La police veut des résultats rapides
Sports divers vendredi, 6 mars 2009. 13:21 samedi, 14 déc. 2024. 07:48
LAHORE - La police pakistanaise a annoncé vendredi qu'elle espérait conclure dans les 24 heures la première étape de l'enquête sur l'attentat qui a visé mardi à Lahore (est) l'équipe de cricket du Sri Lanka.
"Nous avons besoin d'un peu plus de temps afin de boucler l'enquête. Nous espérons la terminer ce soir ou demain matin", a déclaré à l'AFP le chef de la police de la province du Pendjab, Khaled Farooq.
Le gouvernement pakistanais a été vivement critiqué dans le pays et à l'étranger à propos des lacunes dans le dispositif de sécurité qui ont permis à un commando lourdement armé de lancer cette attaque en pleine ville, puis aux assaillants de prendre la fuite.
Huit personnes ont été tuées dans l'attaque: six policiers de l'escorte qui accompagnait les joueurs de cricket et deux civils.
Les circonstances de cet attentat et le fait qu'il ait visé justement le cricket, un sport fédérateur dans ce pays rongé par l'instabilité, ont mis en lumière la fragilité du gouvernement civil pakistanais, en place depuis près d'un an, face au terrorisme.
Pressées d'agir, les autorités avaient annoncé jeudi soir que les auteurs de l'attentat avaient été identifiés, sans donner plus de détails. Les portraits-robots de quatre des assaillants présumés avaient été diffusés auparavant.
L'attentat n'a pas été revendiqué mais la presse a avancé la piste de groupes islamistes basés au Pakistan.
Dès mardi, les autorités avaient mis en avant l'hypothèse d'une attaque islamiste en relevant des similitudes tactiques avec celles menées par un commando de dix hommes en novembre à Bombay, la capitale économique de l'Inde (174 morts).
"Nous avons besoin d'un peu plus de temps afin de boucler l'enquête. Nous espérons la terminer ce soir ou demain matin", a déclaré à l'AFP le chef de la police de la province du Pendjab, Khaled Farooq.
Le gouvernement pakistanais a été vivement critiqué dans le pays et à l'étranger à propos des lacunes dans le dispositif de sécurité qui ont permis à un commando lourdement armé de lancer cette attaque en pleine ville, puis aux assaillants de prendre la fuite.
Huit personnes ont été tuées dans l'attaque: six policiers de l'escorte qui accompagnait les joueurs de cricket et deux civils.
Les circonstances de cet attentat et le fait qu'il ait visé justement le cricket, un sport fédérateur dans ce pays rongé par l'instabilité, ont mis en lumière la fragilité du gouvernement civil pakistanais, en place depuis près d'un an, face au terrorisme.
Pressées d'agir, les autorités avaient annoncé jeudi soir que les auteurs de l'attentat avaient été identifiés, sans donner plus de détails. Les portraits-robots de quatre des assaillants présumés avaient été diffusés auparavant.
L'attentat n'a pas été revendiqué mais la presse a avancé la piste de groupes islamistes basés au Pakistan.
Dès mardi, les autorités avaient mis en avant l'hypothèse d'une attaque islamiste en relevant des similitudes tactiques avec celles menées par un commando de dix hommes en novembre à Bombay, la capitale économique de l'Inde (174 morts).