Après une performance lamentable à Atlanta, l’entraîneur-chef du Canadien avait toutes les raisons de commander un entraînement ardu à Miami, 24 heures avant d’affronter les Panthers.

Le jeu défensif du Canadien en arrache et sans le brio constant de Carey Price, cette courte victoire face aux Thrashers se serait transformée en défaite amère.

Jacques Martin devait donc donner des explications, tableau à l’appui sur la patinoire de Sunrise. Mais voilà, les vétérans ne semblaient pas comprendre les stratégies exposées au tableau et la discussion s’est poursuivie. Quelques vétérans, Cammalleri, Moen, Gionta, Halpern et Gill ont expliqué leurs points à tour de rôle.

S’il s’agit de peaufiner, il n’y a pas de problème. Cependant, est-ce normal de revoir le jeu défensif alors qu’il reste encore 18 matchs au calendrier régulier? Est-ce normal que les joueurs critiquent ouvertement le système du personnel d’entraîneurs?

Certains experts sont demeurés perplexes, rien de moins. S’il y a bien une stratégie facile à apprendre, c’est celle de la défense. Voilà qui explique pourquoi Jacques Martin était de mauvais poil après la victoire à Atlanta alors que les Thrashers ont dirigé 41 tirs au but.

« Meanwhile, back at the ranch », rien n’est fait pour donner un survoltage à l’attaque anémique du Tricolore.

C’est parce que voyez-vous, les buts sont rares chez le Canadien. Me semblait bien aussi que ça manquait. Or voilà, l’attaque, c’est de l’instinct, du talent pur, ça ne s’enseigne pas. Doit-on comprendre que chez le Tricolore, il y a peu d’instinct et peu de talent?

Vivement la défense!

Stéphane Langdeau

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