La LNH a dévoilé la liste des joueurs qui vont participer au Match des étoiles le 25 janvier à Columbus. Indignation à Montréal, le Canadien n'aura qu'un seul représentant, Carey Price. Pas de P.K. Subban, pas de Max Pacioretty. Comment a-t-on pu oublier un joueur qui compte déjà 18 buts avec une fiche de plus 22 et qui se révèle de plus en plus comme le prochain capitaine de son équipe? Et P.K? Dixième meilleur marqueur chez les défenseurs. Assez bon pour gagner le Norris il y a deux ans, mais pas assez pour participer au Match des étoiles?

D'abord, la règle qui oblige à avoir au moins un représentant par équipe complique la sélection. Le cas de Pacioretty n'est pas unique. Plusieurs bons joueurs qui le devancent dans la colonne des meilleurs marqueurs ont été laissés de côté : Nikita Kucherov et Nicklas Backstrom avec 41 points, Logan Couture, Jamie Benn, les frères Sedin et même Mike Ribeiro. Et comme le match a lieu à Columbus, on a cru bon inviter trois joueurs des Blue Jackets même si l'équipe a une saison misérable.

Sans le vouloir, Pacioretty est peut-être celui qui a fourni les meilleures explications quand il a été interrogé à ce sujet après le match contre les Penguins, samedi. D'abord, quand il a dit être étonné par le peu de considérations accordées aux joueurs du Canadien malgré une excellente saison, mais aussi quand il a avoué : « on se fie un peu trop à Carey ». Pacioretty frappe dans le mille et à mon avis c'est la perception qu'on a du Canadien à travers la LNH. Et on n'a pas tout à fait tort. Depuis le début de la saison, les performances de Carey Price ont probablement donné entre 12 et 15 points à son équipe.

Ceci étant dit, même s'il a une saison en dents de scie, la personnalité flamboyante de Subban en faisait un candidat logique pour ce genre d'évènement. Il aurait donné tout un « show » sur et à l'extérieur de la patinoire. Mais par-dessus tout, il faudrait surtout repenser la formule ou encore mieux, l'abolir tout simplement.

C'est pas juste du football

On est au coeur des éliminatoires dans la NFL et les amateurs ont été gâtés. Depuis deux semaines, on a droit à des matchs excitants, des décisions controversées et quelques surprises. Mais les matchs de football de la NFL sont-ils aussi excitants qu'on le dit? C'est ce qu'une étude américaine a voulu savoir. À partir du match entre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Bengals de Cincinnati le 5 octobre dernier, on a décortiqué la répartition du temps d'antenne à la télévision. Ça donne ceci :

1. 35,5 % du temps accordé à ce qui se passe entre les jeux, caucus, joueurs sur le terrain, changements, etc...
2. 24,5 % aux publicités
3. 10,7 % aux reprises
4. 8,3 % à l'action sur le terrain
5. 4,9 % à nous montrer les entraîneurs sur les lignes de côté
6. 3,2 % aux arbitres
7. 3,2 % du temps est occupé par la pause à la mi-temps
8. 2,2 % aux joueurs sur les lignes de côté
9. 2,0 % à la promotion des émissions du réseau de télévision
10. 5,5 % à d'autres sujets

Si on prend pour acquis qu'un match dure environ trois heures (et souvent davantage), ça veut dire qu'il y a en tout et partout 14,9 minutes d'action pendant un match! C'est probablement pour cette raison qu'il vaut mieux regarder un match avec des amis, des ailes de poulet et quelques rafraîchissements. Ça aide à passer le temps.

Austérité

Le cas d'austérité nous arrive d'Europe cette semaine. Selon certains journaux catalans, Lionel Messi serait en brouille avec son entraîneur Luis Enrique et aurait demandé son congédiement. On dit aussi qu'il pourrait quitter le FC Barcelone pour la Ligue anglaise.

Deux équipes, Chelsea et Manchester City, seraient intéressés aux services de celui qui a remporté quatre ballons d'or. Évidemment, tout cela a été démenti par le principal interessé. Il faut dire aussi que la facture de son transfert pourrait être salée. Selon le journal The Sun, l'opération pourrait atteindre la somme de 640 millions d'euros (904 millions CAD), soit 250 millions pour son transfert et 390 millions en salaire à Messi pour six ans, ce qui équivaut à 91 millions de dollars canadiens par année!

En Europe, les revenus provenant des produits dérivés, comme les chandails par exemple, appartiennent aux clubs. Si jamais Messi change d'idée, Chelsea ou Manchester City n'ont pas fini d'en vendre des « bébelles » pour rentrer dans leur argent.