Le Canadien est fier de sélectionner…
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:47 mercredi, 13 janv. 2010. 20:12Nous sommes en juin 2005. Lorsque la direction du Canadien s’avance vers le podium pour annoncer son premier choix au repêchage, le cinquième au total, le Québec tout entier est suspendu aux lèvres de l’organisation.
« Le Canadien est fier de sélectionner de la Suède, Anze Kopitar ». Le Tricolore repêche un joueur de centre de 6 pieds 4 pouces et 220 livres. Et en quatrième ronde de ce même repêchage, deux tours après avoir choisi Guillaume Latendresse, le Canadien sélectionne le gardien Carey Price plutôt que Juraj Mikus.
Si le repêchage de 2005 s’était effectué de la sorte, le Canadien aurait à l’heure actuelle une bien meilleure équipe n’est-ce pas? Et selon vous, aurions-nous un débat au sujet des gardiens du Canadien?
Personnellement, je ne crois pas. En faisant de Carey Price son premier choix, en vantant ses mérites sur tous les toits, en répétant que l’avenir de l’équipe passait par lui, Bob Gainey s’est peinturé dans le coin. Il faut cesser de croire que Price a prouvé sa valeur depuis ses débuts avec le Canadien. Bien sûr, il a du talent mais en a-t-il plus que Jaroslav Halak?
Récemment, Bob Gainey a déclaré, encore une fois, que Price était son gardien d’avenir et que si l’occasion se présente, il se départira de Halak qui désire obtenir une chance de devenir un gardien numéro un dans une autre organisation.
Le directeur général du Canadien est un homme fier et jamais il n’avouera s’être trompé lors du repêchage de 2005. C’est pour cette raison, à moins d’une offre mirobolante qu’il ne se départira jamais de son choix de première ronde.
Halak est donc condamné à la perfection. D’ailleurs, cette saison, jamais Halak n’a pu se reprendre après avoir encaissé une défaite.
Que vous soyez d’accord ou pas, Jaroslav Halak jouera au hockey sous d’autres cieux avant longtemps. En ce moment, le gardien slovaque joue pour lui, dans le seul but d’être enfin remarqué et d’obtenir une chance quelque part.
Stéphane Langdeau