Pierre Mainville s’arrête en ronde des 16
Sports divers samedi, 27 sept. 2014. 16:07 vendredi, 13 déc. 2024. 18:47
Montréal – Pierre Mainville a été éliminé en ronde des 16 de l’épreuve du sabre, samedi, au Grand Prix d’escrime en fauteuil roulant disputé à Varsovie, en Pologne. Le Québécois s’est donc classé au 13e rang.
L’athlète de Saint-Colomban avait entamé sa journée en remportant deux de ses cinq matchs en ronde des poules.
« C’était une poule quand même assez difficile, a commenté Mainville. Je ne suis pas déçu parce que j'ai réussi à faire mon jeu. Il y a des combats que j’aurais pu gagner, qui étaient très serrés. »
À son premier match éliminatoire, en ronde des 32, le Québécois a battu l’Italien Marco Cima par la marque de 15-10. De son propre aveu, il a mis du temps à s’imposer dans ce match.
« Ça me prend toujours un peu de temps pour me mettre vraiment dans mon combat. À la pause, il menait 8-5. Ça a mieux été en deuxième moitié, car j’ai finalement réussi à trouver ce que je devais faire pour le battre. J’ai bâti mon combat et j’ai finalement gagné. »
Cette victoire l’a donc placé en ronde des 16 contre l’Italien Alessio Sarri, un adversaire qu’il savait difficile. Sarri a gagné le combat par la marque de 15-9.
« J’ai quand même bien débuté, c’était serré jusqu’à la moitié. La marque finale n’est pas nécessairement représentative du match parce que j’ai eu plus la chance de jouer dans le combat que dans mes affrontements précédents contre lui. J’aurais pu gagner ce combat-là. »
« Je suis tout de même content. Il va falloir faire de l’analyse vidéo, voir où les erreurs ont été commises. La saison est encore jeune, c’était la première compétition, alors le résultat m’importe plus ou moins. Je voulais surtout savoir comment je tire, comment je me sens. Mon entraîneur et moi, nous sommes en train d’établir un nouveau jeu, et parfois je fais les actions comme nous les avons convenus, et d’autres fois je reviens à ce que je faisais avant, surtout quand je suis plus nerveux. D'après moi, ce n’est qu’une question de temps », a conclu Mainville.