J’ai décidé en cette fin d’année de ne pas vous établir mon Top 10 des 12 derniers mois. Vous en verrez de nombreux qui seront excellents, alors pourquoi répéter.

Non, en cette fin d’année, alors que je suis toujours vivant, n’en déplaise au calendrier maya, j’aimerais simplement remercier tous les spectateurs de l’Antichambre qui a connu une année faste grâce à vous, qui êtes fidèles au poste soir après soir.

L’Antichambre est devenue un rendez-vous incontournable de la télévision sportive québécoise et même si notre horaire de diffusion a été chambardé depuis le début de l’année en raison du lock-out dans la Ligue nationale, vous, cher public avez continué de suivre nos tribulations.

D’ailleurs, pendant les Fêtes, RDS vous présentera en reprise deux émissions thématiques réalisées cet automne, soit notre rencontre avec le gardien du Canadien, Carey Price, et aussi notre émission spéciale sur le 40e anniversaire de la Série du siècle de 1972 entre le Canada et l’URSS.

Mille mercis cher public.

BOLT est mon athlète toute catégorie.

J’ai dit que je n’allais pas faire de Top 10 mais voici mon Top 1.

Cet été à Londres, j’en étais à mes neuvièmes Jeux olympiques. C’est pas mal mais un de mes collègues, Richard Garneau, célébrait ses 23es. Encore une fois, nous avions une équipe fantastique sur le terrain. Je m’en voudrais de ne pas nommer Pierre Houde à la description et aussi mes confrères Jean-Paul Baert et Bruny Surin.

Ensemble, nous avons assisté à un événement historique. Usain Bolt, cet athlète de la Jamaïque, une petite île des Caraïbes comptant un peu moins de trois millions d’habitants, a fait écarquiller bien des yeux pour la deuxième fois à des Olympiques.

Souvenez-vous qu’en 2008, à Pékin, Usain Bolt s’était distingué avec trois médailles d’or, sur 100, 200 et 4 fois 100 mètres. Quatre ans plus tard à Londres, la Jamaïque récolte la totalité de ses médailles en athlétisme et Bolt conserve tous ses titres; du jamais vu. Sur 200 mètres, trois Jamaïcains montent sur le podium. Oui, le sprint est devenu jamaïcain.

« Usain Bolt peut gagner une course, il peut aussi la perdre mais personne ne peut le vaincre. »

Au moment où il fait son entrée dans un stade d’athlétisme, ses adversaires ont déjà perdu, affectés mentalement pour son attitude décontractée, détendue, relâchée. Bolt discute avec les commissaires de piste, fait des signes à son public et ne semble aucunement dérangé par ses adversaires, tous crispés et gelés.

Bruny Surin le disait ; « Même Yohan Blake qui s’entraîne avec Bolt est impressionné alors imaginez les autres ».

Cet été à Londres et il y a quatre ans à Pékin, j’ai eu la chance d’assister à un moment historique du sport. Ce sont des souvenirs impérissables et j’ai les photos pour me rappeler de chacun de ces moments.

Un souhait en terminant : Qu’un jour, RDS diffuse les 14 épreuves de la Ligue de diamant de l’IAAF.

Stéphane Langdeau

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