100 millions $ dans l'industrie, mais le gouvernement Charest n'a pas encore fait connaître sa préférence.
L'association, de son côté, dit ne privilégier aucune des deux, mais tient à ce que ce soit désormais le secteur privé qui s'occupe de la gestion et du développement de l'industrie, puisque le gouvernement ne veut plus y mettre un sou.
Désespéré d'attendre la décision gouvernementale, remise de mois en mois à chaque fois que l'association s'enquiert de la progression du dossier, M. Brissette dit se refuser à bloquer des routes ou suspendre des écriteaux au cou des animaux pour attirer l'attention du gouvernement. "C'est le désespoir parmi nos gens. L'industrie actuellement se meurt. Tout est paralysé; les gens sont au bord de la faillite."
Il se dit prêt à vivre avec toute décision qui sera prise, pourvu qu'elle soit enfin prise.
Pourtant, selon M. Brissette, le gouvernement a déjà en main toutes les études et tous les avis des intervenants concernés par ce dossier.
Il s'attriste en comparant l'industrie québécoise des courses à celle de l'Ontario, qui est mieux développée et qui a vu ses revenus croître. Le nombre de jours de courses dans les hippodromes québécois est en baisse et les bourses payées sont de moins en moins généreuses, au Québec. En Ontario, le nombre de chevaux a crû, la valeur du cheptel a augmenté et les revenus des courses sous harnais ont aussi connu une hausse.
L'Association trot et amble du Québec a rencontré la presse, mardi à Montréal, pour crier sa frustration et son impatience devant l'indécision gouvernementale. Elle rappelle avec ironie que le slogan du Parti libéral, en campagne électorale, était pourtant "nous sommes prêts".
Toute l'industrie, qu'il s'agisse des courses de chevaux même à Montréal, Québec, Trois-Rivières et Aylmer, de l'élevage à la ferme dans les régions du Québec ou de la fourniture de produits connexes, vivote dans l'attentisme, a déploré le président de l'association, M. Guy Brissette.
Deux entreprises privées se sont montrées intéressées à investir plus de 100 millions $ dans l'industrie, mais le gouvernement Charest n'a pas encore fait connaître sa préférence.
L'association, de son côté, dit ne privilégier aucune des deux, mais tient à ce que ce soit désormais le secteur privé qui s'occupe de la gestion et du développement de l'industrie, puisque le gouvernement ne veut plus y mettre un sou.
Désespéré d'attendre la décision gouvernementale, remise de mois en mois à chaque fois que l'association s'enquiert de la progression du dossier, M. Brissette dit se refuser à bloquer des routes ou suspendre des écriteaux au cou des animaux pour attirer l'attention du gouvernement. "C'est le désespoir parmi nos gens. L'industrie actuellement se meurt. Tout est paralysé; les gens sont au bord de la faillite."
Il se dit prêt à vivre avec toute décision qui sera prise, pourvu qu'elle soit enfin prise.
Pourtant, selon M. Brissette, le gouvernement a déjà en main toutes les études et tous les avis des intervenants concernés par ce dossier.
Il s'attriste en comparant l'industrie québécoise des courses à celle de l'Ontario, qui est mieux développée et qui a vu ses revenus croître. Le nombre de jours de courses dans les hippodromes québécois est en baisse et les bourses payées sont de moins en moins généreuses, au Québec. En Ontario, le nombre de chevaux a crû, la valeur du cheptel a augmenté et les revenus des courses sous harnais ont aussi connu une hausse.