Attention, mesdames et messieurs,

dans un instant on va commencer.

Installez-vous dans votre fauteuil

bien gentiment.

5, 4, 3, 2, 1, 0, partez,

tous les projecteurs vont s’allumer

et tous les acteurs vont s’animer

en même temps.

Attention, mesdames et messieurs,

c’est important, on va commencer.

C’est toujours la même histoire

depuis la nuit des temps.

L’histoire de la vie et de la mort,

mais nous allons changer le décor,

espérons qu’on la jouera encore

dans 2000 ans.

Cette chanson écrite et interprétée par Michel Fugain et le Big Bazar dans les années 70 semble très bien collée à ce que les partisans du Canadien vont vivre dans la prochaine semaine.

Encore une fois ce printemps, au bonheur de plusieurs, la rivalité Montréal-Boston va battre son plein. La rivalité est telle que même les Partis politiques fédéraux ont décidé de devancer le débat télévisé d’une journée, sachant très bien qu’ils allaient perdre la bataille des cotes d’écoute. Et après, on dira que la politique n’a aucun égal.

Sur papier, sept points séparent les deux équipes. Les deux formations possèdent chacune un gardien de premier plan. Boston compte sur une meilleure attaque, une meilleure défense et offre du jeu de supérieur sur les patinoires adverses. Les Bruins sont aussi plus robustes et aucun joueur du Canadien ne pourra les intimider.

Tout cela est vrai et vérifiable mais attention, rien n’est encore joué. Certains acteurs pourraient s’illustrer contre toute attente et d’autres flancher de façon lamentable.

Aujourd’hui, tous les espoirs sont permis. Demain, tout sera à recommencer. C’est toujours la même histoire depuis la nuit des temps.

Stéphane Langdeau

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