Peyron est parti de Lorient
Sports divers dimanche, 23 janv. 2005. 11:48 mercredi, 11 déc. 2024. 06:42
PARIS (AFP) - Le Français Bruno Peyron a quitté sa base de Lorient (ouest) dimanche après-midi, pour lancer son catamaran géant Orange II à l'assaut de deux records autour du monde à la voile en équipage, l'absolu, détenu par Steve Fossett et le Jules-Verne, propriété d'Olivier de Kersauson.
Le record de l'Américain est de 58 jours, 9 heures 32 minutes et 24 secondes, celui du Français de 63 j, 13 h 59 min et 46 sec.
Ces deux records partent et reviennent sur une ligne tracée entre l'île d'Ouessant (ouest) et le Cap Lizard (Angleterre).
Pour des raisons financières, Fossett n'a pas voulu verser la dîme demandée par les responsables du Trophée Jules-Verne. Il y a deux marques à Ouessant: le Phare du Stiff (la plus reculée) et le sémaphore de Créac'h (la plus avancée). Cette dernière sert de référence pour le Jules-Verne.
Pour cette tentative, Bruno Peyron, qui mène le plus rapide des voiliers au monde, a privilégié la qualité des barreurs.
"Je veux deux super barreurs par quart", a-t-il régulièrement expliqué ces derniers mois. "L'écart entre un bon barreur et un super barreur sur la durée d'un tour du monde est énorme. C'est entre 3 et 5 noeuds à l'heure plus vite".
Il est vrai qu'un bateau comme Orange II, avec ses 38,50 mètres de long, une largeur de 18 mètres et un point culminant à 49 mètres au dessus de l'eau, obtient un rapport vitesse/puissance élevé qui lui permet de naviguer sur une coque dès qu'il progresse à 14 noeuds.
Le record de l'Américain est de 58 jours, 9 heures 32 minutes et 24 secondes, celui du Français de 63 j, 13 h 59 min et 46 sec.
Ces deux records partent et reviennent sur une ligne tracée entre l'île d'Ouessant (ouest) et le Cap Lizard (Angleterre).
Pour des raisons financières, Fossett n'a pas voulu verser la dîme demandée par les responsables du Trophée Jules-Verne. Il y a deux marques à Ouessant: le Phare du Stiff (la plus reculée) et le sémaphore de Créac'h (la plus avancée). Cette dernière sert de référence pour le Jules-Verne.
Pour cette tentative, Bruno Peyron, qui mène le plus rapide des voiliers au monde, a privilégié la qualité des barreurs.
"Je veux deux super barreurs par quart", a-t-il régulièrement expliqué ces derniers mois. "L'écart entre un bon barreur et un super barreur sur la durée d'un tour du monde est énorme. C'est entre 3 et 5 noeuds à l'heure plus vite".
Il est vrai qu'un bateau comme Orange II, avec ses 38,50 mètres de long, une largeur de 18 mètres et un point culminant à 49 mètres au dessus de l'eau, obtient un rapport vitesse/puissance élevé qui lui permet de naviguer sur une coque dès qu'il progresse à 14 noeuds.