Les mythes en psychologie du sport
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:46 vendredi, 8 janv. 2010. 21:11Les mythes sont quelque chose que nous croyons souvent, mais qui n‘est pas nécessairement vrai. L’un de ces mythes dont je veux discuter avec vous est important en ce sens qu‘il reflète souvent les croyances des athlètes et des entraîneurs, ce qui les empêche parfois de consulter un spécialiste de la psychologie du sport. Je crois qu‘il serait important pour les entraîneurs et les athlètes de faire une prise de conscience et de revoir leurs croyances, afin qu’ils constatent que de consulter en psychologie du sport serait très souvent bénéfique.
Parmi ces mythes …
Seulement les athlètes “troublés“, “faibles“, “anormaux”, ont besoin d‘aide psychologique, etc. Parfois, j‘entends des commentaires d’entraîneurs et d’athlètes qui croient qu‘il n‘y a pas de place dans les sports pour les athlètes qui rencontrent des problèmes d’ordre psychologique et qui ne sont pas capables de gérer leurs problèmes eux-mêmes. Dans certains cas, un athlète voudrait consulter un psychologue, mais il a peur de ce que son entraîneur et l‘équipe / coéquipiers pourraient penser de lui. C‘est à dire qu‘ils pensent qu‘il est «psychologiquement fragile» ou «incapable de gérer ses problèmes lui-même ».
La vérité est que c’est aussi comme cela dans notre société en général. Les gens ont souvent peur de consulter en psychologie de peur d’être jugés. Ce qui est triste, c’est que nous les québécois, nous sommes parmi les plus grands utilisateurs d’anti dépresseurs et d’anxiolytiques. Et pourtant à mon avis, une petite psychothérapie dans plusieurs cas pourrait éviter cette prise excessive de médicaments et surtout bien des souffrances inutiles.
La psychologie a un très large champ d’application. Même si c’est une science relativement nouvelle, au cours des cent dernières années, elle a connu une augmentation significative dans plusieurs branches – psychologie clinique, psychologie organisationnelle, psychologie du sport, psychologie de l‘éducation et encore. Chacune de ces branches se concentre sur le comportement humain et de l’application dans des situations significatives.
Très longtemps, la seule branche connue de la psychologie était la psychologie clinique et encore plus souvent la psychiatrie. Par conséquent, les premières associations qui viennent à l‘esprit pour le mot «psychologie» sont associées à, «psychotiques», «maladie mentalement» etc. Cependant, la psychologie du sport a peu à voir avec cela! L’objectif principal des spécialistes en psychologie du sport est d’aider à améliorer la performance des athlètes et ces athlètes n’ont pas nécessairement des troubles psychologiques. En d‘autres termes, la psychologie du sport examine comment ces athlètes pourraient obtenir une aide pour exercer leurs talents, faire un nouveau pas afin d‘améliorer leur performance athlétique.
À mon avis personnel, personne ne naît avec un «mental toughness» (la dureté du mental des Boys!!!) Cependant beaucoup peuvent le devenir. Bien sûr, une certaine partie de ce processus est jouée par le système nerveux central et de ses qualités, par la sensibilité de la personne. Cependant, la plupart des traits psychologiques et les compétences sont également formés et développés au court d’une vie.
La psychologie du sport a aussi pour objectif l‘étude des aptitudes mentales et psychologiques qui déterminent la performance sportive ou physique, selon les différents contextes (compétition ou coopération, sport d’équipe ou individuel, rôles des proches comme les parents et les éducateurs, présence du public etc….)
Le coach est vraiment une personne très importante dans la vie de tous les athlètes et très souvent, il prend la responsabilité de la préparation psychologique des ces derniers. Je crois que la chose la plus importante est que les athlètes reçoivent un soutien psychologique qualitatif peu importe si c’est avec un spécialiste en psychologie du sport ou avec son entraîneur.
Cependant, je crois aussi que le conseiller en psychologie du sport peut être d'une grande aide pour un entraîneur. L’entraîneur doit avoir des connaissances dans un large éventail de domaine les spécificités du sport, les principes de préparation physique, les bases de la médecine sportive, la gestion, la psychologie et ainsi de suite. Il est trop difficile d'avoir des connaissances exceptionnelles dans chaque domaine. Le coach est le capitaine d’une équipe qui comporte différents professionnels médecin, psychologue, physiothérapeute, etc. Et c‘est ce qui forme une équipe imbattable!